Rapport n° 158 (2010-2011) de Mme Brigitte BOUT , fait au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, déposé le 8 décembre 2010
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REMERCIEMENTS
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INTRODUCTION
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PREMIÈRE PARTIE : LES
CARACTÉRISTIQUES DE L'OBÉSITÉ
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I. UNE MALADIE COMPLEXE
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A. DANS SON EVALUATION CLINIQUE
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B. DANS SES DÉTERMINANTS
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1. Le rôle de la
génétique
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2. Les déterminants biologiques
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(1) L'homéostasie
énergétique
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(a) Les mécanismes biologiques de
l'homéostasie énergétique
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(b) La régulation de la prise alimentaire
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(i) La régulation à court terme de la
prise alimentaire
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(ii) La régulation à long terme de la
prise alimentaire
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(iii) L'obésité et les
dérèglements biologiques
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(c) La régulation de la dépense
énergétique
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(2) Les facteurs interférant avec
l'homéostasie énergétique
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(1) L'homéostasie
énergétique
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3. Les déterminants précoces de
l'obésité
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4. Les facteurs psychologiques
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5. Les comportements individuels
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a) Le déterminisme des comportements
individuels
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b) Les comportements favorisant le
développement de l'obésité
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(1) La sédentarité
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(2) Le temps passé devant un
écran
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(3) La consommation de boissons sucrées
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(4) Le grignotage
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(5) Les troubles du comportement alimentaire
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(a) L'hyperphagie boulimique
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(b) La restriction cognitive
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(6) La réduction du temps de sommeil
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a) Le déterminisme des comportements
individuels
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6. Les déterminants socioculturels et
économiques
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a) Les déterminants socioculturels
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(1) Le maintien de cultures nationales
alimentaires spécifiques
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(2) Des différences significatives de
culture alimentaire entre les classes sociales
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b) Le poids des contraintes
économiques
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(1) Les inégalités sociales face
à l'obésité
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(2) Contraintes budgétaires et prise
alimentaire
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a) Les déterminants socioculturels
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7. Les facteurs environnementaux
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a) L'impact de la production de masse de biens
alimentaires
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(1) La chute du prix des produits agricoles
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(2) L'incitation à la consommation
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(a) Par la publicité
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(b) Par l'augmentation de la taille des
portions
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(c) Par un accès illimité à
la nourriture
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(3) Les modifications nutritionnelles
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(a) L'augmentation de la part des lipides
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(b) L'évolution qualitative de la
composition en acides gras des graisses utilisées
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(i) Les acides gras de la série n-6
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(ii) Les acides gras trans
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(c) L'explosion des produits à forte
densité énergétique
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(d) Le fort développement de la
consommation de fructose
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(e) Le développement des produits
transformés ou la perte de contrôle sur le contenu de notre
alimentation
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b) L'impact de la sédentarisation
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(1) Dans notre activité
professionnelle
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(2) Dans nos loisirs
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(3) Dans notre vie quotidienne
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c) L'impact du développement
technologique
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d) Les
« nouveaux » déterminants de
l'obésité
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(1) Le stress
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(2) Les médicaments
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(3) Les polluants et perturbateurs
endocriniens
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e) L'obésité : une adaptation
physiologique ?
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a) L'impact de la production de masse de biens
alimentaires
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1. Le rôle de la
génétique
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A. DANS SON EVALUATION CLINIQUE
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II. UNE « VRAIE » MALADIE QUI
PEINE À ÊTRE RECONNUE
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A. UNE
« VRAIE »MALADIE...
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B. ... QUI PEINE À ÊTRE
RECONNUE
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A. UNE
« VRAIE »MALADIE...
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III. UNE MALADIE GRAVE
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A. DE PAR LES COMPLICATIONS QU'ELLE
ENTRAÎNE
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B. DE PAR LES STIGMATISATIONS QU'ELLE
INDUIT
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C. DE PAR SON ÉVOLUTION
PRÉOCCUPANTE
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1. Dans les pays développés comme
dans les pays en voie de développement
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2. En France depuis le début des
années 90
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a) 16,9 % d'adultes obèses et
34,2 % en surpoids
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b) Le développement à long terme de
l'obésité chez les enfants
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c) Une population qui devient obèse de plus
en plus tôt
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d) Le développement de
l'obésité abdominale
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e) Une population obèse de plus en plus
longtemps
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f) L'obésité, miroir des
inégalités sociales
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a) 16,9 % d'adultes obèses et
34,2 % en surpoids
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1. Dans les pays développés comme
dans les pays en voie de développement
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D. DE PAR LES COÛTS FINANCIERS QU'ELLE
IMPLIQUE
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A. DE PAR LES COMPLICATIONS QU'ELLE
ENTRAÎNE
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I. UNE MALADIE COMPLEXE
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DEUXIÈME PARTIE : LES APPORTS DE LA
RECHERCHE EN MATIÈRE DE TRAITEMENT DE L'OBÉSITÉ
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I. UNE MALADIE QUE LES THÉRAPIES
« CLASSIQUES » SONT INCAPABLES DE GUÉRIR
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A. LES ÉCHECS DES THÉRAPIES
« CLASSIQUES »
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1. L'échec des médicaments agissant
sur la prise alimentaire
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2. La faible efficacité des
médicaments agissant sur l'absorption des nutriments
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3. La relative frilosité de l'industrie
pharmaceutique
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4. Les médicaments « hors
indication »
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5. Les limites de la thérapie fondée
sur la diététique et l'activité physique
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1. L'échec des médicaments agissant
sur la prise alimentaire
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B. UNE SOLUTION RADICALE : LA CHIRURGIE
BARIATRIQUE
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A. LES ÉCHECS DES THÉRAPIES
« CLASSIQUES »
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II. DES VOIES DE RECHERCHE PROMETTEUSES MAIS
À MOYEN TERME
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I. UNE MALADIE QUE LES THÉRAPIES
« CLASSIQUES » SONT INCAPABLES DE GUÉRIR
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TROISIÈME PARTIE : LES APPORTS DE LA
RECHERCHE EN MATIÈRE DE PRÉVENTION DE
L'OBÉSITÉ
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I. LA NÉCESSAIRE MAIS DIFFICILE VOIE DE LA
PRÉVENTION
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II. LES APPORTS DE LA SCIENCE AFIN
D'AMÉLIORER L'EFFICACITÉ DES POLITIQUES DE
PRÉVENTION
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A. L'UTILITÉ D'UNE PRÉVENTION
PRÉCOCE
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B. LE RÔLE MAJEUR DE LA PRATIQUE DE
L'ACTIVITÉ PHYSIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LA
SÉDENTARITÉ
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C. LES CARACTÉRISTIQUES D'UNE
PRÉVENTION PRIMAIRE EFFICACE
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1. Une prévention primaire
démédicalisée
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a) Une prévention qui distingue la gestion
du poids et l'amélioration de l'état général de
santé de la population à travers l'alimentation
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b) Une prévention basée sur des
messages positifs et de nouvelles normes sociales
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c) Une prévention qui évite la
cacophonie nutritionnelle
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d) Une prévention qui se concentre sur
l'éducation alimentaire
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a) Une prévention qui distingue la gestion
du poids et l'amélioration de l'état général de
santé de la population à travers l'alimentation
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2. Une prévention ciblée sur les
populations à risques
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1. Une prévention primaire
démédicalisée
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D. LA MISE EN PLACE DE POLITIQUES DE
PRÉVENTION PLUS ENVIRONNEMENTALES
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1. Les limites de la responsabilité
individuelle
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2. Les politiques environnementales
envisageables
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a) Les cibles
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(1) Améliorer la qualité de l'offre
alimentaire
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(2) Encourager l'accès à une
nourriture saine et abordable financièrement
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(3) Modifier l'environnement afin d'encourager
l'activité physique
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(4) Limiter l'exposition des enfants au
marketing
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b) Les outils
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(1) Les interventions de proximité et de
communauté
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(2) Le « nudging »
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(3) Le marketing social
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(4) La coopération avec l'industrie
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(a) Les chartes d'engagement volontaire de la
qualité nutritionnelle
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(b) L'Observatoire de la qualité de
l'alimentation
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(5) La réglementation
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(6) Les politiques sectorielles
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a) Les cibles
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3. Des politiques jouant sur les
déterminants socio-économiques
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1. Les limites de la responsabilité
individuelle
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E. SYSTÉMATISER L'EXPÉRIMENTATION
ET L'ÉVALUATION SCIENTIFIQUE DES INTERVENTIONS
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A. L'UTILITÉ D'UNE PRÉVENTION
PRÉCOCE
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I. LA NÉCESSAIRE MAIS DIFFICILE VOIE DE LA
PRÉVENTION
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QUATRIÈME PARTIE : L'ORGANISATION DE
LA RECHERCHE EN MATIÈRE D'OBÉSITÉ
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I. DE NOMBREUSES INITIATIVES AFIN
D'AMÉLIORER LA QUALITÉ DE LA RECHERCHE
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II. DES OBSTACLES PERSISTANTS À UNE
MEILLEURE RECHERCHE
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A. LES OBSTACLES COMMUNS À TOUTES LES
DISCIPLINES
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1. La multiplicité des financements
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2. Les limites de l'Agence nationale de la
recherche
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3. La multiplicité des
évaluations
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4. Un métier toujours pas assez
valorisé et soumis à une pression croissante
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5. Une réduction importante des fonctions
« support »
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6. L'illisibilité du paysage
français de l'enseignement supérieur et de la recherche encore
accrue par le grand emprunt
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1. La multiplicité des financements
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B. LES OBSTACLES SPÉCIFIQUES À LA
RECHERCHE EN MATIÈRE D'OBÉSITÉ
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A. LES OBSTACLES COMMUNS À TOUTES LES
DISCIPLINES
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I. DE NOMBREUSES INITIATIVES AFIN
D'AMÉLIORER LA QUALITÉ DE LA RECHERCHE
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CINQUIÈME PARTIE : LES
PROPOSITIONS
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I. METTRE EN APPLICATION LES RECOMMANDATIONS
FAITES DANS LES NOMBREUX RAPPORTS DÉJÀ PUBLIÉS SUR LA
QUESTION DE L'OBÉSITÉ
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II. RÉDUIRE LES INÉGALITÉS
SOCIOCULTURELLES ET ENCOURAGER L'INSERTION SOCIALE DES CATÉGORIES
SOCIO-PROFESSIONNELLES LES MOINS ÉLEVÉES
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III. PRIVILÉGIER LES MESURES MODIFIANT
L'ENVIRON-NEMENT
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IV. ELABORER UN PLAN DE PRÉVENTION
REPOSANT SUR CINQ PILIERS : UNE GOUVERNANCE NATIONALE
INTER-MINISTÉRIELLE, UN COMITÉ SCIENTIFIQUE, DES MESSAGES SUR LES
SYSTÈMES DE REPRÉSENTATION, DES ACTIONS LOCALES EN DIRECTION DES
POPULATIONS À RISQUE ET UNE ÉVALUATION SYSTÉMATIQUE ET
RÉGULIÈRE DE TOUTES LES MESURES PRISES
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1. Instaurer une gouvernance nationale
interministérielle
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2. Créer un comité scientifique
visant à recenser les acquis scientifiques à prendre en compte
dans l'élaboration d'un plan global de lutte contre
l'obésité
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3. Favoriser l'élaboration de normes
sociales favorables à la santé en influençant les
systèmes de représentation
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4. Cibler la prévention sur les
populations à risque au niveau local
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5. Evaluer systématiquement et
régulièrement les mesures prises
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1. Instaurer une gouvernance nationale
interministérielle
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V. PROMOUVOIR LA DIVERSITÉ
CORPORELLE
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VI. RÉGLEMENTER LES RÉGIMES
AMAIGRISSANTS
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VII. DÉPISTER SYSTÉMATIQUEMENT
L'ADIPOSITÉ VISCÉRALE
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VIII. DÉVELOPPER LA PRÉVENTION
PRÉCOCE
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IX. ELARGIR LES DOMAINES DE RECHERCHE SUR
L'OBÉSITÉ
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X. ELABORER UNE PROPOSITION DE LOI VISANT
À PROMOUVOIR UNE FRANCE ACTIVE QUI S'ALIMENTE SAINEMENT
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I. METTRE EN APPLICATION LES RECOMMANDATIONS
FAITES DANS LES NOMBREUX RAPPORTS DÉJÀ PUBLIÉS SUR LA
QUESTION DE L'OBÉSITÉ
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CONCLUSION
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ANNEXE - PERSONNES AUDITIONNÉES