Rapport n° 307 (2009-2010) de M. Jean-Pierre DOOR, député et Mme Marie-Christine BLANDIN , sénatrice, fait au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, déposé le 19 février 2010
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SAISINE
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INTRODUCTION
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PREMIERE PARTIE : L'INQUIÉTUDE
CAUSÉE PAR L'APPARITION D'UN VIRUS MUTANT
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DEUXIÈME PARTIE : LA RÉPONSE DES
POUVOIRS PUBLICS
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I. LE PROCESSUS DÉCISIONNEL
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A - LE RÔLE MAJEUR DE L'OMS DANS LA
DÉFINITION D'UNE PANDÉMIE
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B - EN EUROPE, DEUX ORGANISMES JOUENT UN
ROLE PARTICULIER
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C - EN FRANCE, LA GESTION DE LA
PANDÉMIE RELÈVE D'UN PILOTAGE INTERMINISTÉRIEL
RELATIVEMENT COMPLEXE
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A - LE RÔLE MAJEUR DE L'OMS DANS LA
DÉFINITION D'UNE PANDÉMIE
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II - L'EVALUATION DE LA SITUATION :
LE RÔLE DE LA VEILLE ET DE LA SURVEILLANCE SANITAIRES
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III - LA MISE EN PLACE D'UNE POLITIQUE DE
PRÉVENTION
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A - LES ÉTAPES NÉCESSAIRES
À LA PRÉPARATION D'UN NOUVEAU VACCIN
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B. LES COMMANDES PUBLIQUES
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C - LA MISE EN PLACE DE LA VACCINATION
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A - LES ÉTAPES NÉCESSAIRES
À LA PRÉPARATION D'UN NOUVEAU VACCIN
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IV - L'APPLICATION DE CETTE POLITIQUE DANS
L'OUTRE-MER FRANÇAIS
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A - LA SITUATION À LA
RÉUNION
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1. La gestion de la crise a relevé du
Préfet
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2. La veille et la surveillance sanitaires se sont
déroulées comme en métropole.
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3. Comme en métropole, les soins ont
été organisés en deux phases, mais ont concerné
plus de personnes
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4. La vaccination est organisée depuis
octobre de la même façon qu'en métropole.
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5. Les leçons que tirent les
Réunionnais de l'ensemble de cette période sont
particulièrement intéressantes.
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1. La gestion de la crise a relevé du
Préfet
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B - LA SITUATION EN GUYANE
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A - LA SITUATION À LA
RÉUNION
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I. LE PROCESSUS DÉCISIONNEL
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TROISIEME PARTIE : LA NECESSAIRE PRISE EN
COMPTE D'INTERROGATIONS LEGITIMES
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I - LES TECHNIQUES DE FABRICATION DES
VACCINS GARANTISSENT-ELLES LEUR FIABILITE ?
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II. L'INFORMATION DISPONIBLE SUR LES VACCINS
EST-ELLE SUFFISANTE ?
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III. PEUT-ON SE PASSER DES ADJUVANTS ET DES
CONSERVATEURS ?
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IV. FAUT-IL CRAINDRE LE SYNDROME DE GUILLAIN
BARRE ?
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V. FALLAIT-IL PASSER DES COMMANDES AUSSI
IMPORTANTES ?
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I - LES TECHNIQUES DE FABRICATION DES
VACCINS GARANTISSENT-ELLES LEUR FIABILITE ?
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QUATRIEME PARTIE : LA GESTION SOCIETALE D'UNE
CRISE SANITAIRE DONT L'AMPLEUR ETAIT INCONNUE : VERS UNE NOUVELLE APPROCHE
DE LA POLITIQUE DE SANTE PUBLIQUE ET DU DEBAT PUBLIC
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I. EVALUER SEREINEMENT LA PREMIERE EXPERIENCE DE
LUTTE CONTRE UNE PANDEMIE
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A - LES MESURES PRISES LORS DE LA
PREMIÈRE ÉTAPE N'ONT PAS ÉTÉ, A L'ÉPOQUE,
CRITIQUÉES
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B. LA DEUXIÈME PHASE DEVRA ÊTRE
ANALYSÉE AVEC SOIN
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C. LE RETOUR À LA NORMALE FOURNIT
L'OCCASION DE DRESSER UN BILAN ET DE PRENDRE DES DISPOSITIONS POUR
L'AVENIR
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1. Le retour à des modes de gestion
habituels est survenu peu de temps après le franchissement du pic de
pandémie
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2. C'est aussi le temps du bilan et des
interrogations sur la nature des choix effectués
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a) Les comparaisons internationales
suggèrent que l'éventail des solutions possibles était
très large
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b) Ne faudrait-il pas préciser le plan
pandémie, et envisager des phases intermédiaires moins
drastiques ?
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c) N'aurait-il pas fallu confier un
rôle plus important au ministère de la Santé dans le
pilotage de la crise ?
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a) Les comparaisons internationales
suggèrent que l'éventail des solutions possibles était
très large
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1. Le retour à des modes de gestion
habituels est survenu peu de temps après le franchissement du pic de
pandémie
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A - LES MESURES PRISES LORS DE LA
PREMIÈRE ÉTAPE N'ONT PAS ÉTÉ, A L'ÉPOQUE,
CRITIQUÉES
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II. GARANTIR LA TRANSPARENCE DES DECISIONS ET DE
LA GOUVERNANCE DE LA CRISE
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A. LE DEBAT SUR LA TRANSPARENCE DES CONTRATS
PASSES ENTRE L'ETAT ET LES LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES
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B. LE DÉBAT SUR LES CONFLITS
D'INTÉRÊTS ÉVENTUELS DES EXPERTS EMPLOYÉS PAR LES
DÉCIDEURS.
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A. LE DEBAT SUR LA TRANSPARENCE DES CONTRATS
PASSES ENTRE L'ETAT ET LES LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES
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III - S'INTERROGER SUR L'ACCEPTABILITE
DES CHOIX DE SANTE PUBLIQUE
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A - LA SOCIÉTÉ A
ÉVOLUÉ DANS SES ATTENTES ET SA MANIÈRE DE
COMMUNIQUER
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B - LES MODES DE GESTION PUBLIQUE ET DE
COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE DOIVENT S'ADAPTER À CETTE
ÉVOLUTION
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C. L'ORGANISATION DE DEBATS CITOYENS PERMETTRAIT
DE MIEUX DEFINIR CE QUE DEVRAIT ÊTRE LA POLITIQUE DE SANTÉ
PUBLIQUE
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A - LA SOCIÉTÉ A
ÉVOLUÉ DANS SES ATTENTES ET SA MANIÈRE DE
COMMUNIQUER
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I. EVALUER SEREINEMENT LA PREMIERE EXPERIENCE DE
LUTTE CONTRE UNE PANDEMIE
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CINQUIEME PARTIE : L'ACTION DES INSTITUTS DE
RECHERCHE
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SIXIEME PARTIE: LA SITUATION AUX ETATS-UNIS
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I. LA RÉPARTITION DES COMPÉTENCES
ENTRE LA FÉDÉRATION ET LES ETATS FÉDÉRÉS
OBLIGE LES ORGANES FÉDÉRAUX DES ETATS-UNIS À FAIRE PREUVE
DE CONVICTION ET DE PERSUASION
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A - LE ROLE DE L'ETAT FEDERAL EST PAR DEFINITION
LIMITE
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B - LES DECLARATIONS DU PRESIDENT DES
ETATS-UNIS ONT ESSENTIELLEMENT UN EFFET MEDIATIQUE OU PUREMENT ADMINISTRATIF.
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C - L'ETAT FEDERAL S'APPUIE NEANMOINS SUR UN
RESEAU D'INSTITUTIONS EXTREMEMENT PUISSANT
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D - L'ORGANISATION DE LA CHAINE DE
COMMANDEMENT EST ESSENTIELLE
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E - LES ORGANES FEDERAUX DOIVENT CONVAINCRE
LES ETATS ET LES COMTES DE LA PERTINENCE DE LEURS RECOMMANDATIONS ET DE LEURS
ACTIONS.
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A - LE ROLE DE L'ETAT FEDERAL EST PAR DEFINITION
LIMITE
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II - LA COMMUNICATION EST UN ÉLÉMENT
FONDAMENTAL DE L'EFFICACITÉ DE CE SYSTÈME
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III - LA DYNAMIQUE DE LA PANDÉMIE N'A PAS
ÉTÉ SEMBLABLE AUX ETATS-UNIS ET EN FRANCE, MAIS LE CONTEXTE DANS
LEQUEL LES POUVOIRS PUBLICS ONT DU PRENDRE DES DÉCISIONS EST TRÈS
PROCHE
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A - LA PANDÉMIE A ETE BEAUCOUP PLUS
PRÉCOCE, ET S'EST DÉJÀ DÉVELOPPÉE EN DEUX
VAGUES
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B - LE PRECEDENT DE LA GRIPPE AVIAIRE A JOUE
UN ROLE CONSIDERABLE DANS LE PROCESSUS DECISIONNEL
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C - LES DECISIONS FONDAMENTALES DES POUVOIRS
PUBLICS ONT ETE PRISES DANS LE MEME CLIMAT D'INCERTITUDE QU'EN FRANCE.
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D - IL EST INDISPENSABLE D'ETABLIR
L'HISTORIQUE DES DECISIONS ET DE LES REPLACER DANS LEUR CONTEXTE TEMPOREL POUR
EVALUER LEUR PERTINENCE
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E - LES FINANCEMENTS MIS EN OEUVRE AU NIVEAU
NATIONAL SONT PRESQUE SEMBLABLES QUAND ON LES RAPPORTE A L'IMPORTANCE RELATIVE
DES DEUX POPULATIONS
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F - UNE MISE A DISPOSITION DES VACCINS PLUS
TARDIVE QUE PREVU
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A - LA PANDÉMIE A ETE BEAUCOUP PLUS
PRÉCOCE, ET S'EST DÉJÀ DÉVELOPPÉE EN DEUX
VAGUES
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IV. PLUSIEURS CHOIX SEMBLABLES ONT
ÉTÉ FAITS DANS LA GESTION DE LA MALADIE
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V LE CHOIX DES VACCINS A RÉPONDU À
D'AUTRES CRITÈRES QU'EN FRANCE.
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A - LE CHOIX FONDAMENTAL DE VACCINS SANS
ADJUVANTS
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B - LES ETATS-UNIS N'ONT CEPENDANT PAS DE
PREVENTION SANITAIRE A PRIORI CONTRE LES ADJUVANTS.
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C - LES ETATS-UNIS ONT EN FAIT CONTACTE LES
PRODUCTEURS DE VACCIN AVEC QUI ILS TRAVAILLENT REGULIEREMENT LORS DE LA GRIPPE
SAISONNIERE.
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D - LES PRODUITS SERVANT A FABRIQUER LES
VACCINS ONT ÉTÉ STOCKES EN VRAC, CE QUI PERMET DE LES CONSERVER
PLUS LONGTEMPS, OU DE PRÉVOIR LEUR RÉUTILISATION EN PLURIVALENTS,
ET D'ÉVITER DE LES REVENDRE
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E - UN VACCIN EN SPRAY CONNAIT UN SUCCES
IMPORTANT
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A - LE CHOIX FONDAMENTAL DE VACCINS SANS
ADJUVANTS
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VI - DES MODES DE VACCINATION BEAUCOUP PLUS
DIVERS
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VII. LA RECHERCHE DE NOUVEAUX VACCINS ET DE
NOUVEAUX MÉDICAMENTS ANTIVIRAUX : ESPOIRS ET
RÉALITÉS
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A - L'ESPOIR D'UN VACCIN UNIVERSEL,
PLURIVALENT, VALABLE PLUSIEURS ANNEES
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B - LA CULTURE CELLULAIRE EST DE PLUS EN PLUS
ETUDIEE EN COMPLEMENT DE LA CULTURE SUR OEUFS
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C - LA RECHERCHE DE NOUVEAUX VACCINS ET DE
NOUVEAUX ANTI-VIRAUX
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D - LA MISE AU POINT DE TESTS PLUS RAPIDES,
TOUT EN PRESERVANT LEUR FIABILITE
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A - L'ESPOIR D'UN VACCIN UNIVERSEL,
PLURIVALENT, VALABLE PLUSIEURS ANNEES
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VIII - L'EXPÉRIENCE FRANÇAISE
EST ÉTUDIÉE AVEC INTÉRÊT
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A - LES PRÉOCCUPATIONS DES MEDIA SONT
DE PLUS EN PLUS SEMBLABLES, DU FAIT DE LA RAPIDITÉ DE TRANSMISSION DES
INFORMATIONS
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B - L'EXISTENCE DE CHOIX DIFFÉRENTS
DONNE PLUS DE LATITUDE A UN ETAT POUR DÉCIDER D'INFLEXIONS DE SA
POLITIQUE SI LE CONTEXTE ÉVOLUAIT
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C - DES COOPÉRATIONS INSTITUTIONNELLES
EXISTENT ENTRE FRANÇAIS ET AMÉRICAINS
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A - LES PRÉOCCUPATIONS DES MEDIA SONT
DE PLUS EN PLUS SEMBLABLES, DU FAIT DE LA RAPIDITÉ DE TRANSMISSION DES
INFORMATIONS
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IX - LES FRANÇAIS AUX ETATS-UNIS ET LA
VACCINATION
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X. CONCLUSIONS PARTIELLES
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I. LA RÉPARTITION DES COMPÉTENCES
ENTRE LA FÉDÉRATION ET LES ETATS FÉDÉRÉS
OBLIGE LES ORGANES FÉDÉRAUX DES ETATS-UNIS À FAIRE PREUVE
DE CONVICTION ET DE PERSUASION
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CONCLUSION GENERALE