X. CONCLUSIONS PARTIELLES
Dans un pays fédéral où la compétence en matière de santé repose largement sur les Etats fédérés, les institutions fédérales n'ont véritablement d'influence que si elles parviennent à persuader les Etats et les collectivités locales -les comtés- de suivre leurs recommandations. Le succès de toute politique en dépend. D'autant plus que les solutions sanitaires sont dans de nombreux domaines d'ordre privé, portées par les assurances.
Les choix publics sont en conséquence expliqués de manière différente, de façon à emporter la conviction et l'adhésion.
Dans un pays où les media ont un rôle essentiel, la communication est particulièrement élaborée. Elle résulte d'équipes beaucoup plus nombreuses qu'en France, et d'une approche systématique d'anticipation des réactions de la population. Le message public est davantage travaillé, et passe par des canaux encore inutilisés en France, tels Facebook et Twitter.
Ne faudrait-il pas s'inspirer de cette méthode en France ? Ne faudrait-il pas par ailleurs, à l'image des Etats-Unis, mieux coordonner les structures françaises chargées de piloter la politique publique en cas de pandémie ? Ne faudrait-il pas, enfin, envisager des recherches davantage partagées, ce qui avait été le cas lors de la grippe aviaire ?