2. Le 25 octobre 2009 : le Président proclame l'état d'urgence sanitaire aux Etats-Unis
Cette proclamation du Président Barack Obama intervient à un moment où la grippe H1N1 a entraîné, depuis le printemps, plus de 1.000 morts aux Etats-Unis (contre plus de 5000 à l'échelle mondiale). 46 Etats sont atteints, et les cas signalés concernent des millions de personnes, alors que les vaccins ne sont pas aussi disponibles que prévu. Ce même jour, 16,1 millions de doses de vaccin étaient prêtes à être livrées. Ce nombre devait atteindre fin octobre 30 millions au lieu des 40 millions prévus initialement, selon les CDC (en juillet, les autorités avaient envisagé que 120 millions de doses seraient disponibles en octobre).
Pour le Président des Etats-Unis, "la rapide augmentation des cas à travers le pays risque de submerger les services de santé. En identifiant rapidement le virus, en mettant en oeuvre des mesures de santé publique, en informant les professionnels de santé et le public et en mettant au point une vaccination efficace, nous avons pris des mesures énergiques pour réduire l'impact de la pandémie et protéger la santé de nos citoyens".
La déclaration, qui qualifie la situation "d'urgence nationale" renforce les capacités des centres médicaux à gérer l'afflux de patients atteints par le virus, en leur permettant de mettre en place des opérations d'urgence sans se conformer à certaines exigences administratives fédérales.
Cette mesure permet également de permettre aux personnes qui relèvent des programmes Medicare (les plus de 65 ans) et Medicaid (patients à faibles revenus) de pouvoir être vaccinées sans condition.
La Maison Blanche la présente comme « pro-active », et comme une décision semblable à une déclaration d'état de catastrophe comme en cas d'ouragan.