2. Mais dans la réalité, le patient n'aura pas la possibilité de choisir son vaccin
S'il est européen, il n'aura accès qu'aux vaccins autorisés en Europe, et donc essentiellement à l'un des vaccins adjuvantés. S'il est américain, il sait que son vaccin ne comportera pas d'adjuvant et qu'il peut choisir le vaccin en spray nasal.
S'il appartient à une catégorie prioritaire, il pourra éventuellement demander un vaccin sans adjuvant si celui-ci est prévu pour cette catégorie.
S'il appartient à la majeure partie de la population, il n'aura de fait aucun choix. Le vaccin qui lui sera administré sera celui disponible au centre de vaccination.
C'est l'une des sources potentielles de l'agressivité que l'on rencontre à l'égard de la vaccination dans une société où le consommateur est habitué à effectuer lui-même des choix, et où le patient entend partager la décision thérapeutique.
Au-delà des préoccupations sanitaires, le citoyen est aussi un contribuable, et le choix des livraisons du Pandemrix en 10 doses, provoquant du gâchis a été dénoncé, d'autant que le mélange par le praticien, sur place, appelait le contesté additif Thiomersal.