Rapport d'information n° 503 (2009-2010) de MM. François TRUCY et Didier BOULAUD , fait au nom de la commission des affaires étrangères et de la commission des finances, déposé le 26 mai 2010
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I. LA POLITIQUE IMMOBILIÈRE DU
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE EN PERSPECTIVE
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A. UN PATRIMOINE IMMOBILIER AUX FORTES
SPÉCIFICITÉS
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1. Un patrimoine considérable et
hétérogène, évalué à environ
16 milliards d'euros
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2. Des dépenses de plus d'un milliard
d'euros par an, dont 100 millions d'euros pour le logement familial
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3. Un patrimoine en évolution du fait des
mesures de restructurations
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a) Le ministère de la défense est
engagé depuis plus de vingt ans dans les restructurations
territoriales
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b) La politique des cessions
immobilières : des contraintes particulières, mais un
régime dérogatoire de retour de recettes
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c) Des cessions de moins de 100 millions d'euros
par an jusqu'à présent
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d) Les biens susceptibles d'être
vendus : quel produit potentiel ?
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a) Le ministère de la défense est
engagé depuis plus de vingt ans dans les restructurations
territoriales
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1. Un patrimoine considérable et
hétérogène, évalué à environ
16 milliards d'euros
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B. LA CONDUITE DE LA POLITIQUE
IMMOBILIÈRE DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE : DES
OUTILS REMANIÉS
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A. UN PATRIMOINE IMMOBILIER AUX FORTES
SPÉCIFICITÉS
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II. L'AMPLIFICATION ET
L'ACCÉLÉRATION DE LA POLITIQUE DE CESSIONS
IMMOBILIÈRES : UN OBJECTIF CONTRARIÉ
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A. UN OBJECTIF AMBITIEUX : PRÈS DE 2
MILLIARDS D'EUROS DE RESSOURCES IMMOBILIÈRES DE 2009 À
2011
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1. Les ressources exceptionnelles : un apport
significatif dans l'architecture financière de la loi de
programmation
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2. Les ressources immobilières :
près de 2 milliards d'euros initialement attendus
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3. Des produits de cessions qui doivent revenir
intégralement au ministère de la défense
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4. Les adaptations du régime du compte
d'affectation spéciale par la loi de finances initiale pour 2010
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1. Les ressources exceptionnelles : un apport
significatif dans l'architecture financière de la loi de
programmation
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B. UN DISPOSITIF REPOSANT ESSENTIELLEMENT SUR LA
CESSION DES EMPRISES PARISIENNES
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C. UNE RÉALISATION CONTRARIÉE
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1. L'achat anticipé de l'immobilier
parisien par une société de portage : un processus
infructueux
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a) Depuis le début, un désaccord
apparent entre le ministère de la défense et le ministère
du budget
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(1) Selon le ministère de la défense
: céder les biens à une filiale commune de la Caisse des
dépôts et de la Sovafim, pour que le ministère de la
défense dispose des recettes dès que possible
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(2) Selon le ministère du budget :
éviter le recours à une société de portage, qui
pourrait conduire à « brader » les biens
concernés
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b) L'abandon du projet de société de
portage
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a) Depuis le début, un désaccord
apparent entre le ministère de la défense et le ministère
du budget
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2. La « valorisation » de
l'hôtel de la Marine : une mise en oeuvre
problématique
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3. Les cessions hors Paris : des perspectives
de recettes moindres que prévu
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1. L'achat anticipé de l'immobilier
parisien par une société de portage : un processus
infructueux
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D. QUELLES CONSÉQUENCES SUR LE FINANCEMENT
DE LA POLITIQUE IMMOBILIÈRE ?
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A. UN OBJECTIF AMBITIEUX : PRÈS DE 2
MILLIARDS D'EUROS DE RESSOURCES IMMOBILIÈRES DE 2009 À
2011
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III. LE REGROUPEMENT DES ADMINISTRATIONS
PARISIENNES SUR LE SITE DE BALARD
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A. L'ÉCONOMIE GÉNÉRALE DU
PROJET
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B. UN « CALIBRAGE » DU PROJET
QUI SUSCITE CERTAINES INTERROGATIONS
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1. Le Pentagone réunit 23 000 agents, mais
le « Main Building » du ministère de la défense
britannique seulement 3 300
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2. Le projet de « pôle
stratégique de Paris » consistait à réorganiser le
dispositif autour de l'îlot Saint-Germain (3 200 personnes)
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3. Le site de Balard : un site de 10 000 agents ou
deux sites de 5 000 agents ?
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4. Les interrogations du contrôle
général des armées sur la nécessité de
regrouper un aussi grand nombre d'agents
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5. Une décision qui s'explique au moins
partiellement par la volonté d'assurer le financement de la « bosse
programmatique »
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1. Le Pentagone réunit 23 000 agents, mais
le « Main Building » du ministère de la défense
britannique seulement 3 300
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C. DÈS LORS QUE L'ON VEUT RÉUNIR
PLUS DE 5 000 PERSONNES SUR UN SITE UNIQUE, LE CHOIX DE LA PARCELLE OUEST
DE BALARD SEMBLE JUSTIFIÉ
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1. Aucun des bâtiments actuels ne
convient
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2. Si l'on décide de construire de nouveaux
bâtiments, une quinzaine de sites sont envisageables à moins de 15
km du centre de Paris
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3. Le choix de la parcelle ouest du site de Balard
paraît pertinent malgré certains inconvénients
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4. Une sous-utilisation inévitable des
potentialités du site de Balard
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1. Aucun des bâtiments actuels ne
convient
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D. LA DÉCISION DE RECOURIR À UN
PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ : UNE VOLONTÉ D'ACCÉLÉRER
LA PROCÉDURE PLUS QUE DE RÉALISER DES ÉCONOMIES
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1. Les contrats de partenariat : une tentation
dangereuse pour les administrations, et en particulier pour le ministère
de la défense
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2. Les conditions juridiques de recours à
un contrat de partenariat semblent réunies, du fait de la
complexité du projet
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3. Un coût qui pourrait être de plus
de 2 milliards d'euros au prix actuels (services compris)
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4. Une raison essentielle du recours au PPP :
raccourcir les délais
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1. Les contrats de partenariat : une tentation
dangereuse pour les administrations, et en particulier pour le ministère
de la défense
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E. UN PROJET DONT LA PERTINENCE EST PLUS QUE
JAMAIS SUBORDONNÉE À LA CESSION DANS DE BONNES CONDITIONS DE
L'ÎLOT SAINT GERMAIN
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A. L'ÉCONOMIE GÉNÉRALE DU
PROJET