L'investissement des entreprises, clé d'une croissance durable

Rapport d'information n° 35 (2002-2003) de M. Joseph KERGUERIS , fait au nom de la délégation du Sénat pour la planification, déposé le 29 octobre 2002

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• INTRODUCTION
  
• PREMIÈRE PARTIE :
  
  LA RELATIVE LANGUEUR DE L'INVESTISSEMENT COMPROMET LA CROISSANCE
  
  • I. L'INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES EN FRANCE, UN FAIBLE DYNAMISME
    
    • A. LE PROFIL HÉSITANT DE L'INVESTISSEMENT PRODUCTIF FRANÇAIS
      
    • B. UNE TENDANCE PRÉOCCUPANTE
      
    • C. UN RÉEL RETARD DANS UNE PERSPECTIVE INTERNATIONALE
      
    • D. UN DOMAINE PARTICULIÈREMENT TOUCHÉ : LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
      
    • E. L'ATONIE DE L'INVESTISSEMENT EN CONSTRUCTION
      
  • II. UN FAIBLE RYTHME D'INVESTISSEMENT DÉFAVORABLE À LA CROISSANCE DE L'ÉCONOMIE FRANÇAISE
    
    • A. UNE DÉCOMPOSITION DES FACTEURS DE LA CROISSANCE SOULIGNE LE RÔLE DÉTERMINANT DE L'INVESTISSEMENT
      
    • B. LE RÉSULTAT D'UNE DÉCENNIE DE FAIBLE INVESTISSEMENT : UNE CROISSANCE POTENTIELLE PLUS FAIBLE EN EUROPE QU'AUX ETATS-UNIS
      
      • 1. Evaluations de la croissance potentielle :
        
      • 2. Une inflexion nécessaire de l'effort d'investissement :
        
    • C. LES LIENS POSITIFS ENTRE INVESTISSEMENT ET EMPLOI
      
  • III. LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN FRANCE NE PERMETTENT PAS DE COMPENSER LA FAIBLESSE DE L'INVESTISSEMENT INTERNE
    
    • A. LA FRANCE ACCUEILLE UN MONTANT ÉLEVÉ D'INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS
      
    • B. MAIS LE SOLDE NET DES FLUX D'INVESTISSEMENTS ENTRE LA FRANCE ET L'ÉTRANGER EST NÉGATIF
      
• DEUXIÈME PARTIE :
  
  L'APPORT DE LA THÉORIE ÉCONOMIQUE
  À LA CONNAISSANCE DES DÉTERMINANTS
  DE L'INVESTISSEMENT
  
  • I. LES DÉTERMINANTS TRADITIONNELS DE L'INVESTISSEMENT
    
    • A. LA DEMANDE ANTICIPÉE :
      
    • B. LE RÔLE DU COÛT DES FACTEURS DE PRODUCTION
      
    • C. LA PROFITABILITÉ
      
    • D. LES CONTRAINTES D'ACCÈS AU FINANCEMENT
      
  • II. MODÉLISATIONS DES COMPORTEMENTS D'INVESTISSEMENT
    
    • A. LE MODÈLE « ACCÉLÉRATEUR-PROFIT »
      
    • B. UNE FORMULATION ALTERNATIVE : LE Q DE TOBIN
      
  • III. LA FAIBLESSE DE L'INVESTISSEMENT DANS LA DÉCENNIE ÉCOULÉE RESTE, EN PARTIE, INEXPLIQUÉE PAR LES MODÈLES USUELS
    
    • A. UN INVESTISSEMENT RÉALISÉ PLUS FAIBLE QUE CELUI ANTICIPÉ
      
    • B. UN RENFORCEMENT DES CONTRAINTES FINANCIÈRES PESANT SUR LES ENTREPRISES ?
      
    • C. LE RÔLE DE L'INVESTISSEMENT EN CONSTRUCTION
      
• TROISIÈME PARTIE :
  
  POLITIQUES PUBLIQUES ET INVESTISSEMENT
  
  • I. PROMOUVOIR UN ENVIRONNEMENT MACROÉCONOMIQUE FAVORABLE À L'INVESTISSEMENT
    
    • A. DES TAUX D'INTÉRÊT BAS SONT FAVORABLES À L'INVESTISSEMENT
      
    • B. POUR UN ENVIRONNEMENT MACROÉCONOMIQUE STABLE
      
  • II. ADAPTER LA FISCALITÉ À L'INVESTISSEMENT
    
    • A. LE POIDS DE LA FISCALITÉ PESANT SUR LES INVESTISSEMENTS
      
    • B. LES MESURES DE RÉGULATION CONJONCTURELLE DE L'INVESTISSEMENT SEMBLENT PEU EFFICACES
      
    • C. DES MESURES INCITATIVES PERMANENTES PEUVENT, EN REVANCHE, ORIENTER L'INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES.
      
  • III. POUR UNE DÉPENSE PUBLIQUE PLUS FAVORABLE À L'INVESTISSEMENT GLOBAL
    
    • A. ALORS QUE LA DÉPENSE PUBLIQUE PEUT EXERCER UN EFFET D'ENTRAÎNEMENT SUR L'INVESTISSEMENT PRIVÉ,
      
    • B. LES « DÉPENSES D'INVESTISSEMENT PUBLIC » SONT EN DIMINUTION
      
    • C. ET L'ETAT A RÉDUIT SON EFFORT EN FAVEUR DE LA RECHERCHE PUBLIQUE
      
  • IV. FACILITER LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS
    
    • A. L'IMPÉRATIF D'UNE RÉPARTITION ÉQUILIBRÉE DE LA VALEUR AJOUTÉE
      
      • 1. Principales évolutions
        
      • 2. Eléments d'explication
        
    • B. FACILITER LE FINANCEMENT DES PME
      
    • C. POUR UN SOUTIEN EN FINANCEMENT DES ENTREPRISES INNOVANTES
      
  • V. PRENDRE EN COMPTE LA RELATION ENTRE FLEXIBILITÉ DES MARCHÉS ET INVESTISSEMENT
    
    • A. INTENSITÉ DE LA CONCURRENCE ET INVESTISSEMENT
      
    • B. MARCHÉ DU TRAVAIL ET INVESTISSEMENT
      
• QUATRIÈME PARTIE :
  
  LES PHÉNOMÈNES DE SURINVESTISSEMENT
  
  • I. LES ÉPISODES RÉCENTS DE SURINVESTISSEMENT : JAPON, ETATS-UNIS, EUROPE :
    
    • A. UN PRÉCÉDENT PRÉOCCUPANT : LE CAS JAPONAIS :
      
    • B. SYMPTÔMES DU SURINVESTISSEMENT AMÉRICAIN :
      
    • C. SURINVESTISSEMENTS SECTORIELS : LE CAS DES TÉLÉ-COMMUNICATIONS :
      
      • 1. Une croissance des capacités de production sans lien avec la progression de la demande :
        
      • 2. Les stratégies d'internationalisation ont eu un coût élevé :
        
      • 3. La vente des licences UMTS, facteur déclenchant de la crise des télécoms ?
        
      • 4. Le financement de ces investissements a précipité le lourd endettement du secteur :
        
  • II. ELÉMENTS D'INTERPRÉTATION :
    
    • A. LE PROBLÈME DE LA FORMATION DES ANTICIPATIONS :
      
      • 1. Anticiper la demande pour des produits nouveaux est un exercice difficile :
        
      • 2. Un pari sur la recomposition à venir du marché :
        
    • B. LE RÔLE DES FACTEURS FINANCIERS :
      
      • 1. Influence des cours de Bourse sur l'investissement des entreprises :
        
      • 2. Le surinvestissement est favorisé par une politique monétaire peu restrictive :
        
    • C. INTERPRÉTATION DU SURINVESTISSEMENT PAR LA THÉORIE DES CYCLES ÉCONOMIQUES :
      
  • III. QUELLES RÉPONSES DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE ?
    
    • A. OUTILS DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE À LA DISPOSITION DES AUTORITÉS MONÉTAIRES :
      
      • 1. L'arme des taux d'intérêt
        
      • 2. Des réponses plus ciblées
        
    • B. DIFFICULTÉS DE MISE EN oeUVRE DE CES INSTRUMENTS DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE :
      
      • 1. Les régulateurs sont-ils légitimes ?
        
      • 2. Les marchés sont-ils parfaits ?
        
• CONCLUSION
  
• PRINCIPALES OBSERVATIONS DU RAPPORT
  
• BIBLIOGRAPHIE
  
• ANNEXE 1 :
  
  COMPTE-RENDU DE L'AUDITION DE M. BRUNO CRÉPON,
  ADMINISTRATEUR DE L'INSEE, LE 5 JUIN 2002
  
• ANNEXE 2 :
  
  COMPTE-RENDU DE L'AUDITION DE
  M. CHRISTOPHE RUDELLE, ET DE MME LUCILE SIMON, CONSULTANTS AU BIPE, SPÉCIALISÉS DANS LE SECTEUR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS (23 JUILLET 2002).
  
• ANNEXE 3 :
  
  COMPTE-RENDU DE L'AUDITION DU 10 SEPTEMBRE 2002,
  DE MME FRANÇOISE GRI, PDG D'IBM FRANCE,
  ET DE M. JEAN-PATRICE SAVEREUX, DIRECTEUR DES RELATIONS EXTÉRIEURES D'IBM FRANCE
  
• ANNEXE 4
  
  
  LES DÉTERMINANTS DE L'INVESTISSEMENT
  
• INTRODUCTION
  
• CHAPITRE 1
  
• PRÉSENTATION GÉNÉRALE ET PRINCIPAUX RÉSULTATS DE L'ÉTUDE
  
  • I. 1. L'ÉVOLUTION RÉCENTE DE L'INVESTISSEMENT EN FRANCE
    
  • II. 2. LES TENDANCES LONGUES DE L'INVESTISSEMENT EN FRANCE
    
    • A. 1. L'EXAMEN DES TENDANCES LONGUES NE SUGGÈRE PAS À PREMIÈRE VUE UN RETARD D'INVESTISSEMENT EN FRANCE.
      
    • B. 2. LE CONSTAT EST ANALOGUE POUR LE TAUX D'INVESTISSEMENT (INVESTISSEMENT EN VALEUR RAPPORTÉ À LA VALEUR AJOUTÉE).
      
    • C. 3. LE CONSTAT DIFFÈRE LÉGÈREMENT SI L'ON EXAMINE LE TAUX DE CROISSANCE DU STOCK NET DE CAPITAL PRODUCTIF (SELON LES CALCULS DES COMPTES NATIONAUX).
      
  • III. 3. LA POSITION DE LA FRANCE VIS À VIS DES AUTRES PAYS ÉTUDIÉS
    
    • A. 1. LE TAUX D'INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES FRANÇAISES VIENT DE RETROUVER LE NIVEAU DES GRANDS PAYS INDUSTRIALISÉS
      
    • B. 2. DES SIMILITUDES DANS LA RÉACTION DE L'INVESTISSEMENT À LA CROISSANCE...
      
    • C. 3. ...MAIS LA TENDANCE LONGUE DU VOLUME DE L'INVESTISSEMENT EST PLUS FAIBLE EN FRANCE
      
    • D. 4. LE RÔLE DES CONTRAINTES FINANCIÈRES DANS LA DÉCISION D'INVESTISSEMENT EST FORTE DANS TOUS LES PAYS, MAIS IL EST DIFFICILE DE PORTER UN DIAGNOSTIC SUR LE POIDS RELATIF DE CES CONTRAINTES SELON LE PAYS.
      
  • IV. 4. LES FLUX D'INVESTISSEMENTS ENTRE LA FRANCE ET L'ÉTRANGER
    
  • V. 5. UN RETARD FRANÇAIS DE L'INVESTISSEMENT DANS LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
    
  • VI. 6. LES ENJEUX D'UNE POLITIQUE DE L'INVESTISSEMENT
    
    • A. 1. LES DÉBATS SUR LA CROISSANCE POTENTIELLE
      
    • B. 2. LES ORIENTATIONS POSSIBLES D'UNE POLITIQUE DE L'INVESTISSEMENT
      
    • C. A. L'IMPORTANCE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
      
    • D. B. LE RÔLE ESSENTIEL DE LA PROFITABILITÉ
      
    • E. C. UNE POLITIQUE MACROÉCONOMIQUE ADAPTÉE
      
    • F. D. LES POLITIQUES STRUCTURELLES
      
• CHAPITRE 2
  
• L'INVESTISSEMENT : DÉFINITION ET CONCEPT
  
  • I. 1. LA FBCF : UNE CONCEPTION LIMITATIVE DE L'INVESTISSEMENT
    
  • II. 2. LES DIFFÉRENTS SECTEURS INVESTISSEURS
    
• CHAPITRE 3
  
• LES DÉTERMINANTS DE L'INVESTISSEMENT PRODUCTIF
  
  • I. 1. LE MODÈLE NÉO-CLASSIQUE PUR
    
  • II. 2. LE MODÈLE DE L'ACCÉLÉRATEUR SIMPLE
    
  • III. 3. LE MODÈLE ACCÉLÉRATEUR PROFIT
    
  • IV. 4. LE Q DE TOBIN
    
• CHAPITRE 4
  
• L'INVESTISSEMENT PRODUCTIF EN FRANCE
  
  • I. 1. EVOLUTION DE L'INVESTISSEMENT DE 1970 À 2001
    
  • II. 2. LA DYNAMIQUE DE L'INVESTISSEMENT S'EXPLIQUE PAR LES DÉTERMINANTS CLASSIQUES
    
    • A. UN PROBLÈME SPÉCIFIQUE DE L'INVESTISSEMENT EN CONSTRUCTION
      
    • B. L'ACTIVITÉ EST UN DÉTERMINANT MAJEUR...
      
    • D. ... MAIS LA PROFITABILITÉ AUSSI
      
    • E. UN TAUX D'AUTOFINANCEMENT DE L'INVESTISSEMENT FIXE ÉLEVÉ DANS LES ANNÉES 1990
      
  • III. 3. A LA RECHERCHE DES DÉTERMINANTS DE L'INVESTISSEMENT : LE RÔLE DES CONTRAINTES FINANCIÈRES
    
    • A. LES MODÈLES « ACCÉLÉRATEUR-PROFIT »
      
    • B. DES CONTRAINTES DE FINANCEMENT PLUS FORTES POUR LES PETITES ENTREPRISES
      
    • C. LE CANAL DU CRÉDIT SUR LES PETITES ENTREPRISES
      
• CHAPITRE 5
  
• L'INVESTISSEMENT PRODUCTIF EN ALLEMAGNE
  
  • I. 1. EVOLUTION DE L'INVESTISSEMENT PRODUCTIF DE 1970 À 2001
    
  • II. 2. LA PROFITABILITÉ ET L'INVESTISSEMENT
    
  • III. 3. L'INFLUENCE DU MARCHÉ EXTÉRIEUR
    
  • IV. 4. ANALYSES EMPIRIQUES EN ALLEMAGNE SUR L'INFLUENCE DES TAUX D'INTÉRÊT
    
• CHAPITRE 6
  
• EVOLUTION DE L'INVESTISSEMENT PRODUCTIF AU ROYAUME-UNI
  
  • I. 1. CYCLES DE L'INVESTISSEMENT PRODUCTIF ET CYCLES ÉCONOMIQUES
    
  • II. 2. LA FAIBLESSE DE L'INVESTISSEMENT PRODUCTIF AU DÉBUT DES ANNÉES 1990 : QUELS FACTEURS EXPLICATIFS ?
    
  • III. 3. ANALYSE THÉORIQUE ET EMPIRIQUE DE L'INVESTISSEMENT PRODUCTIF
    
    • A. L'APPROCHE PAR LE Q DE TOBIN
      
• CHAPITRE 7
  
• EVOLUTION DE L'INVESTISSEMENT PRODUCTIF AUX ETATS-UNIS
  
  • I. 1. LE BOOM DES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION
    
  • II. 2. LA CRISE IMMOBILIÈRE DATE DU DÉBUT DES ANNÉES 1980
    
  • III. 3. LA PROFITABILITÉ S'AMÉLIORE EN 1992
    
  • IV. 4. LES ANALYSES QUANTITATIVES DOIVENT PRENDRE EN COMPTE L'EFFET DES TIC
    
• BIBLIOGRAPHIE