Vendredi 28 décembre 2018, le Président de la République a promulgué la loi n° 2018-1317 de finances pour 2019.
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Éléments clés
- /dossier-legislatif/pjlf2019.html
- Comprendre les enjeux
- Les enjeux du projet de loi de finances pour 2019 en vidéo
- La vidéo explicative "La loi de finances : comment ça marche ?"
- La liste des rapporteurs spéciaux et rapporteurs pour avis (PDF - 490 Ko)
- Les rapports budgétaires et rapports pour avis
- Les amendements déposés (première lecture)
- Récapitulatif des missions et programmes adoptés par le Sénat
- L'examen des crédits des missions par la commission des finances
- Le calendrier de l'examen en séance publique
- Les travaux de la commission des finances
- Les travaux des autres commissions
- Les communiqués de presse
- Les lois de finances en quelques mots
- Contact
Les étapes de la discussion
Promulgation de la loi (28 décembre 2018)
Vendredi 28 décembre 2018, le Président de la République a promulgué la loi n° 2018-1317 de finances pour 2019. Elle est parue au Journal officiel n° 302 du 30 décembre 2018.
Lecture définitive à l'Assemblée nationale (20 décembre 2018)
Jeudi 20 décembre 2018, l'Assemblée nationale a adopté définitivement le projet de loi de finances pour 2019.
Nouvelle lecture au Sénat (19 décembre 2018)
Mercredi 19 décembre 2018, le Sénat a adopté, par 188 voix contre 23 (voir le résultat du scrutin public), une motion tendant à opposer la question préalable en nouvelle lecture sur le projet de loi de finances pour 2019. En conséquence, il n’a pas adopté le projet de loi.
Cette motion a été présentée, au nom de la commission des finances, par son rapporteur général Albéric DE MONTGOLFIER, qui estime que de nombreuses divergences demeurent entre l’Assemblée nationale et le Sénat et que l’examen en nouvelle lecture de l’ensemble des articles restant en discussion ne conduirait vraisemblablement ni l’Assemblée nationale ni le Gouvernement à revenir sur leurs positions. Ces divergences portent notamment sur :
- le redressement des comptes publics ;
- le rétablissement par l’Assemblée nationale de la suppression de l’exonération de taxe spéciale sur les conventions d’assurance sur les garanties décès des contrats d’assurance emprunteurs et de la définition des locaux industriels pour la détermination de leur valeur locative, auxquelles le Sénat s’était opposé ;
- la suppression par l’Assemblée des propositions du Sénat de relever le plafond du quotient familial, de maintenir le prêt à taux zéro pour l’acquisition de logements neufs sur l’ensemble du territoire, d’exonérer de fiscalité les sommes misées dans le cadre du loto du patrimoine ou encore de publier, en annexe de chaque projet de loi de finances, le code source informatique correspondant aux dispositions fiscales proposées ;
- le mécanisme de lutte contre les opérations d'"arbitrage de dividendes", introduit par le Sénat et repris en partie par l’Assemblée nationale mais "vidé de l’essentiel de sa portée, avec la suppression de son volet relatif aux instruments financiers et de son volet "externe", qui concerne les cessions temporaires d’actions, au moment du versement du dividende, à un résident d’un pays lié à la France par une convention fiscale prévoyant une retenue à la source de 0 %" ;
- les crédits des missions "Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurale", "Cohésion des territoires", "Écologie, développement et mobilité durables", "Immigration, asile et intégration", "Sécurités" et "Sport, jeunesse et vie associative".
Examen en commission au Sénat (19 décembre 2018)
Mercredi 19 décembre 2018, la commission des finances a examiné, en nouvelle lecture, le rapport d'Albéric de MONTGOLFIER, rapporteur général, sur le projet de loi de finances pour 2019.
Nouvelle lecture à l’Assemblée nationale (17 et 18 décembre 2018)
Mardi 18 décembre 2018, l'Assemblée nationale a adopté en nouvelle lecture le projet de loi de finances pour 2019.
Réunion de la commission mixte paritaire (12 décembre 2018)
Mercredi 12 décembre 2018, la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi de finances pour 2019 s'est réunie. Elle n'est pas parvenue à un accord.
Première lecture au Sénat (22 novembre au 11 décembre 2018)
Jeudi 22 novembre 2018, le Sénat a entamé l'examen du projet de loi de finances pour 2019, adopté par l'Assemblée nationale.
La discussion générale
Jeudi 22 novembre 2018, les sénateurs ont procédé à la discussion générale.
Les sénateurs ont rejeté, par 327 voix contre 16, une motion tendant à opposer la question préalable au projet de loi de finances pour 2019, présentée par les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
Examen de l’équilibre
Jeudi 22 novembre, les sénateurs ont adopté l’article liminaire, qui fixe les prévisions de solde structurel et de solde effectif de l’ensemble des administrations publiques pour l’année 2019, les prévisions d’exécution 2018 et l’exécution 2017. Selon ces prévisions, le déficit public serait de 2,8% en 2019.
Participation de la France au budget de l’Union européenne
Jeudi 22 novembre, les sénateurs ont adopté l’article 37, qui évalue la participation de la France au budget de l’Union européenne à 21,5 Md€ en 2019.
Examen des articles de la première partie (volet recettes)
Jeudi 29 novembre 2018, le Sénat a adopté, par 206 voix pour et 92 voix contre (voir les résultats du scrutin public), la première partie du projet de loi de finances pour 2019.
Dispositions adoptées sur la première partie du projet de loi de finances pour 2019
Les principaux apports du Sénat sur la première partie du PLF pour 2019 en première lecture :
Examen de la seconde partie (volet dépenses, crédits des missions)
À partir du vendredi 30 novembre 2018, le Sénat a examiné la seconde partie du projet de loi, qui établit les crédits pour chaque mission.
Dispositions adoptées sur la seconde partie du projet de loi de finances pour 2019
Explications de vote et vote sur l'ensemble
Mardi 11 décembre 2018, après les explications de vote sur l'ensemble du projet de loi de finances pour 2019, le Sénat a adopté l'ensemble du projet de loi par 200 voix contre 98.
Le texte adopté
Examen en commission au Sénat
- Examen des principaux éléments de l'équilibre (PDF - 2.91 Mo)
- Examen des articles de la première partie (PDF - 840 Ko)
- Examen des missions budgétaires
Première lecture à l’Assemblée nationale (15 octobre au 20 novembre 2018)
Mercredi 20 novembre 2018, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi de finances pour 2019.
Les travaux de la commission des finances
Audition d'Emmanuelle WARGON (31 octobre 2018)
Audition de Didier MIGAUD (26 septembre 2018)
Audition de Bruno LEMAIRE et de Gérald DARMANIN (24 septembre 2018)
Les travaux des autres commissions
Liste des rapporteurs spéciaux et des rapporteurs pour avis (PDF - 490 Ko)
Auditions de la commission des affaires économiques
Mercredi 21 novembre 2018
- Didier GUILLAUME, ministre de l’agriculture et de l’alimentation (la vidéo, le compte rendu).
Mardi 13 novembre 2018
- Julien DENORMANDIE, ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement (la vidéo, le compte rendu).
Mardi 30 octobre 2018
- Bruno LE MAIRE, ministre de l'économie et des finances (la vidéo, le compte rendu).
Auditions de la commission des affaires étrangères
Mercredi 31 octobre 2018
- Rémy RIOUX, directeur de l'Agence française de développement (la vidéo, le compte rendu).
Mercredi 24 octobre 2018
- le Général Philippe LAVIGNE, chef d’état-major de l’armée de l'air (le compte rendu) ;
- Jean-Paul BODIN, secrétaire général pour l'administration (la vidéo - le compte rendu) ;
- le Général Richard LIZUREY, directeur général de la gendarmerie nationale (la vidéo - le compte rendu).
Mercredi 17 octobre 2018
- le Général Jean-Pierre BOSSER, chef d’état-major de l’Armée de terre (le compte rendu) ;
- Joël BARRE, délégué général pour l’armement (le compte rendu) ;
- Florence PARLY, ministre des armées (la vidéo - le compte rendu).
Mercredi 10 octobre 2018
- l'Amiral Christophe PRAZUCK, chef d'état major de la Marine (le compte rendu) ;
- le Général François LECOINTRE, chef d'état-major des Armées (le compte rendu).
Mardi 9 octobre 2018
- Jean-Yves LE DRIAN, ministre de l'Europe et des affaires étrangères (la vidéo - le compte rendu)
Mercredi 3 octobre 2018
- Claire LANDAIS, secrétaire générale du SGDSN, et Guillaume POUPARD, directeur général de l’ANSSI (le compte rendu) ;
- Maurice GOURDAULT-MONTAGNE, secrétaire général du ministère de l’Europe et des affaires étrangères (la vidéo - le compte rendu).
Auditions de la commission des affaires sociales
Mardi 27 novembre 2018
- Muriel PÉNICAUD, ministre du travail (la vidéo, le compte rendu).
Auditions de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable
Mardi 13 novembre 2018
- Élisabeth BORNE, ministre auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports (la vidéo, le compte rendu).
Mercredi 7 novembre 2018
- François de RUGY, ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire (la vidéo, le compte rendu).
Mercredi 31 octobre 2018
- Jacqueline GOURAULT, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (la vidéo, le compte rendu).
Auditions de la commission de la culture
Mercredi 14 novembre 2018
- Franck RIESTER, ministre de la culture (la vidéo, le compte rendu).
Mardi 13 novembre 2018
- Didier GUILLAUME, ministre de l'agriculture et de l’alimentation, sur les crédits Enseignement technique agricole de la mission Enseignement scolaire et les crédits Enseignement supérieur et recherche agricoles de la mission Recherche et enseignement supérieur (la vidéo, le compte rendu).
Mercredi 7 novembre 2018
- Jean-Michel BLANQUER, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse (la vidéo, le compte rendu).
Mardi 6 novembre 2018
- Frédérique VIDAL, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation (la vidéo, le compte rendu).
Mercredi 24 octobre 2018
- Roxana MARACINEANU, ministre des sports (la vidéo, le compte rendu).
Auditions de la commission des lois
Mercredi 14 novembre 2018
- Jacqueline GOURAULT, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, et Sébastien LECORNU, ministre chargé des collectivités territoriales (la vidéo, le compte rendu).
Mardi 13 novembre 2018
- Christophe CASTANER, ministre de l’intérieur (la vidéo, le compte rendu).
La loi de finances : comment ça marche ?
Les lois de finances "déterminent les ressources et les charges de l'État" (article 34 de la Constitution). Ce sont des lois ordinaires mais elles sont adoptées selon une procédure de vote spéciale.
Plusieurs types de loi de finances
Il existe plusieurs types de loi de finances :
- la loi de finances initiale : elle autorise la perception des ressources de l'État et des impositions de toutes natures attribuées à des personnes morales autres que l'État. Le présent billet est consacré à la loi de finances initiale pour 2018 ;
- les lois de finances rectificatives, ou "collectifs budgétaires" : ce sont les lois votées en cours ou en fin d’année, pour modifier et réajuster les dispositions de la loi de finances initiale ;
- la loi de règlement : elle arrête le montant définitif des recettes et dépenses du budget et le résultat budgétaire (déficit ou excédent) qui en découle. La loi de règlement d’une année "N" est votée lors de l’année "N+1".
Une procédure parlementaire particulière et stricte
Le projet de loi de finances émane obligatoirement du Gouvernement.
Il est déposé en premier lieu à l'Assemblée nationale (article 39 de la Constitution), au plus tard, le premier mardi d'octobre.
Le Parlement dispose de 70 jours maximum pour examiner le projet de loi.
La procédure accélérée se déclenche de droit : une commission mixte paritaire se réunit pour examiner les dispositions du texte encore en discussion. Si des désaccords entre les deux chambres persistent, c’est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot.
Si le délai de 70 jours est dépassé, les dispositions du projet de loi de finances peuvent être mises en œuvre par ordonnances.
Des pouvoirs de contrôle importants
La loi organique relative aux lois de finances (LOLF) votée en 2001 précise les pouvoirs au Parlement dans le vote et le contrôle du budget de l’État.
Au sein de chaque assemblée, le président et le rapporteur général de la commission des finances, respectivement Vincent ÉBLÉ (Socialiste et Républicain – Seine-et-Marne) et Albéric de MONTGOLFIER (Les Républicains - Eure-et-Loir) au Sénat, ainsi que l’ensemble des rapporteurs spéciaux de cette commission pour les crédits dont ils ont la charge, disposent de pouvoirs d’investigation importants. Tout document d’ordre financier ou administratif doit leur être accessible. Parallèlement, ils peuvent auditionner toute personne de leur choix et ils peuvent demander à la Cour des comptes de mener des enquêtes.
Les crédits sont justifiés "au premier euro" et répartis par mission, correspondant à des grandes politiques publiques, ce qui permet aux parlementaires de se prononcer sur les priorités du Gouvernement. À l’intérieur de chaque mission, ils peuvent proposer des redéploiements de crédits entre programmes. Ils peuvent créer, modifier ou supprimer un programme.
Toutefois, selon l’article 40 de la Constitution, "les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique". Ils ne peuvent donc pas augmenter les crédits alloués à une mission donnée et toute diminution d’une ressource doit être gagée par une hausse équivalente d’une autre ressource.
La loi de finances pour 2019
Le projet de loi de finances (loi de finances initiale - PLF), préparé par le Gouvernement et soumis à l’examen du Parlement, prévoit et autorise l'ensemble des ressources et des charges de l'État pour un exercice budgétaire donné.
Ce texte budgétaire comprend deux parties distinctes :
- la première partie prévoit les recettes de l'État pour l'année à venir et présente un tableau d'équilibre des recettes et des charges ;
- la seconde partie établit les crédits pour chacune des 32 missions et comprend les dispositions qui n'affectent pas l'équilibre budgétaire. Cette seconde partie ne peut être mise en discussion avant le vote de la première partie, par scrutin public ordinaire.
Un article liminaire précède ces deux parties et présente les prévisions de solde structurel et de solde effectif de l'ensemble des administrations publiques pour l'année à venir (soit 2019), ainsi que l'exécution de l'année N-1 (2017) et les prévisions d'exécution pour l'année N (2018).
Le projet de loi de finances pour 2019 prévoit un déficit public qui devrait s'établir à 2,6 % du produit intérieur brut (PIB) en 2017 et à 2,8 % en 2019 (avec une dégradation temporaire de l’ordre de 0,9 point liée à la transformation du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi en allègements généraux) et une stabilisation du ratio de dette publique à 98,6 % du PIB en 2019.
Quant au scénario économique sous-jacent, la prévision de croissance retenue par le Gouvernement est de 1,7 % en 2018 et 2019.
Le Gouvernement, à travers ce projet de loi de finances, entend poursuivre trois priorités :
- libérer l’économie et le travail,
- protéger les Français,
- investir pour l’avenir en préparant les défis de demain et en transformant l’action publique.
Parmi les mesures proposées dans ce texte par le Gouvernement figurent :
Article 2 : Indexation du barème et des grilles de taux du prélèvement à la source sur l’inflation (+ 1,6 %) ;
Article 3 : Mesures d’accompagnement du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, avec notamment la possibilité pour les contribuables concernés de percevoir, dès le début de l’année, un versement correspondant à plus de la moitié des avantages fiscaux dont ils ont bénéficié l’année précédente ;
Article 6 : Création de zones franches d'activité nouvelle génération (ZFANG), dispositif unique d’exonération zoné, visant à améliorer la compétitivité des entreprises en outre-mer ;
Article 8 : Renforcement de la composante de la taxe générale sur les activités polluantes relative aux déchets, pour améliorer les incitations des apporteurs de déchets à privilégier les opérations de recyclage par rapport aux opérations de stockage ou d’incinération ;
Article 9 : Suppression de 17 taxes à faible rendement afin de simplifier le droit fiscal, réduire la pression fiscale, alléger les formalités déclaratives des entreprises et réduire les coûts de recouvrement ;
Article 18 : Réforme des aides fiscales en faveur de la gestion des risques et de l'investissement agricoles, afin d’inciter les exploitants à constituer une épargne destinée à leur permettre de surmonter les éventuelles crises et difficultés auxquelles ils peuvent être confrontés ;
Article 19 : Suppression du tarif réduit de taxe intérieure de consommation (TICPE) sur le gazole non routier ;
Article 25 : Création d’un fonds de compensation pour l’accompagnement à la fermeture des centrales de production d’électricité d’origine nucléaire et thermique ;
Article 27 : Recentralisation du revenu de solidarité active (RSA) en Guyane et à Mayotte, afin d’en prévoir le financement par l’État ;
Article 31 : Majoration du produit affecté au compte d'affectation spéciale "Contrôle de la circulation et du stationnement routiers". Le surcroît de recettes devant résulter de l’abaissement à 80 km/h de la vitesse maximale sur certaines routes, estimé à 26 M€, sera prioritairement affecté au fonds pour la modernisation des établissements de santé publics et privés pour la prise en charge des accidentés de la route ;
Article 33 : Modification du barème du malus automobile (compte d'affection spéciale "Aides à l'acquisition de véhicules propres"), avec l’abaissement du seuil d’application du malus de 119 à 117 grammes d’émission de dioxyde de carbone par kilomètre ;
Article 37 : Évaluation du prélèvement opéré sur les recettes de l'État au titre de la participation de la France au budget de l'Union européenne ; pour 2019, la contribution de la France au budget de l’Union européenne est évaluée à 21,515 Md€, sous la forme d’un prélèvement sur les recettes de l’État ;
Article 43 : Plafonds des autorisations d’emplois de l'État porté à 1 964 659 équivalents temps plein (ETP) ; pour 2019, le solde des créations et des suppressions d’emplois s’élève à - 1 571 ETP dans les ministères ;
Article 49 : Assouplissement des conditions d'éligibilité au crédit d'impôt pour le rachat des entreprises par leurs salariés, en supprimant le seuil de salariés minimum pour recourir au crédit d’impôt pour le rachat du capital d’une société par ses salariés ;
Article 51 : Imposition des plus-values sur valeurs mobilières et droits sociaux en cas de transfert du domicile fiscal hors de France ("exit tax") : le nouveau dispositif est limité aux seules personnes qui, ayant quitté le territoire français, cèdent leurs titres moins de deux ans après leur départ ;
Article 54 : Transposition de la directive visant à éliminer les doubles impositions entre États membres, avec l’instauration d’une procédure amiable et, lorsque les discussions entre administrations fiscales s’avèrent infructueuses, la mise en place d’une commission consultative en vue de rendre un arbitrage ;
Article 57 : Prorogation d'un an du crédit d’impôt en faveur de la transition énergétique (CITE), jusqu’au 31 décembre 2019 ;
Article 58 : Prorogation pour trois ans et ajustements du crédit d'impôt "éco-prêt à taux zéro" (éco-PTZ) ;
Article 82 : Création d'une nouvelle bonification de la prime d'activité, versée à chaque travailleur membre d’un foyer dont les revenus professionnels sont supérieurs à 0,5 SMIC.
Les communiqués de presse
- Communiqué du 7 décembre 2018 de la commission des lois - Le Sénat réoriente le soutien de l'État à l'investissement local en direction des communes rurales
- Communiqué du 28 novembre 2018 de la commission des lois - "PLF pour 2019 : la commission des lois du Sénat rejette les crédits de la mission "Immigration, asile, intégration"
- Communiqué du 28 novembre 2018 de la commission des lois - "PLF pour 2019 : la commission des lois du Sénat demande le rejet des crédits de la mission "Sécurités"
- Communiqué du 26 novembre 2018 de la commission des finances - Première partie du projet de loi de finances pour 2019 : Le Sénat gèle les tarifs de la fiscalité des carburants
- Communiqué du 22 novembre 2018 de la commission de la culture - À l’unanimité, la commission de la culture a donné un avis défavorable aux crédits de la mission sport, jeunesse et vie associative
- Communiqué du 22 novembre 2018 de la commission des finances - "Cum Ex Files" : le Sénat va proposer un dispositif pour faire échec à l’arbitrage de dividendes dès le projet de loi de finances pour 2019
- Communiqué du 21 novembre 2018 de la commission des lois - Crédits de la justice pour 2019 : les mises en garde de la commission des lois du Sénat au Gouvernement
- Communiqué du 21 novembre 2018 de la commission des affaires économiques - "Pas de TO-DE, pas d'avis favorable" sur les crédits de la mission agriculture du projet de loi de finances
- Communiqué du 21 novembre 2018 de la commission des affaires économiques - Pour un crédit d'impôt transition énergétique étendu aux fenêtres et ouvert à tous, sans conditions de ressources
- Communiqué du 21 novembre 2018 de la commission des affaires économiques - Budget logement : le gouvernement ne respecte pas ses engagements en matière de RLS et ponctionne les bailleurs sociaux au-delà de la trajectoire financière affichée l'an dernier
- Communiqué du 21 novembre 2018 de la commission des affaires économiques - Politique de la ville : les efforts doivent se poursuivre pour accélérer la rénovation urbaine et amplifier la politique de l'emploi dans les quartiers
- Communiqué du 21 novembre 2018 de la commission des lois - Budget 2019 : la commission des lois du Sénat veille à ce que les besoins des communes rurales soient pris en compte
- Communiqué du 20 novembre 2018 de la commission des lois - "Fonction publique : la commission des lois du Sénat s’inquiète du manque de cohérence politique du Gouvernement"
- Communiqué du 14 novembre 2018 de la commission des finances - Première partie du projet de loi de finances pour 2019 : La commission des finances gèle les tarifs de la TICPE
- Communiqué du 14 novembre 2018 de la commission des affaires économiques - Projet de loi de finances pour 2019 : L’État ne doit pas abandonner les aides directes aux entreprises dans les territoires
- Communiqué du 14 novembre 2018 de la commission des affaires économiques - La commission des affaires économiques prône le gel des taxes sur l’énergie en 2019 et entend muscler les mesures de compensation
- Communiqué du 8 novembre 2018 de la commission des finances - "Un budget 2019 entre fausses promesses et vrais renoncements", estime le rapporteur général de la commission des finances"
- Communiqué du 7 novembre 2018 de la commission des finances - "PLF 2019 : à l’initiative des sénateurs Arnaud Bazin et Éric Bocquet, la commission des finances vote, à l’unanimité, le maintien du complément de ressources pour les personnes handicapées"
- Communiqué du 31 octobre 2018 de la commission des finances - "PLF 2019 : À l’initiative de Roger Karoutchi, la commission des finances relève le niveau de la dotation d’ARTE France et de France Médias Monde pour 2019"