C. LA RUE ABÎME, BLESSE ET TUE

1. Des dizaines de décès chaque année

Pour reprendre les termes de Michel Poulet, assistant social, secrétaire fédéral de la Fédération Nationale Action Sociale Force Ouvrière (FNAS-FO), pour beaucoup de personnes sans abri, « la rue est l'antichambre de la mort, en hiver comme en été »36(*).

En outre, ainsi que le déclarait Bérangère Grisoni, présidente du collectif Les Morts de la rue, « la rue tue deux fois » : une première fois physiquement et une deuxième fois par l'indifférence que la disparition des personnes sans abri dans les interstices du tissu social et urbain suscite.

C'est cette indifférence qui a amené le collectif Les Morts de la rue à se donner pour mission de recenser les morts de la rue, pour les dénombrer, mais aussi pour retrouver leurs noms et leurs proches et leur apporter des funérailles.

Ce collectif a recensé, en 2022, 624 décès de personnes en situation de rue, dont 81 femmes. Il estime qu'au total il pourrait y avoir plus de 3 000 morts de personnes sans domicile chaque année, une étude de l'Inserm-CépiDc portant sur la période 2008-2010 ayant en effet évalué que le collectif recensait un décès sur cinq de personnes sans domicile37(*).

Ces décès ont eu lieu principalement sur la voie publique, mais aussi en établissements et structures de soins et en hébergement.

Les hommes comme les femmes décèdent principalement des suites d'accidents et d'agressions. Les autres causes identifiées sont les maladies (tumeurs, maladies liées à l'appareil circulatoire ou à l'appareil digestif), les troubles mentaux et comportementaux et les suicides.

Sur l'ensemble des décès recensés par le collectif entre 2012 et 2022, les femmes étaient en moyenne âgées de 46 ans, contre 50 ans pour les hommes.

Au-delà de ces décès, la rue use et abîme : la majorité des femmes sans domicile présentent un état de santé dégradé.

2. Une dégradation physique et psychique inévitable
a) Des conditions de vie précaires et une exposition à de multiples facteurs de risques

Selon une compilation des résultats des Nuits de la Solidarité effectuée par la Dihal38(*), à Paris 37 % des femmes sans abri (contre 30 % des hommes) s'estiment en mauvaise ou très mauvaise santé et dans les quatorze autres villes concernées (hors Île-de-France), cette proportion atteint 43 % (contre 36 % des hommes).

En effet, la rue provoque un vieillissement accéléré, des troubles liés à une mauvaise alimentation et aux difficultés d'accès à l'hygiène, ainsi que des complications en cas de pathologies. Ainsi, les femmes qui connaissent un parcours de rue - qu'elles aient ou non un abri la nuit - développent davantage de douleurs ostéoarticulaires et de douleurs physiques persistantes faute de traitement adapté. Faute d'accès fréquent à des toilettes, des douches et des protections menstruelles, elles développent également des mycoses, des infections urinaires et des infections dermatologiques.

Elles sont par ailleurs plus exposées aux infections et maladies sexuellement transmissibles (en particulier VIH), aux hépatites et aux nuisibles vecteurs de maladies. Lorsqu'elles sont en contact avec des déchets et d'anciennes zones polluées, elles peuvent développer des pathologies allergiques, dermatologiques et pulmonaires et subir des contaminations aux métaux lourds, qui sont associées à un risque de saturnisme chez les enfants.

En outre, afin de supporter leur situation, de nombreuses personnes sans abri ont des pratiques addictives à l'égard de l'alcool ou de substances psychoactives, aux effets néfastes sur leur santé. Selon l'ARS d'Île-de-France, environ 30 % des usagers de crack39(*) en rue en région parisienne sont des femmes, souvent en danger du fait de leur dépendance à des réseaux dont il est difficile de les extraire. Michel Poulet, représentant de la FNAS-FO, témoignait de cette problématique en ces termes : « nous faisons face à des personnes qui, pour pouvoir continuer à vivre, s'abîment. »40(*)

b) Une absence de lieu de repos physique et psychique

Les femmes sont souvent dans un état d'épuisement psychique du fait de l'incertitude attachée à leur situation, d'un stress, d'une dépendance à des tiers, ainsi que d'un manque de sommeil.

En effet, les femmes qui passent la nuit dans la rue ne dorment pas, elles sont en état de veille permanent, face aux risques d'agressions auxquels elles sont exposées. Cette absence de repos a des conséquences sur leur santé physique et mentale.

La sociologue Marine Maurin décrivait ainsi leurs nuits devant la délégation41(*) : « Leurs discours et leurs pratiques soulignent l'importance d'être en veille, de « veiller », pour reprendre leurs termes, voire de « surveiller » l'environnement qui les entoure lorsqu'elles ne trouvent pas d'hébergement. [...] Dans une certaine mesure, la catégorie de sans-abri utilisée par l'Insee, qui insiste sur le fait de « dormir dans des espaces non prévus pour l'habitation », n'est pas opérante pour ces femmes. En effet, lorsqu'elles parlent de veille, elles insistent justement sur le fait de ne pas dormir, de rester en alerte. Cette veille est indexée dans leur discours aux sentiments d'insécurité dans la ville la nuit et aux expériences vécues d'agression. »

L'enquête Enfants et familles sans logement personnel en Île-de-France42(*) relevait des troubles dépressifs chez 30 % des mères sans domicile ainsi que des troubles de santé mentale (troubles émotionnels, relationnels, du comportement ou d'inattention) chez 19 % des enfants sans domicile, contre 8 % en population générale.

Le rapport Grandir sans chez soi de l'Unicef43(*) détaille les conséquences de l'absence de domicile sur les enfants : nuisances, insalubrité, exiguïté, insécurité et manque de commodités, contraignent les enfants à vivre et grandir dans un environnement non propice à leur développement et à leur bien-être et ont des conséquences graves sur leur santé mentale.

c) Des grossesses et naissances à risque

Comme l'a relevé le récent rapport de la mission d'information sénatoriale sur la santé périnatale44(*), les risques de comorbidités, de complications et d'issues maternelles, foetales et néonatales défavorables sont plus élevés chez les femmes précaires, et en particulier chez les femmes sans abri.

Lors de son audition45(*), Luc Ginot, directeur de la santé publique de l'ARS d'Île-de-France a estimé que si l'augmentation de la mortalité infantile que connaît la France depuis une dizaine d'années, singulièrement en Seine-Saint-Denis, est multifactorielle, l'augmentation de la précarité des mères et en particulier la hausse du nombre de femmes enceintes et jeunes mères sans abri y contribuent.

Pour reprendre les termes de Clélia Gasquet-Blanchard, directrice du réseau de périnatalité Solipam, qui assure la coordination du parcours médico-social des femmes enceintes en situation de précarité - dont la moitié sont en situation de rue, « une grossesse à la rue est une urgence médicale ».

Ainsi, un quart des femmes prises en charge par ce réseau affichent un état de santé altéré qui rend leur grossesse à risque : utérus multicicatriciel, utérus polymyomateux à risque de nécrobiose, augmenté pendant la grossesse, hépatite B, diabète de type II, etc. 30 % d'entre elles connaissent des complications médicales durant la grossesse : retard de croissance intra-utérin, prééclampsie, diabète gestationnel et insulinodépendant, difficilement compatible pour son traitement avec une vie à la rue. 36 % accouchent par césarienne, contre 21 % en population générale.

Le taux de prématurité est également deux fois supérieur à la moyenne nationale : 15 % contre 7 % en population générale.

Clélia Gasquet-Blanchard a également indiqué, lors de son audition, avoir été confrontée, au cours de l'année 2023, au décès d'une jeune mère, à quatre morts foetales in-utero entre 22 et 38 semaines d'aménorrhée, soit des foetus potentiellement viables, et à la réhospitalisation de huit nouveau-nés.

d) Des retards de prise en charge et des renoncements aux soins

Les femmes sans domicile rencontrent des obstacles dans l'accès aux soins : outre, souvent, la barrière de la langue, elles ont des difficultés à identifier les professionnels de santé, à se connecter aux applications numériques de prise de rendez-vous, à se déplacer pour s'y rendre, etc.

Cela entraîne des retards de prise en charge et des renoncements aux soins, lourds de conséquences, notamment pour de pathologiques chroniques comme le diabète ou l'hypertension artérielle.

Un retard voire une absence de suivi de grossesse sont également fréquents, comme l'ont relevé les représentantes du réseau Solipam lors de leur audition : les femmes sont généralement orientées aux alentours de vingt-deux semaines d'aménorrhée, soit à plus de mi-parcours de leur grossesse, et la moitié d'entre elles ne bénéficie d'aucune couverture maladie. En outre, le changement de lieux d'hébergement conduit à une errance dans les soins et à des difficultés d'inscription à la maternité.

Les femmes sans domicile ont également moins accès à de l'information en matière de santé, ainsi qu'aux dispositifs de prévention, notamment en matière de santé sexuelle et reproductive ou de dépistage des cancers du sein et du col de l'utérus. Selon Médecins du monde46(*), 90 % des femmes accueillies dans leurs services n'ont jamais eu accès à un dépistage du cancer du col de l'utérus.

Un état de santé dégradé chez les femmes et les enfants sans domicile

 
 
 
 

des femmes sans abri s'estiment en mauvaise ou très mauvaise santé

souffrent de complications médicales lors de leur grossesse

des mères sans domicile présentent des troubles dépressifs

des enfants sans domicile présentent des troubles de santé mentale

3. Des violences physiques et sexuelles massives

Tous les acteurs associatifs le disent : il n'y a pas une femme sans abri rencontrée ou accueillie par leurs structures qui n'ait pas été victime de violences dans la rue, mais aussi bien souvent, antérieurement, dans l'enfance, dans son logement ou dans son parcours migratoire. Les femmes migrantes sont particulièrement exposées aux violences : ces dernières sont souvent la cause de leur départ, elles en subissent au cours de leur parcours migratoire, puis à leur arrivée en France.

La sociologue Marie Loison-Leruste estimait devant la délégation47(*) que les violences de genre structurent les trajectoires des femmes sans domicile, qu'il s'agisse de violences intrafamiliales, de violences sexuelles ou de sexe de survie : « Les violences conjugales peuvent précipiter une femme dans la précarité, qu'elle parte, que son niveau de vie baisse ou qu'elle se retrouve seule avec les enfants. Ce sont aussi les violences vécues dans l'enfance et la jeunesse qui déstructurent la personne. C'est particulièrement le cas de jeunes femmes qui se font expulser de chez elles parce qu'elles tombent enceintes, parce qu'on découvre qu'elles n'ont pas la bonne orientation sexuelle, ou pour toute autre raison. Les violences liées à la pauvreté sont également nombreuses. [...] On observe des liens très forts entre pauvreté et prostitution, choisie ou pas. Lorsque l'on doit choisir entre se prostituer et manger, je ne sais pas si l'on peut encore parler de choix. »

Les travailleurs sociaux de l'Amicale du Nid 93 évoquaient quant à eux « un continuum de violences ». Leur politique de questionnement systématique des violences les a amenés à constater que la totalité des femmes accueillies au sein de leurs accueils de jour avait été victime de violences.

Lors d'une étude de l'Observatoire du Samusocial de Paris de 201648(*) 92 % des femmes interrogées - quasi exclusivement de nationalité étrangère - ont indiqué avoir subi des violences au cours de leur parcours migratoire et de leur parcours de rue, en particulier vols, agressions physiques, agressions sexuelles, travail forcé et séquestration.

Une étude menée dans le cadre du projet Un Abri Pour Toutes49(*), auprès de femmes hébergées au sein de trois centres d'émergent mixtes, a également montré que 93 % des femmes hébergées ont connu des violences au cours de leur vie. Pourtant, 85 % des femmes hébergées n'avaient jamais évoqué ces violences au sein de la structure dans laquelle elles étaient hébergées et 53 % en parlaient même pour la première fois de leur vie, du fait de cette étude.

En outre, 18 % des femmes interrogées se sentaient en danger au moment de l'enquête et 55 % d'entre elles ne se sentaient pas en sécurité le soir au sein de leur structure d'hébergement et évitaient de s'y déplacer la nuit. Ces chiffres sont de nature à alerter sur la façon dont les femmes sont prises en charge au sein des centres d'hébergement mixtes et sur la nécessité d'outiller les professionnels de ces centres sur cette problématique des violences faites aux femmes.

Enfin, une étude de santé publique50(*) menée auprès de 273 demandeuses d'asile à Marseille relève une incidence du viol 18 fois plus élevée chez les femmes demandeuses d'asile vivant en France par rapport aux femmes en population générale. Plus du quart des femmes interrogées avait subi des violences au cours de la dernière année passée en France et 5 % un viol. Les résultats mettent également en évidence une association significative entre l'absence d'hébergement et la survenue d'agressions sexuelles.

Au cours de leur déplacement à Marseille les 28 et 29 mars 2024, les rapporteures ont été marquées par cette statistique empirique glaçante livrée par la médecin-psychiatre de l'AP-HM, Aurélie Tinland, en charge du programme Marss : « au bout d'un an passé à la rue, 100 % des femmes ont subi un viol, quel que soit leur âge, quelle que soit leur apparence. Pour elles, c'est un trauma parmi d'autres. »

4. Des risques d'exploitation et de prostitution

Les femmes sans domicile sont particulièrement exposées aux risques d'exploitation par le travail et d'exploitation sexuelle, à travers des hébergements contre « services » et des propositions de rapports sexuels rémunérés, qu'elles acceptent parfois uniquement pour nourrir leurs enfants, comme l'évoquait Bénédicte Maraval, assistante sociale référente au Comede devant la délégation51(*).

Au-delà de situations d'abus individuels, elles risquent également de se retrouver sous la coupe de réseaux d'exploitation et de prostitution.

Emmanuelle Cosse, présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH), ancienne ministre du logement et de l'habitat durable, témoignait en ces termes devant la délégation : « J'ai observé cette réalité de près lorsque j'étais ministre et que nous organisions la mise à l'abri des populations. J'ai vu des proxénètes venir chercher leurs victimes à cinq heures du matin lors de ces opérations. Il est donc clair que des réseaux criminels prospèrent sur notre inorganisation publique. »

Selon la dernière enquête sur les victimes de traite des êtres humains accompagnées par les associations en France, publiée conjointement par la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof) et le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI)52(*), 94 % des victimes de traite des êtres humains (dont 82 % sont des femmes) sont hébergées par l'exploiteur ou le réseau, un prolongement de l'emprise sur elles. 95 % des victimes d'exploitation par le travail domestique (95 % sont de femmes) et 36 % des victimes d'exploitation sexuelle (94 % de femmes) vivent directement sur le lieu d'exploitation.

PAROLES DE FEMMES

Témoignages recueillis par les rapporteures

« J'interviens aujourd'hui pour porter la voix des femmes en général, celles qui souffrent en silence, qu'elles soient enceintes, avec des enfants ou seules, celles qui vivent dans la rue, qui ont besoin de protection et de soins, qui sont convaincues qu'elles font une fausse couche en raison du stress, de l'anxiété, de la tristesse, du froid, de la menace d'agressions sexuelles parce qu'elles n'ont pas d'endroit où s'abriter, celles qui souffrent de diabète, d'un cancer du sein, d'hypertension artérielle. Vous les trouvez dans la rue. Si elles ont mangé le matin, elles ne savent pas si elles trouveront à manger le soir. Si elles dorment quelque part ce soir, elles ne savent pas où dormir demain. [...] Moi aussi j'ai été dans la rue, enceinte, avec ma fille. Je me sens comme les autres. Je n'avais rien à manger, pas d'endroit où dormir. » Rafika Bekri, aujourd'hui facilitatrice communautaire chez Médecin du Monde.

« Les femmes sont attaquées par des hommes. C'est tout le temps pour le sexe. Mais il y a aussi des vols de sacs et de portables. » Une femme accueillie à l'Amicale du Nid à Saint-Denis.

« La nuit, on se fait régulièrement agresser. Mais ce n'est pas possible d'appeler la police quand on n'a pas de papiers. » Une femme accueillie à l'Amicale du Nid à Saint-Denis.

« Les derniers temps, avant d'avoir ma maison relais, j'étais dans un foyer où c'était l'horreur, il y avait du trafic, il y avait tout ce que vous vouliez à l'intérieur, les locaux étaient sales, on avait des cafards, des souris et des rats, on ne pouvait pas se faire à manger, de peur que tout tombe dans la poêle... [...] J'ai perdu trois copines à la rue, deux à cause de l'alcool et une d'une crise d'asthme. Elle avait 30 ans et a laissé une pitchoune de 4 ans. Moi j'ai été agressée en 1997 à coups de chaussures de sécurité dans la figure, j'ai perdu la vue dans mon oeil gauche. » Sophie Papieau, sans abri de 1994 à 2020, bénévole au collectif Les Morts de la rue.

« On ne dort pas du tout la nuit dehors, c'est trop dangereux. » Une femme accueillie à l'Amicale du Nid à Saint-Denis.

« J'ai passé des nuits dehors, aux urgences des hôpitaux, sous des abris de bus, dans la rue... Sans dormir. Quand on ne dort pas la nuit, on ne peut pas faire des démarches administratives le jour. » Malika, accueillie à La Mie de pain à Paris.

« Quand on m'a dit que ce serait un homme qui serait mon travailleur social, au début je ne voulais pas. Moi, je me méfie des hommes, ils m'ont trop fait de mal. Mais Nathanaël, il m'a réconciliée avec les hommes. » Une femme accueillie à La Mie de pain à Paris.


* 36 Audition du 19 septembre 2024.

* 37 Vuillermoz C., Aouba A., Grout L., Rocca C., Vandentorren S., Tassin F., et al, Estimation du nombre de décès de personnes sans domicile en France, 2008-2010, Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire, 2015.

* 38 Audition du 11 avril 2024.

* 39 Dérivé cristallisé de la cocaïne, généralement chauffé pour être inhalé.

* 40 Audition du 19 septembre 2024.

* 41 Audition du 4 avril 2024.

* 42 Enfants et familles sans logement personnel en Île-de-France (Enfams), Samusocial de Paris, 25 octobre 2018.

* 43 Grandir sans chez-soi : Quand l'exclusion liée au logement met en péril la santé mentale des enfants, Samusocial de Paris, Unicef France et Santé publique France, 10 octobre 2022.

* 44 Transformation de l'offre de soins périnatals dans les territoires : le travail doit commencer, rapport d'information de Mmes Annick Jacquemet et Véronique Guillotin n° 753 (2023-2024).

* 45 Audition du 16 mai 2024.

* 46 Audition du 16 mai 2024.

* 47 Audition du 4 avril 2024.

* 48 Observatoire du Samusocial de Paris, Les femmes seules dans le dispositif de veille sociale : une enquête auprès du public accueilli à l'ESI « Halte Femmes », 2016.

* 49 Fondation des femmes et Fédération des acteurs de la solidarité, Un Abri Pour Toutes - Mieux accueillir les femmes dans les centres d'hébergement mixtes, 2021.

* 50 Khouani J., Landrin M., Boulakia R. C., Tahtah S., Gentile G., Desrues A., Vengeon M., Loundou A., Barbaroux A., Auquier P. & Jego M. (2023). Incidence of sexual violence among recently arrived asylum-seeking women in France : a retrospective cohort study. The Lancet Regional Health - Europe, 100731.

* 51 Audition du 19 septembre 2024.

* 52 Enquête « Les victimes de traite des êtres humains », Miprof-SSMSI, 2023.

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