ANNEXE :

LES MODIFICATIONS ADOPTÉES PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE

I. MODIFICATION DES CRÉDITS

Les crédits du chapitre 44-77 (compensation de l'exonération de charges sociales) ont été majorés de 185.000.000 F afin de prendre en compte le maintien d'une partie du dispositif spécifique d'exonérations de cotisations d'allocations familiales, qui continuera de " compléter " le mécanisme de droit commun de la ristourne dégressive fusionnée.

Il s'agit de tenir compte de l'amendement adopté à l'article 81 limitant le champ de la suppression d'exonérations de cotisations familiales aux seules entreprises en zone de redynamisation urbaine ainsi qu'aux exploitants agricoles pour leurs travailleurs occasionnels. Le coût total de l'amendement du gouvernement est de 460 millions de francs. Il a été financé outre cette majoration de 185 millions de francs des crédits par la diminution de 275 millions de francs des crédits de la ristourne dégressive fusionnée qui n'aura pas à financer les exonérations de cotisations sociales de ces entreprises dans les conditions de droit commun.

Les majorations de crédits non reconductibles concernent le titre IV pour 5.097.000 F et le titre VI pour 500.000 F .

II. MODIFICATION DES ARTICLES

A. L'ARTICLE 80 : RECENTRAGE DES PRIMES D'APPRENTISSAGE


L'amendement de la commission des finances de l'assemblée nationale tendant à faire financer le coût de ce recentrage estimé à 60 millions de francs, par un prélèvement sur l'AGEFAL, a été repoussé, après avis défavorable du gouvernement.

L'article n'a donc pas été modifié.

B. L'ARTICLE 81 : SUPPRESSION DES EXONÉRATIONS DE COTISATIONS SOCIALES AU PROFIT DE 4 CATÉGORIES D'ENTREPRISES

L'Assemblée nationale a adopté l'amendement de la commission des finances maintenant ces exonérations pour les entreprises situées en zone de revitalisation rurale, et les entreprises relevant de régimes spéciaux. Son coût net est de 185.000.000 F (voir supra).

Seules restent donc exclues de ces exonérations de cotisations sociales, les entreprises nouvelles exonérées d'impôt dans les zones de redynamisation urbaine et les exploitants agricoles pour leurs salariés occasionnels. Dans ce dernier cas, le gouvernement s'est cependant engagé à en neutraliser le coût budgétaire.

Comme le ministre de l'emploi l'a reconnu : Sans doute vaut-il mieux en effet réexaminer cette mesure de simplification dans le cadre de la réforme des cotisations patronales que le gouvernement souhaite engager et qui doit donner lieu, comme l'Assemblée l'a décidé il y a quelques jours, au dépôt d'un projet de loi avant la fin du premier semestre 1999 .

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