4. Les prévisions de la Commission en matière de financement de la PAC

Les prévisions de la Commission pour la période 1999-2006 concernant l'évolution de la ligne directrice agricole, qui définit le plafond des dépenses agricoles communautaires, la conduisent à juger possible de financer à la fois la réforme qu'elle propose et les dépenses agricoles liées à la première vague de l'élargissement à l'Est, tout en conservant une marge budgétaire importante.

La ligne directrice évoluerait en effet comme suit :

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

45 205

46 940

48 750

50 630

52 600

54 650

56 790

59 020

(en millions d'écus courants)

A supposer que les six PECO avec lesquels des négociations d'adhésion sont entamées (Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovénie, Estonie, Chypre) adhèrent à l'Union en 2002, la ligne directrice serait la suivante :

2002

2003

2004

2005

2006

50 940

52 990

55 120

57 350

59 680

(en millions d'écus courants)

La Commission évalue à 3 145 millions d'écus en 2006 le coût supplémentaire entraîné par la réforme des OCM qu'elle préconise . Compte tenu des autres mesures proposées, et notamment du développement des dépenses structurelles supportées par le FEOGA, l'augmentation totale des dépenses relevant de la ligne directrice agricole serait de 6 035 millions d'écus en 2006. Les dépenses agricoles supplémentaires entraînées par l'élargissement s'élèveraient, quant à elles, à 3 900 millions d'écus.

Dans ces conditions, le total des dépenses relevant de la ligne directrice agricole atteindrait, en 2006, 49 350 millions d'écus pour l'Union à quinze, et 53 250 millions d'écus pour l'Union élargie, ce qui dans les deux cas laisserait subsister une marge importante sous la ligne directrice agricole (cette marge serait de 9 670 millions d'écus pour une Union à quinze, et de 6 430 millions d'écus pour une Union à vingt-et-un).

Il est à noter que les prévisions de la Commission ne font apparaître aucune difficulté pour que les dépenses totales de la Communauté restent en dessous de l'actuel plafond des ressources propres, soit 1,27 % du PIB communautaire.

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