b) Des aides directes maintenues
« La réduction des paiements directs aurait des conséquences dévastatrices, non seulement pour les agriculteurs mais aussi pour les zones rurales » rappelle George Lyon. Compte tenu du poids des aides directes dans les revenus agricoles, il n'est pas envisageable de les supprimer, ni même de les réduire drastiquement, sauf à compromettre la viabilité d'un grand nombre d'exploitations, dans la plupart des États membres. Elles perdraient plus d'un quart de leurs revenus.
Par ailleurs, compte tenu des engagements internationaux de l'Europe dans le cadre des négociations commerciales internationales tenues sous l'égide de l'OMC, le recouplage des aides n'est pas envisageable.
Les DPU ne sauraient pour autant constituer un droit de tirage des agriculteurs sur le budget européen. Il faudra d'ailleurs renoncer à cette expression particulièrement maladroite de « droit à paiement » qui n'est, d'ailleurs, qu'une aide compensatrice. Le groupe de travail suggère de requalifier « droit à paiement unique » en « aide compensatrice ».