B. LE FONCTIONNEMENT ET L'ÉQUIPEMENT

Les dépenses de matériel et fonctionnement progressent de 2,95 % et atteignent 495,5 millions de francs et les dépenses diverses baissent de 9,5 % pour représenter 428,1 millions de francs.

Au sein de ces postes, les principales hausses sont les suivantes :

- Les moyens de fonctionnement de l'administration centrale progressent de 4,6 % et atteignent 347,8 millions de francs, notamment au titre des dépenses d'informatique (+ 17,4 millions de francs).

- La dotation globale de fonctionnement des services déconcentrés reste à un niveau identique (388 millions de francs).


En sens inverse :

- Les dépenses de statistiques diminuent de 0,9 % et s'établissent à 54,92 millions de francs ainsi que les dépenses de communication : - 0,5 % soit 92,8 millions de francs en raison d'un " effort d'économie ".

- Les crédits consacrés aux coordonnateurs emploi formation passent de 79,2 à 34 millions de francs du fait de la création de 185 emplois contractuels correspondant à la deuxième tranche du plan de régularisation de leur situation.

- Les crédits consacrés aux élections prud'homales restent au même niveau : 1,1 million de francs, les élections ayant lieu en 1997.


Les crédits d'équipement passent de 62,4 à 75 millions de francs, soit une hausse de 20,19 % en raison de l'augmentation des crédits d'entretien, de rénovation et d'extension des locaux des services déconcentrés.

C. LES SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT

1. L'Agence nationale pour l'emploi

a) Le contrat de progrès

En 1998 prendra fin le second " contrat de progrès " entre l'Etat et l'ANPE. Un comité d'évaluation présidé par Mme Join-Lambert produira un rapport final incluant les observations du rapport de mi-parcours ainsi que les observations sur les deux années suivantes autour des trois axes suivants : les interventions en faveur des entreprises, des demandeurs d'emploi et enfin le développement d'une politique de partenariat. Cela a notamment permis de clarifier les relations avec les ASSEDIC auprès desquelles s'opère l'inscription tandis que l'ANPE se concentre sur son métier : l'emploi.

A ce titre, un effort d'amélioration de la qualité du premier entretien a été mis en place, axé sur le projet professionnel du demandeur, son profil professionnel et ses compétences. Parallèlement, afin d'améliorer le conseil et l'orientation, doit être mise en oeuvre une nouvelle gamme de services aux demandeurs d'emploi reposant sur trois " axes d'amélioration ".

Le contenu du second contrat de progrès entre l'Etat et l'Agence nationale pour l'emploi

(1995-1998) - Les grands axes

1) Trouver, susciter et satisfaire beaucoup plus d'offres d'emplois

2) Aider les personnes à mieux chercher et trouver un emploi

3) Développer le partenariat

4) La modernisation de l'Agence

Quelques chiffres : pour 1997, la " part de marché " de l'ANPE devrait être de 40% soit l'objectif fixé par le contrat de progrès. Elle a collecté en 1997 2.574.505 offres d'emploi un chiffre en hausse de 10,6%. Les offres satisfaites s'élèvent à 2.242.255, en hausse de 9,8% sur 1996.

b) Les crédits pour 1999

Pour 1999, la subvention de fonctionnement augmente de 10,8% pour s'établir à 5.765 millions de francs et accompagner ainsi le Plan national d'action pour l'emploi présenté à la suite du conseil de Luxembourg du 21 novembre 1997 3( * ) . Cela se traduit par l'extension en année pleine de 500 emplois non budgétaires créés en 1998 (+ 125 millions de francs), la création de 500 emplois non budgétaires (+ 63 millions de francs) et l'accroissement de ses dépenses d'intervention (+ 175 millions de francs).

Le montant des crédits de paiement inscrits en 1999 est, avec 15 millions de francs en recul de 20 % par rapport à 1998.

2. Les autres organismes

Les subventions aux autres organismes évoluent de la manière suivante :

Evolution des crédits aux autres organismes

 

En millions de francs

1999/1998

Centre d'études de l'emploi

33,5

+ 14,3 %

Centre d'études et de recherches sur les qualifications


13,6


+ 2,6  %

Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail


69,5


+ 0,3 %

Office de protection contre les rayonnements ionisants


3,5


+45,8 %

Autres

12

- 20 %

TOTAL

132,1

+ 2,2 %

L'augmentation des crédits de l'OPRI correspond à hauteur de 1,9 million de francs à la mise en place d'un système d'exploitation des données de dosimétrie.

3. L'Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA)

La contribution de l'Etat versée à l'AFPA représente 4.452 millions de francs en progression de 3,6 % par rapport à 1998. La subvention de fonctionnement augmente de 3 % pour représenter 4.128 millions de francs et les moyens en capital qui s'élèvent à 324 millions de francs progressent de 10,05 %. Dans le cadre du contrat de progrès, les liens avec l'ANPE ont été renforcés, celle-ci se concentrant sur l'information des demandeurs d'emploi.

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