2. Des dispositifs de collecte d'information encore « immatures »
Selon les réponses apportées à votre rapporteur spécial par la DGEFP, en dépit des efforts portés sur les systèmes d'information, des difficultés à renseigner certains indicateurs subsistent, du fait de la disponibilité tardive de la donnée ou parfois même de l'incapacité à l'obtenir en raison d'un traitement de l'information non disponible. C'est le cas notamment :
- des indicateurs reposant sur le résultat d'enquêtes auprès de publics. Les enquêtes de la DARES et de l'INSEE ne permettent toujours pas de mesurer les taux de retour à l'emploi des publics prioritaires (bénéficiaires de minima sociaux, travailleurs handicapés, bénéficiaires de contrats aidés) et des bénéficiaires de la prime pour l'emploi ;
- de certains indicateurs permettant de mesurer l'action de Pôle emploi. Le nouvel opérateur n'est pas en mesure, pour des raisons imputables à la fusion des systèmes d'information des réseaux de l'ANPE et des Assédic, de définir le coût d'une « mise en relation positive », ni d'identifier les prestations d'accompagnement ou le nombre de seniors de plus de cinquante ans ayant bénéficié de cette « mise en relation positive ».