CHAPITRE IER -

LE SOUTIEN PARLEMENTAIRE AU REDRESSEMENT
DÉJÀ ENGAGÉ DE FRANCE TÉLÉCOM

I. UN NOUVEL ÉLAN MANAGÉRIAL A D'ORES ET DÉJÀ PERMIS D'ENCLENCHER LE REDRESSEMENT

A. UN NOUVEAU MANAGEMENT POUR SORTIR DE LA CRISE

Votre rapporteur ne juge pas nécessaire de revenir sur le passé 1( * ) et l'enchaînement malheureux qui a conduit France Télécom à la crise de liquidités de septembre 2002 , révélée lors de la présentation des résultats du premier semestre 2002. A ce moment-là, France Télécom affichait une perte de 12,2 milliards d'euros sur le premier semestre 2002 ainsi qu'une dette colossale atteignant 69,7 milliards d'euros au 30 juin 2002, si bien que les fonds propres consolidés de la société se trouvaient négatifs (de 440 millions d'euros). Cette dette a fini par focaliser l'attention des marchés et des agences de notation -notamment Moody's qui, en juillet avait rabaissé la notation de France Télécom au rang spéculatif-. La conjonction de fonds propres négatifs, d'une telle dette et d'une note très dégradée a précipité la crise de septembre 2002.

Afin de remettre l'opérateur à flot et d'équilibrer son bilan, un nouveau président a été élu par le conseil d'administration de France Télécom le 2 octobre dernier et élaboré un plan de redressement, en concertation avec son actionnaire majoritaire, l'Etat. C'est sur cette nouvelle dynamique en marche que votre rapporteur souhaite s'attarder.

Page mise à jour le

Partager cette page