C. LES PRINCIPAUX AXES DE LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT
Dans le
domaine sanitaire, le gouvernement a choisi de quadrupler les crédits
consacrés par l'État aux programmes prioritaires de santé
publique, d'augmenter de 40 % les crédits consacrés à la
santé - précarité (11,4 millions d'euros en plus) dans le
cadre du programme de prévention et de lutte contre la pauvreté
et l'exclusion sociale en faveur des plus démunis, des jeunes, du
développement de la santé dans les quartiers en difficulté
et de l'éducation en santé. Il met aussi en exergue le soutien
à la formation des professionnels de santé avec la progression
des crédits consacrés aux bourses pour les étudiants en
formation paramédicale et de sage-femmes.
Dans le domaine social, un effort particulier est consenti en faveur de
personnes en situation de fragilité sociale : allongement de un
à deux trimestres de la période de cumul intégral entre le
bénéfice d'un minimum social (allocation pour parent isolé
ou revenu minimum d'insertion) et le revenu d'activité ;
suppression de l'évaluation forfaitaire des ressources pour
l'attribution de l'allocation aux adultes handicapés ; poursuite du
plan pluriannuel annoncé
en janvier 2000 avec la création
de 1.500 places en centres d'aide par le travail (CAT), et de 1.058 postes
d'auxiliaires de vie supplémentaires, ainsi que le renforcement des
moyens des COTOREP. Pour permettre la mise en place de l'APA, sont
créés 160 centres locaux d'information et de coordination
(CLIC) supplémentaires, soit une augmentation de 115 %. Ils ont vocation
à mieux prendre en compte les attentes des personnes âgées
(vie quotidienne, soins, prévention, accompagnement, vie culturelle et
citoyenne,...). Enfin, afin de prendre en charge le plus dignement possible les
réfugiés et demandeurs d'asile, le budget 2002 accroît les
capacités d'accueil avec la création de 1.500 places en
centre d'accueil et un renforcement des crédits attribués
à l'allocation d'attente.
En matière de gestion des politiques de santé et de
solidarité, «
la création d'emploi demeure la
priorité
», avec un renforcement de 250 emplois, la
résorption de l'emploi précaire et la poursuite de la
régularisation des mises à disposition.