ITALIE
La
législation sur le temps de travail n'a pas évolué depuis
1923.
Le décret loi royal du 15 mars 1923 n° 692 relatif
à la limitation des horaires de travail
pour les ouvriers et les
employés des entreprises industrielles ou commerciales de toute nature
est toujours en vigueur.
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Afin d'illustrer l'impact de cette nouvelle mesure sur la législation du temps de travail, on peut rappeler brièvement les dispositions du décret loi n° 692 du 15 mars 1923 .
I - LA DUREE LEGALE DU TRAVAIL
Elle ne
peut excéder 8 heures par jour ou 48 heures par semaine.
Des dérogations à cette règle sont admises pour les
travaux agricoles ou tous autres travaux qui doivent nécessairement se
plier à des urgences techniques ou saisonnières. Ces
dérogations ne sont admises que si l'employeur a au préalable
avisé l'Inspection du travail, et ne doivent pas dépasser le
cycle d'intensité maximum du travail pour les industries
saisonnières, ni 3 mois pour les industries à travail
continu.
II - LA LIMITATION APPORTEE AUX HEURES SUPPLEMENTAIRES
1) La définition des heures supplémentaires
Il s'agit des heures de travail excédant la durée légale journalière.
2) La limitation des heures supplémentaires
Il faut,
pour que des heures supplémentaires soient effectuées, qu'un
accord en ce sens ait été passé entre les parties.
Les heures supplémentaires ne peuvent excéder 2 heures par jour
ou 12 heures par semaine ou une durée moyenne équivalente sur une
période déterminée ne pouvant excéder
9 semaines consécutives.
Dans les entreprises industrielles, les heures supplémentaires n'ayant
pas
" un caractère véritablement occasionnel
"
sont interdites, sauf "
dans des cas exceptionnels répondant
à des exigences de la technique de production et dans le cas
d'impossibilité d'y faire face en engageant des travailleurs
".
Les entreprises industrielles doivent déclarer l'exécution
d'heures supplémentaires dans les 24 heures à l'inspection du
travail qui peut ordonner leur cessation ou leur limitation.
III - LA COMPENSATION DES HEURES SUPPLEMENTAIRES
Toute
heure supplémentaire doit être calculée à part et
rémunérée "
par une augmentation de la paie
donnée pour le travail ordinaire d'au moins 10 %
"
.
Outre le paiement de ces majorations, l'entreprise doit verser au
bénéfice du Fonds pour le chômage une somme
supplémentaire égale à 15 % de la rétribution
correspondant aux heures supplémentaires accomplies.