c) La nécessité de développer la formule du tutorat
Le tutorat a été mis en place dans la plupart
des premiers cycles, en vertu de l'article 6 de l'arrêté du 26 mai
1992, et repose sur l'intervention d'étudiants avancés dans leurs
études auprès des débutants.
Ses modalités viennent d'être précisées par une
circulaire du 24 octobre 1996.
Si cette formule de soutien apparaît porteuse d'avenir, son
efficacité semble hypothéquée par le fait qu'elle ne
semble pas actuellement bénéficier en priorité aux
étudiants les plus en difficulté.
La mission d'information considère que son développement et son
efficacité supposent que chaque établissement élabore un
protocole permettant d'identifier les étudiants
bénéficiaires, de préciser les modalités et
l'évaluation de ces actions de soutien, d'assurer l'encadrement des
tuteurs, de vérifier l'utilisation des moyens qui y sont
consacrés et de s'assurer que cette formule bénéficie
d'abord aux étudiants qui en ont le plus besoin et qui sont susceptibles
d'en tirer profit.
d) Elargir l'horizon professionnel des étudiants
Outre un choix judicieux de stages en entreprise
convenablement encadrés, la mission considère qu'un recours accru
aux enseignants associés et à des professionnels venant
participer à temps partiel à l'enseignement universitaire serait
de nature à aider les étudiants à découvrir le
monde professionnel. Dans ce domaine, les IUT depuis longtemps et les IUP, plus
récemment, ont montré la voie.
Dans le même sens, il conviendrait d'encourager leur mobilité en
France et à l'étranger : le développement des programmes
communautaires et la présence accrue des étudiants
français dans ces programmes contribueraient à cette ouverture.