c) Le nécessaire suivi de l'évolution des voeux d'orientation des lycéens de terminale et des bacheliers
Les enquêtes et les expériences engagées
par l'académie de Lyon ont notamment permis de mieux appréhender
les modalités du passage des bacheliers du secondaire au
supérieur, d'anticiper l'accueil entre les diverses filières
supérieures, de faciliter l'orientation et la réorientation des
nouveaux étudiants.
Ce dispositif permet d'assurer le suivi des voeux d'orientation des
élèves de terminale et leur évolution de la phase de
préinscription qui intervient au mois d'avril précédant le
baccalauréat jusqu'à leur entrée à
l'université.
Cette procédure facilite la mise en oeuvre d'une politique
concertée d'accueil entre les diverses filières
supérieures tenant compte des capacités et des critères
d'admission et permet d'apporter une aide aux bacheliers en leur rappelant
à l'occasion d'entretiens personnalisés les exigences et les
objectifs de certaines filières très demandées.
Elle permet en outre d'afficher les places vacantes dans l'ensemble des
établissements et d'organiser des entretiens d'orientation permettant de
vérifier l'adéquation entre les souhaits des bacheliers et les
exigences des filières, et ultérieurement, en cours de premier
trimestre universitaire de procéder à des réorientations
entre les STS et les premiers cycles universitaires.
La mission considère que la prise en compte des préinscriptions
universitaires et de l'évolution des voeux d'orientation des bacheliers
peut contribuer à éviter des choix irréalistes en faveur
de certaines filières, un tel système supposant une gestion
informatique des voeux d'orientation et un développement des entretiens
personnalisés.
d) Renforcer l'efficacité des services communs universitaires d'information et d'orientation (SCUIO)
Les réformes intervenues au cours des années
récentes concernant l'attribution des moyens de fonctionnement aux
universités -contractualisation et globalisation des crédits-
permettent désormais aux établissements de développer une
politique en faveur des actions d'information, d'orientation et d'insertion
professionnelle.
La mission souhaiterait ainsi que dans le cadre des contrats de
développement, les universités prennent en compte les missions
des SCUIO et que chaque service d'orientation bénéficie des
moyens nécessaires pour les accomplir dans la répartition de la
dotation globale de la subvention de fonctionnement.
Enfin, outre une plus grande implication des enseignants-chercheurs dans les
activités des SCUIO, ces services ont également besoin de
personnels spécialisés, conseillers d'orientation mais aussi
documentalistes et spécialistes de la préparation à la
recherche d'un emploi.
Chaque SCUIO devrait enfin disposer d'un réseau de correspondants
enseignants dans chaque unité de formation et de recherche (UFR) de
l'université.