B. LES CHANTIERS DU TPROGRÈS SUR LES CENTRES DU CEA

Un certain nombre de faiblesses récurrentes affectent les stations de traitement des effluents du CEA. Elles ont été évoquées de façon globale dans les rapports de F. COGNE, Inspecteur général pour la Sûreté nucléaire du CEA. Les réponses passent par des programmes de rénovation dont l'essentiel reste à venir ainsi que par une spécialisation des compétences.

1. UN DIAGNOSTIC ASSEZ SÉVÈRE SUR LE FONCTIONNEMENT GÉNÉRAL DES STATIONS DE DÉCHETS SOLIDES ET LIQUIDES

L'année 1993 a été particulièrement difficile pour les stations de traitement de déchets et d'effluents. F. COGNE dressait un tableau assez sombre dans son rapport annuel 1993 : "on retiendra pour cette année 1993 l'importance numérique des incident liés à la manutention de conteneurs et au stockage de liquides, plus particulièrement d'effluents de faibles et moyennes activités dans les stations de traitement des effluents. Le seul incident classé au niveau 2 en 1993 est celui d'une station de traité de ces d'effluents liquides et ce n'est peut-être pas un hasard. [...] La multiplication de ces incidents a conduit l'IGSN à demander aux Centres un travail de recensement, de vérification et de correction sur les matériels incriminés ou susceptibles de l'être."

Par ailleurs on doit noter que, indépendamment même de toute considération liée à la sûreté, les arrêts des stations de traitement des effluents, même temporaires, ne vont pas sans poser des problèmes gênants d'engorgement des capacités d'entreposage.

L'IGSN concluait que "cette situation résulte du fait qu'au CEA comme dans d'autres secteurs, la question des déchets a souvent été considérée comme « subalterne » et sans rapport avec l'image de marque de l'organisme, et ceci pour trois raisons :"

"- les risques sont relativement faibles : le terme source radioactif est souvent faible, comparé à d'autres installations (réacteurs, usines...) ; "

" - ces installations sont d'apparence « passive » , "

" - il y a eu une mauvaise appréciation, pendant de nombreuses années, et dans un contexte déflationniste, des besoins réels en terme de maintenance et de moyens humains (nombre et qualification)."

" [...] Il est aujourd'hui indispensable de faire face et ceci nécessite une logistique irréprochable dont les STE sont partie prenante."

Hasard heureux ou conséquence de cette prise de conscience ? Les années 1994 et 1995 ont semblé moins mauvaises que la précédente pour les stations de traitement. Cela ne doit pas empêcher - et même cela justifie - la poursuite des programmes de remise à

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