B. L'AVANCEMENT DES GRANDS PROGRAMMES ROUTIERS
1. Les mises en service d'autoroutes non concédées
En 1997,
plus de 86 km d'autoroutes non concédées ont
été ouverts à la circulation et près de 168 km
d'autoroutes gratuites devraient l'être en 1998. Ces opérations
représentent un coût total de 10,6 milliards de francs. Pour
1999, il est prévu d'ouvrir à la circulation environ 133 km
d'autoroutes non concédées.
Les principaux tronçons qui ont été ou qui devraient
être mis en service en 1998 sont les suivants :
|
|
Coût en millions de francs |
|
Date de mise en service prévue ou réalisée |
A 86 |
Section Ourcq-Repiquet |
2.028 |
2,9 |
janvier |
A 86 |
RN 2 - Repiquet |
1.723 |
1,8 |
janvier |
A 86 |
Traversée de Nanterre |
1.720 |
4,7 |
juin |
A 64 |
Mise en autoroute Muret- (ex RN117) |
700 |
39,0 |
avril |
A 1 |
Couverture de l'autoroute et
réaménagement
|
|
|
|
A 29 |
Rocade sud d'Amiens |
450 |
8,2 |
avril |
A 20 |
Déviation du Puy de Grâve à Donzenac |
447 |
14,6 |
octobre |
A 84 |
St
Martin des Besaces - Guiberville
|
|
|
|
A 20 |
Echangeurs Sud du contournement de Châteauroux jusqu'au Sud de la déviation d'Argenton sur Creuse |
|
|
|
Les mises en service d'autoroutes non concédées prévues pour 1999 se détaillent comme suit :
Département |
N° d'Axe |
Opération |
Coût (MF) |
A.R. non concédées (km) |
Bas-Rhin |
A 35 |
VRPV - (Section Zelwiller-Sélestat) |
244.300 |
10,00 |
Indre |
A 20 |
Déviation de Celon |
167.000 |
8,00 |
Indre |
A 20 |
Déviation de Clidier l'Aumône |
151.000 |
8,00 |
Manche |
A 84 |
Entre Avranches et l'Ille-et-Vilaine |
486.000 |
16,60 |
Hauts-de-Seine |
A 86 |
Déviation de Rueil-Malmaison |
1.289.500 |
2,65 |
Seine-et-Marne |
A 104 |
Mise à 2 x 3 voies entre A 4 et RN 34 - section RD 404 - A 4 |
184.000 |
4,50 |
Ille-et-Vilaine |
A 84 |
Section Romagné - Manche |
471.000 |
19,50 |
Ille-et-Vilaine |
A 84 |
Section Saint Aubin - Romagné |
329.000 |
10,50 |
Marne |
A 34 |
Déviation de Witry-les-Reims |
172.100 |
5,96 |
Nord |
RN 351 |
Déviation B.P. Est de Lille (partiel) |
1.186.314 |
3,30 |
Val d'Oise |
A 115 |
Prolongement entre la 7ème et 9ème avenue (section RD 106 - RD 409) |
320.000 |
2,00 |
Manche |
A 84 |
Déviation de Villedieu |
390.000 |
13,20 |
Ille-et-Vilaine |
A84/A81 |
Rocade Est de Rennes |
444.000 |
7,00 |
Haute-Vienne |
A 20 |
Mise aux normes autoroutières Boisseuil - Pierre Buffière (achèvement de l'opération) |
|
|
Corrèze |
A 20 |
Mise aux normes de la déviation de Donzenac |
190.000 |
11,60 |
Meurthe-et-Moselle |
A 330 |
Nancy (liaison A 330 - RD 2bis - RN 74) - 3ème section |
138.000 |
1,50 |
Ardennes |
A 34 |
RN 51 - Déviation de Poix - Terron |
234.000 |
4,00 |
|
|
Totaux |
6.481.214 |
133.810 |
2. L'avancement des grands programmes des contrats de plan Etat-régions
a) La rocade des estuaires (A 84), Caen - Rennes
Classée liaison assurant la continuité du
réseau autoroutier (LACRA), au schéma directeur routier national,
cette liaison doit, à terme, être aménagée aux
caractéristiques autoroutières.
La section Caen - Coulvain (28 km) est en service à 2 x 2 voies dans le
Calvados. Des mises aux normes autoroutières sont toutefois
nécessaires. Elles seront entreprises prochainement.
La section entre Coulvain et le Poteau (RN 174 dans la Manche) a
été mise en service au printemps 1998. La section antre Avranches
et Saint-Aubin du Cormier (Ille-et-Vilaine) sera en service au printemps 1999.
Les autres sections entre Rennes et Le Poteau (y compris la rocade Est de
Rennes) seront mises en service successivement d'ici à 2002.
Ce projet aura donc été ralenti par l'insuffisance des dotations
de l'Etat à l'exécution des contrats de plan
Etat-régions.
b) la RN 88 Lyon - Toulouse
Le parti
d'aménagement à terme de la RN 88 retenu par le comité
interministériel d'aménagement du territoire de Mende (juillet
1993) est une liaison à 2 x 2 voies avec carrefours
dénivelés et statut de route express. Le CIADT du
15 décembre 1997 a confirmé " la modernisation
progressive de la RN 88 et de la RCEA, la priorité devant être
donnée aux sections les plus critiques au regard des conditions de
circulation dans les villes traversées et des volumes de trafic ".
La déclaration d'utilité publique et le classement en route
express ont été prononcés par décret en Conseil
d'Etat pour l'ensemble des sections entre décembre 1996 et avril 1998,
à l'exception du contournement de Baraqueville, qui fera l'objet d'une
nouvelle enquête, du doublement de la rocade d'Albi, dont les
études se poursuivent, et surtout de la section Le Puy-en-Velay
Sud/A 75 (102 km) pour laquelle l'enquête publique ouverte en mai
1998 a donné lieu à un avis défavorable.
Au-delà de l'actuel contrat Etat-région, l'achèvement de
l'itinéraire selon le parti d'aménagement actuellement retenu
représente un investissement de 13 milliards de francs, dont le
financement n'est pas établi.
c) La route centre Europe - Atlantique (RCEA A 6 - Saintes)
La RCEA,
qui est classée grande liaison d'aménagement du territoire entre
l'autoroute A 6 et Saintes, relie la façade Atlantique au
réseau autoroutier de l'Est de la France.
Son aménagement constitue la première priorité du
XIème Plan dans les régions concernées : Bourgogne,
Auvergne, Limousin et Poitou-Charentes.
L'état d'avancement du projet est le suivant :
- dans le département de l'Allier, la déviation de
Dompierre-sur-Besbre doit être mise en service à 2 voies en 1999.
Les travaux d'aménagement à 2 voies de la section Dompierre -
Digoin ont démarré cette année. Ceux du viaduc de
franchissement de la Loire (réalisé directement à
2 x 2 voies) sur la déviation de Digoin doivent commencer fin
1998. L'objectif est d'assurer, à l'horizon 2002, la continuité
de la liaison à 2 voies de Dompierre à Digoin.
- Dans le département de Saône et Loire, les travaux
d'aménagement à 2 x 2 voies se poursuivent de Digoin
à Paray le Monial. La déviation à
2 x 2 voies de la Valouze ainsi que le contournement Sud
à 2 voies de Mâcon ont été mis en service sur
la branche Sud. Il est prévu de réaliser des créneaux
entre Châlon et Montchanin sur la branche Nord.
- Entre A 71 et A 20 (Montluçon - La Croisière),
l'objectif est d'achever à 2 x 2 voies la liaison
Guéret - A 20 (La Croisière) et d'engager de façon
significative l'aménagement à l'Est de Guéret. Le premier
objectif a été atteint avec la mise en service de 42 km
à 2 x 2 voies en continu de la Croisière à
Guéret Ouest.
Plus à l'Est, la déviation d'Ajain a été ouverte
à la circulation en 1997. Les travaux préalables au doublement de
la déviation de Guéret et ceux de la section Guéret -
Pont-à-la Dauge ont commencé cette année. Les travaux
préalables au doublement de la déviation de Gouzon
débuteront en 1999.
- Entre A 10 et A 20 (Saintes - Limoges), dans le
département de la Haute-Vienne, l'objectif est de réaliser dans
un premier temps les déviations d'agglomération : les
déviations de La Barre et du Breuil ont été ouvertes en
1996 et la première phase à 2 voies du contournement
Nord-Ouest de Limoges, réalisée sous maîtrise d'ouvrage
départementale, l'a été fin 1997.
La déviation de Saint-Junien est en cours de travaux, sa mise en service
est prévue à l'horizon 2000-2001.
- Dans le département de la Charente, outre les opérations
déjà réalisées (déviation de Gensac,
créneau de Veillard, déviation de Ruelle), les travaux des
déviations de Taponnat et de Rassats-les-Favraud ont
débuté en 1998 pour une mise en service prévue en 1999.
Le bilan des procédures menées sur cet axe est le suivant :
L'ensemble de la liaison A 6 - A 20 est déclaré
d'utilité publique, le dernier décret étant intervenu en
mai 1997 pour la liaison Paray-le-Monial - Mâcon.
Entre A 10 (Saintes) et A 20 (Limoges), la section comprise entre
Cognac et Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente) a été
déclarée d'utilité publique le 12 septembre 1996.
L'enquête publique relative au tronçon Chasseneuil-Limoges a
été lancée début juin 1998.
L'objectif à long terme est de réaliser l'aménagement
à 2 x 2 voies avec statut de route express et carrefours
dénivelés de l'ensemble de la RCEA entre A 6 et A 10.
En retenant l'hypothèse d'une reconduction au-delà de 1999 des
moyens mis en place au XIème plan, la réalisation effective de
cet aménagement ne peut toutefois, selon le ministère, être
envisagée avant 2015, étant entendu que la priorité sera
accordée à la réalisation de la section de
l'itinéraire comprise entre A 6 et A 20.
Etant donné l'éloignement de cette échéance et les
difficultés rencontrées sur le plan de la sécurité,
une étude de faisabilité de concession (partielle ou totale) a
été réalisée sur la section comprise entre
Guéret, Mâcon et Châlon-sur-Saône, dont les
conclusions n'ont pas été favorables à une mise en
concession de cet itinéraire compte tenu notamment du surcoût
présenté par une solution à péage et de l'atteinte
qu'elle porterait au principe d'égalité de traitement des
usagers.
Sur ces bases, le ministre de l'équipement, des transports
et du logement a annoncé que la mise en concession de cet
itinéraire devait être écartée et que son
aménagement devait être financé par des fonds publics, soit
sur deux plans (2010), soit sur trois plans (2015).
2,3 milliards de francs devaient déjà être
consacrés à cet itinéraire dans le cadre des contrats
Etat-région 1994-1998, dont 1,3 milliard de francs de part Etat.
Au-delà du XIème plan, c'est une somme de plus de
8 milliards de francs qu'il conviendrait de mobiliser afin de parachever
l'aménagement de la liaison en route express à
2 x 2 voies.
3. L'aménagement de la RN 10 (A 63) dans les Landes
Entre
les communes de Belin-Béliet en Gironde et Saint-Geours de Maremne dans
les Landes, la RN 10 est l'un des maillons de l'itinéraire
autoroutier ouest entre Paris et l'Espagne.
Ce maillon de 92 km, aménagé à
2 x 2 voies, ne possède pas les caractéristiques
autoroutières et n'est donc plus adapté aux conditions de
circulation actuelles. Beaucoup trop d'accidents y sont à
déplorer.
Son aménagement n'ayant pu trouver dans les années
écoulées un plan de financement sur fonds publics, il avait
été décidé de recourir au régime de la
concession et de mettre en place, dans l'attente de la réalisation des
travaux, un programme de mise en sécurité immédiate qui a
permis de réduire le nombre d'accidents.
Le gouvernement ayant finalement décidé, à la fin de
l'année 1997, de maintenir la gratuité de cette liaison, un
nouveau décret déclarant d'utilité publique les travaux de
mise aux normes autoroutières de la RN 10 sans recours à la
concession a été pris le 12 janvier 1998.
La mise aux normes de cet axe, estimée à 1.350 MF, fait
l'objet d'un plan de financement sur 4 années. En 1998, 250 MF
d'autorisations de programme ont été affectées pour les
travaux les plus urgents.
Le financement de la mise aux normes autoroutières devrait être
achevée en 2002, pour une mise en service en 2003.
4. L'avancement des trois grands programmes de désenclavement du massif central
Trois
grands programmes autoroutiers hors contrat de plan, essentiellement au travers
du FITTVN, depuis 1996, doivent servir à créer de grandes
transversales Nord-Sud traversant le Massif central : l'A 75,
Clermont-Ferrand-Béziers, l'A 20, Vierzon-Brive (axe
Paris-Toulouse) et l'A 77 Cosne-Balbigny.
Ces programmes bénéficient de l'essentiel des dotations aux
routes du FITTVN, comme le montre le tableau ci-dessous :
Répartition des crédits du FITTVN affectés aux investissements sur les routes nationales
(En millions de francs)
|
1997 |
1998* |
A 20 Vierzon - Brive |
470 |
435,2 |
A 75 Clermont-Ferrand-Béziers |
656 |
676 |
RN 7 (prolongement de l'A 77) |
140 |
245 |
RCEA |
97 |
140 |
RN 88 |
45 |
160 |
autres |
39 |
96 |
TOTAL |
1.447 |
1.752 |
* prévisions
Source : ministère de l'équipement
a) L'A 75 Clermont Ferrand - Béziers
La
réalisation de l'autoroute A 75 entre Clermont-Ferrand et
Béziers, à usage gratuit, a été
décidée par le Gouvernement en 1987 et inscrite au schéma
directeur routier national de 1988 afin de désenclaver le Massif Central
et favoriser son développement économique. L'A 75,
prolongeant l'A 71 de Paris à Clermont-Ferrand, participera
également au délestage de l'autoroute A7 dans la vallée du
Rhône.
L'ensemble de l'itinéraire a été déclaré
d'utilité publique avec classement autoroutier à l'exception de
la section comprise entre Pézenas Nord et l'autoroute A 9 dans le
département de l'Hérault. Les caractéristiques techniques
de cette dernière section ont été approuvées par
décisions du 30 mai 1997 et du 28 janvier 1998.
L'enquête publique correspondante a été lancée le
25 mai 1998. Le décret en Conseil d'Etat devrait intervenir fin
1999.
La concession du viaduc de Millau a été annoncée par le
ministre le 20 mai dernier après expertise du Conseil
général des Ponts et Chaussées. La nouvelle enquête
publique correspondante devrait être lancée prochainement.
Sur les 340 km de l'itinéraire, 257 sont aujourd'hui en service
dont 202 km en continu de Clermont-Ferrand à Engayresque dans le
département de l'Aveyron, au Nord du futur contournement de Millau.
Le coût des opérations s'est élevé à
5,6 milliards de francs (100 % Etat) entre 1990 et 1997, soit plus
d'un dixième des investissements routiers de l'Etat sur la
période.
688 millions de francs sont programmés pour 1998, dont
676 millions de francs au titre du FITTVN, soit 13 % des
investissements routiers de l'Etat pour cette année.
L'objectif affiché est une mise en service de la totalité de
l'itinéraire en 2003. Entre Clermont-l'Hérault et Pézenas,
les premiers travaux ont débuté en 1997 pour une livraison
à la circulation en 2000.
Les deux dernières sections (11,4 km entre Pégairolles et
Lodève Sud et 20 km entre Pézenas et Béziers -
autoroute A9) devraient être respectivement mises en service en 2001 et
2003. Les travaux de mise aux normes de la déviation de Pézenas
et ceux de la section Pézenas - A9 ne pourront être lancés
qu'en 2000-2001, après la déclaration d'utilité publique
des travaux par décret en Conseil d'Etat (fin 1999).
b) L'A 20 Vierzon - Brive la Gaillarde
Sur
près de 290 km que compte l'itinéraire, 253 km sont
aujourd'hui en service à 2 x 2 voies, dont 231 km aux
normes autoroutières. La totalité de l'itinéraire devrait
être mise en service à 2 x 2 voies début 1999,
10 km de mise aux normes autoroutières (section Chatandeau-Pierre
Duffière) étant poursuivis en 1999. Le coût total de
l'opération s'est élevé à 5,7 milliards de
francs (100 % Etat) entre 1990 et 1997. 435 millions de francs sont
programmés au titre du FITTVN pour 1998.
Au stade actuel de la programmation, les dotations 1999 ne sont pas connues.
Contrairement à l'A 75, entièrement financée par
l'Etat (à l'exception du viaduc de Millau qui sera vraisemblablement
concédé), l'autoroute A 20 sera partiellement payante.
En effet, compte tenu du faible linéaire déjà
aménagé à 2 x 2 voies d'une part, des difficultés
d'aménagement sur place de la route existante, d'autre part, la section
comprise entre Brive et Montauban a été concédée
à la société des Autoroutes du Sud de la France (ASF).
Votre rapporteur continue de s'interroger sur cette méthode,
contraire au principe de péréquation entre itinéraires,
qui devrait présider désormais au financement du réseau
routier.
Ainsi, la section Brive-Montauban est concédée en raison de son
coût élevé. Or ASF est par ailleurs un contributeur au
FITTVN via la taxe kilométrique d'aménagement du territoire. ASF
contribue donc au financement des sections gratuites de l'A20, et devra
partiellement répercuter ce coût sur le péage de la section
payante. Ceci est incohérent et incompréhensible pour les
usagers. Il aurait été préférable d'instituer
partout un péage modique.
c) La liaison RN 7 - RN 82 : Cosne-sur-Loire/Balbigny (A 77)
En
continuité avec l'autoroute A77 concédée, la RN 7 et
la RN 82 relient Cosne-sur-Loire et Balbigny (A89) sur une longueur de
245 km. Cet itinéraire est classé en liaison assurant la
continuité du réseau autoroutier jusqu'à Nevers puis
grande liaison d'aménagement du territoire au-delà.
L'avancement des opérations par département est le suivant :
Nièvre : l'itinéraire comprend 101 km dont 32,3 km en
service à 2 x 2 voies et 48,2 km à
aménager à 2 x 2 voies au titre du programme
spécifique. La déviation de Nevers (18 km) a été
livrée en mai 1998. Au Nord, les études de Cosne-Pouilly et de la
déviation de Pougues ainsi que celle de la section Nevers-Magny-Cours
sont en cours (livraison à l'horizon 2003), les autres sections
étant en service.
Allier : l'itinéraire comprend 86 km dont 10 km à
aménager à 2 x 2 voies et 20 km à
2 voies au titre du programme spécifique. La déviation de
Moulins a été mise en service en juin 1996, celle de
Toulon/Allier est prévue en 2000. Au Nord de Moulins et au Sud du
département, les études sont en cours. Les mises en service sont
envisagées progressivement jusqu'en 2003.
Loire : l'itinéraire comprend 58 km dont 13 km en
service à 2 x 2 voies, 14 km à
aménager à 2 x 2 voies et 12 km à
2 voies dans le cadre du programme spécifique et du contrat
Etat-Région Rhône-Alpes. La déviation de Roanne (section
Nord) a été mise en service en novembre 1997. Celle de Neulise
est prévue pour l'été 1998.