III. LA SITUATION DE LA RATP
A. LES RÉSULTATS DE LA RATP
Le budget simplifié de la RATP se présente comme suit :
|
Résultats 1997 |
Budget révisé 1998 |
Budget initial (1) 1999 |
Recettes commerciales (hors taxes) |
12.720 |
13.456 |
14.336 |
- Recettes voyageurs |
8.063 |
8.570 |
9.032 |
- Compensations tarifaires |
3.355 |
3.508 |
3.928 |
- Autres produits |
1.302 |
1.378 |
14.401 |
Dépenses de fonctionnement, dont |
13.499 |
13.862 |
14.401 |
- Charges de personnel |
9.643 |
9.851 |
10.083 |
- Autres |
3.856 |
4.011 |
4.318 |
Solde de petit équilibre |
- 779 |
- 406 |
- 65 |
Charges d'entreprise, dont |
6.728 |
7.019 |
7.226 |
- Insuffisance du compte "retraite" |
2.529 |
2.556 |
2.603 |
- Dotation nette aux amortissements |
2.442 |
2.673 |
2.892 |
- Charges financières nettes |
1.795 |
1.781 |
1.727 |
Report à nouveau |
138 |
21 |
- |
Concours d'équilibre (reliquat VT, indemnité compensatrice),dont |
7.594 |
7.476 |
7.291 |
- Indemnité compensatrice (Etat, collectivités locales) |
6.361 |
6.002 |
6.171 |
- Reliquat VT et produits des amendes |
1.233 |
1.474 |
1.120 |
(1)
Sous l'hypothèse d'une hausse tarifaire de 2,9 % au
1er juillet 1999.
D'après le budget initial de la RATP pour 1999 :
Les recettes directes voyageurs
augmenteraient de 969 millions de
francs (+ 12 %) entre 1997 et 1999. Cette augmentation est imputable
à la hausse des tarifs (+ 6,3 % en moyenne), et à la poursuite
escomptée de la reprise du trafic : ces prévisions reposent sur
une croissance du trafic de 2,4 % en 1998 et de 1,7 % en 1999.
Evolution constatée du trafic RATP
|
|
1998
|
Métro |
+ 2,2 % |
+ 2,8 % |
RER |
+ 1 % |
+ 1,6 % |
Orlyval |
- 2,7 % |
|
Total réseau ferré |
+ 1,9 % |
|
Bus Paris + Noctambus |
+ 3,7 % |
+ 1,8 % |
Bus banlieue |
+ 3,7 % |
+ 3,1 % |
Tramway |
+ 14,2 % |
|
Total bus |
+ 4 % |
|
Total général |
+ 2,7 % |
|
La
structure de la croissance du trafic a d'ailleurs été
particulièrement favorable en 1997, avec une progression moins
importante pour les abonnements que pour les billets, et une forte augmentation
des forfaits commerciaux (+ 26 % pour le métro,
+ 50 % pour le RER), en lien avec la forte croissance du trafic dans
les stations des zones d'affaires.
La progression constatée et attendue du trafic payant résulte
pour l'essentiel de la reprise économique, du développement des
réductions tarifaires pour les jeunes (ce qui tend à
réduire la fraude), et de l'augmentation de l'offre, avec notamment la
mise en service du second tramway TVS (Issy les Moulineaux - La Défense)
en 1997, puis de Météor en 1998 et le développement de
l'offre "Noctambus".
Les
compensations tarifaires
liées au trafic
progresseraient par ailleurs de 573 millions de francs entre 1997 et 1999 (+
16,6 %), en lien avec la création subventionnée de
réductions tarifaires pour les jeunes et les chômeurs.
Au total, la RATP attend une augmentation de 1.616 millions de
francs de ses recettes commerciales entre 1997 et 1999, soit une progression de
13,1 %.
Dans la même période, l'évolution prévisionnelle de
l'ensemble des concours d'équilibre (indemnités compensatrices
versées par l'Etat et les collectivités locales + reliquat
du versement transport) s'établit à - 303 millions de
francs seulement (- 4 %). Au total, l'ensemble des dotations publiques au
fonctionnement de la RATP atteindrait ainsi en 1999 le montant record de
11,2 milliards de francs.
La différence entre ces deux évolutions s'explique comme
suit :
les dotations aux
amortissements
augmentent de 450 millions de
francs entre 1997 et 1999, en raison de l'extension et de la modernisation du
réseau,
les
impôts et taxes
progressent de 161 millions de francs, soit
+ 15,2 %, en lien avec l'extension du réseau, qui se traduit
par une vive hausse de la taxe professionnelle,
les
charges pour insuffisance du compte de retraite
augmentent de
74 millions de francs entre 1997 et 1999, soit + 2,9 % sur deux
ans,
les
charges de personnel
(hors insuffisance du compte de retraite) sont
particulièrement dynamiques : + 2,3 % en 1998, + 2,4 % en
1999. Cette évolution résulte de l'accord salarial de
février 1998 qui se traduit par une progression attendue de la
rémunération moyenne des personnes en place (RMPP) de 3,1 %
pour 1998, et de 3,1 % pour 1999, avant même que soient prises en
compte des mesures nouvelles éventuelles, notamment à l'issue de
la négociation sur les 35 heures qui vient de s'engager.
Le redressement de la RATP passe par une évolution de la masse salariale
(qui constitue les 2/3 des charges d'exploitation) et par la réalisation
de gains de productivité ; or, la productivité était
en 1997 inférieure au niveau atteint en 1993.
Effectifs et productivité
|
1993 |
1994 |
1995 |
1996 |
1997 |
Effectifs |
37.719 |
38.235 |
38.436 |
38.249 |
38.248 |
Places kilomètres offerts (PKO) en millions |
49.559 |
49.475 |
49.384 |
493567 |
49.735 |
Millions de PKO par agent |
1,31 |
1,31 |
1,29 |
1,29 |
1,30 |
Lors de
son audition par le Haut conseil du secteur public, le 8 juillet 1998, le
président de la RATP soulignait lui-même à cet égard
"la productivité du travail est inférieure à la moyenne
des grands réseaux de métro du monde
, en partie du fait du
handicap ci-avant
la configuration du métro parisien
, en partie
à cause des freins aux améliorations de productivité
résultant de certains acquis sociaux, et de la sensibilité forte
du personnel à toute remise en cause significative dans ce domaine."
La
Cour des comptes
a par ailleurs réaliséun rapport
particulier sur le régime spécial de protection sociale de la
RATP, dont il ressort notamment que
"les agents perçoivent, en cas
d'indisponibilité pour maladie, un plein traitement pendant un an. Cette
situation privilégiée, qui n'a pas d'équivalent, puisque
les fonctionnaires ne sont rémunérés à plein
traitement que pendant 90 jours et les cheminots pendant six mois, a
manifestement des retentissements sur l'absentéisme, même si
celui-ci a reculé à la Régie de 12,9 jours par an en 1989
à 10,9 jours par an en 1996".
En outre
"les agents de la RATP ne sont pas soumis à un ticket
modérateur pour les soins"
et
"85 % des agents
bénéficient d'une retraite à 50 ou 55 ans, avec un
taux de remplacement (le rapport entre le montant des pensions et le dernier
salaire d'activité) de 71,9 %, un niveau relativement
élevé, en raison de bonifications d'ancienneté :
24 % des pensionnés ont ainsi moins de 60 ans".
Enfin, le
taux "d'inaptitude à l'emploi" est relativement élevé.
En réponse aux observations de la Cour des comptes et aux questions
complémentaires de votre rapporteur, la RATP a souligné que les
dépenses de santé des agents de la RATP étaient au niveau
de la moyenne nationale. La RATP a par ailleurs indiqué exercer un suivi
attentif de l'évolution de l'absentéisme, et avoir mis en place
des équipes techniques de prévention de l'inaptitude à
l'emploi des conducteurs de bus, ainsi qu'un accompagnement traumatique en cas
d'agression.
En revanche, la RATP a précisé que la révision des
critères de classement en catégorie active afin d'être
mieux en adéquation avec la pénibilité effective des
emplois -notamment pour la détermination de l'âge de la retraite-
ressortait de la compétence réglementaire du ministère de
tutelle.
Les charges
, hors impôts, personnel et dotations aux provisions,
augmentent de 200 millions de francs (+ 7,3 %) entre 1997 et 1999. Cette
hausse est notamment imputable au développement du réseau, aux
dépenses d'amélioration de la qualité du service dans les
stations (notamment pour la propreté) et aux coûts de maintenance
des équipements nouveaux mis à la disposition des voyageurs
(billetteries automatiques, écrans d'information).
Un rapport particulier de la Cour des comptes relatif aux marchés de la
RATP pour les exercices 1993-1996 a toutefois relevé
"de
nombreux dysfonctionnements en matière de marchés, qui appellent
une profonde réforme de la fonction achats"
, notamment
"le
fractionnement irrégulier des commandes, l'absence de mise en
concurrence, des relations préférentielles avec certaines
sociétés, notamment en matière de matériel
roulant".
La Cour des comptes relevait également
"l'insuffisance
du contrôle de gestion"
et
"des présomptions d'entente sur
les marchés de nettoyage"
.
L'efficacité de la politique de maîtrise de coûts
lancée en janvier 1997 (-10 % sur chaque projet) est
d'ailleurs sans doute révélatrice de certaines lacunes
antérieures.
Votre rapporteur a interrogé le ministère de tutelle sur les
mesures qui avaient été prises pour remédier à ces
dysfonctionnements. Il n'a pas reçu de réponse à ce jour.
Enfin, la RATP a pleinement bénéficié de la
détente des taux d'intérêt : en dépit de la
hausse de son endettement, ses charges financières s'inscrivent en
repli, à 1,9 milliard de francs pour 1997 et 1998.
B. L'ENDETTEMENT DE LA RATP
L'encours de la dette financière de la RATP au
31 décembre 1997 s'élevait à 29.892,6 millions
de francs répartis en :
- dette à moins d'un an : 115,6 millions de francs ;
- dette à plus d'un an : 29.777 millions de francs.
La structure de la dette était la suivante en fin d'exercice :
- prêts de la région Ile-de-France : 4,4 % ;
- marché financier français : 76,8 % ;
- autres : 18,8 %.
L'endettement net, qui se décompose en endettement à long
terme - trésorerie à court terme, était de
26,6 milliards de francs à la fin de 1997. La progression de
l'endettement s'est donc ralentie, en raison notamment de la diminution des
investissements.
Endettement net de la RATP en fin d'année
(En milliards de francs)
1992 |
17,2 |
1993 |
19,8 |
1994 |
23 |
1995 |
24,9 |
1996 |
26,2 |
1997 |
26,6 |
L'endettement total net de la RATP pourrait ainsi se
stabiliser en
1999.
Le ralentissement de la dette et la baisse des taux d'intérêt ont
permis la stabilisation des charges financières :
Charges financières
(En millions de francs)
1992 |
1.860 |
1993 |
1.814 |
1994 |
1.805 |
1995 |
1.923 |
1996 |
1.941 |
1997 |
1.898 |
1998 (1) |
1.912 |
(1) Prévisions
C. LE PLAN D'ENTREPRISE DE LA RATP
1. Le bilan du plan d'entreprise 1995-1997
Le plan
d'entreprise 1995-1997 de la RATP avait pour ambition de renverser la tendance
d'évolution du trafic (objectif : + 3 % en 1997) en
poursuivant la modernisation du service public engagée depuis 1990
(qualité du transport, espaces publics, accueil, sécurité,
propreté, information...), dans le respect des équilibres
économiques de l'entreprise, afin de réduire les contributions
publiques et d'abaisser le ratio dettes/recettes commerciales.
La réalisation de cette politique devait s'appuyer sur un certain nombre
de moyens, parmi lesquels :
- un accroissement des recettes directes d'un milliard de francs (croissance du
trafic de 1 % par an, hausse des tarifs de 3 % par an au-dessus de
l'inflation, réduction du taux de fraude de un point par an, mise en
place d'une politique commerciale attractive) ;
- une maîtrise des coûts (charges de fonctionnement stables en
francs constants à périmètre identique) ;
- une amélioration des performances de l'entreprise (politique de
responsabilisation des unités opérationnelles,
développement d'une culture de service,...).
La
réalisation des objectifs quantitatifs
du plan
d'entreprise 1995-1997 a été fortement perturbée par
les grèves de 1995 et les attentats. A la fin de
l'année 1997, le
bilan
est le suivant :
- le trafic est en 1997 en repli par rapport à 1994 (- 0,7 %), la
progression du trafic bus (+ 3,4 % par rapport à 1994) étant
plus que compensée par la baisse du trafic métro (-4,6 %) et
RER (-2,6 %) ;
- les
recettes
directes en francs constants progressent sensiblement
(+ 6,4 % par rapport à 1994), essentiellement sous l'effet de
hausses tarifaires supérieures à l'inflation. A tarifs constants,
les recettes provenant des voyageurs diminuent de 2,8 % entre 1994 et 1997
(pour une baisse du trafic de 0,7 %) ;
- les
charges de fonctionnement
progressent de 4,9 % par rapport
à 1994 (en francs constants) ;
- le ratio dette/recettes commerciales se détériore et les
concours publics s'accroissent de 1 % en francs constants entre 1994 et
1997 ;
- le plan de lutte contre la fraude a permis de réduire le taux de
fraude sur les réseaux RATP entre 1994 et 1997.
La lutte contre la fraude à la RATP
En 1997,
les taux de fraude s'établissaient à 5 % sur le métro
et 4 % sur le RER. Ces taux étaient respectivement de 9,2 et
6,8 % en 1993. Sur le réseau routier, en revanche, de 1995 à
1997, le taux de fraude s'est stabilisé de 13,6 % à 13,9 %.
Le taux de fraude dans les bus a même augmenté, à 15,8 % au
second trimestre de 1998. Il existe donc un contraste entre les réseaux
ferrés et le réseau de surface dont les résultats
révèlent une situation préoccupante.
En 1997, les pertes de recettes liées à la fraude ont
été estimées à 263 millions de francs.
Pour faire face à cette situation, la RATP a augmenté le nombre
de contrôleurs et modifié l'organisation du contrôle :
les directeurs de lignes ou de centre bus ont pris en charge la lutte contre la
fraude, en faisant établir sous leur responsabilité des plans
locaux antifraude.
La politique d'augmentation de la pression de contrôle rencontre
toutefois des limites, car les contrôleurs exercent leur métier
dans des conditions de plus en plus délicates : entre 1993 et 1996,
le nombre d'agressions à l'encontre des contrôleurs a
augmenté plus que l'activité de contrôle et les
comportements des fraudeurs sont devenus plus agressifs. Dans ces conditions,
les marges de progrès sont à chercher ailleurs.
Certaines mesures transversales jouent ou devraient jouer un rôle
important en matière d'évolution du comportement des
voyageurs : suppression des pièges tarifaires, création de
forfaits spécifiques en direction de certaines catégories de
chômeurs et des jeunes, amélioration du taux de recouvrement des
amendes.
Ces mesures s'accompagnent d'actions plus techniques, telles que la fermeture
des réseaux ferrés par l'installation de portes
malaisément franchissables, la suppression du libre service sur le
réseau de surface au moyen de la mise en place de valideurs
magnétiques à bord des autobus.
Le bilan des objectifs qualitatifs est mitigé
:
- le redéploiement interne des emplois des secteurs du tertiaire et de
la maintenance vers l'exploitation, la sécurité et les services
commerciaux s'est poursuivie ;
- l'évolution des indicateurs de qualité de service est
globalement positive. La régularité des trains est
satisfaisante ;
- l'accueil et l'information des passagers s'améliore ;
- la disponibilité des équipements progresse, mais celle des
escaliers mécaniques est très insuffisante : 86,8 % en
moyenne dans le métro sur la période 1995-1997, ce qui
signifie que lorsqu'un voyageur se présente devant un escalier
mécanique, cet escalier ne fonctionne pas près d'une fois sur
sept ;
- la propreté du métro demeure préoccupante, malgré
les efforts ;
- par ailleurs, le protocole d'accord du 30 mai 1996 sur le droit syndical, qui
instituait un système "d'alarme sociale" préalable au
dépôt de préavis de grève a infléchi la
conflictualité sociale à la RATP. Le nombre de préavis de
grève (aux trois-quarts en provenance du syndicat non signataire) reste
toutefois élevé. En outre, le protocole d'alarme sociale s'est
avéré inopérant face au nombre croissant d'arrêts de
travail sans préavis consécutives à la dégradation
des conditions de sécurité des agents de la RATP.
2. Le plan d'entreprise 1998-2000
Le plan
d'entreprise 1998-2000 a été approuvé au cours du premier
trimestre 1998. Face à une évolution défavorable du
trafic, la RATP prend acte d'une mutation profonde de la demande de transport
en région Ile-de-France, tant du point de vue des comportements des
voyageurs (équipement automobile, attentes en matière de
qualité de service,...) que du développement régional
(développement des zones périphériques de
l'agglomération, hétérogénéité d'un
territoire marqué par des zones d'exclusion,...). Pour faire face
à ces tendances lourdes, le nouveau plan d'entrepris intitulé
"
ça va vous changer la ville
" et qui a été
préparé tout au long de l'année 1997 avec une
consultation sans précédent tant des voyageurs, des
collectivités locales de l'Ile-de-France, que du personnel de
l'entreprise, permet de dégager les orientations suivantes :
- accentuer les efforts de qualité de service afin de mieux adapter
l'offre de transport. L'action devra notamment porter sur la continuité
du service, l'information des voyageurs, la sécurité, la lutte
contre la fraude et l'ambiance dans le métro ;
- poursuivre une politique de proximité adaptée selon les
territoires par un dialogue avec les collectivités locales, notamment en
vue d'améliorer la circulation des bus, de mettre en oeuvre un programme
d'extensions de réseaux donnant la priorité aux sites propres de
surface et au maillage de la première couronne, d'améliorer les
lieux d'échanges multimodaux (insertion urbaine, partenariat avec les
autres entreprises de transport...), de renforcer les actions en matière
d'emploi et de solidarité (accueil des jeunes, insertion, contrats de
ville, accessibilité des personnes à mobilité
réduite...) ;
- engager l'entreprise sur l'objectif du "petit équilibre" (couvrir les
dépenses de fonctionnement par les recettes commerciales) en stabilisant
le coût moyen par voyage en francs constants (politique de
rationalisation des achats, efforts de productivité privilégiant
les services au contact du public,...), en faisant évoluer la
tarification (modulation pour les clientèles à faibles
ressources, modernisation des abonnements, hausse tarifaire limitée
à la réalisation du "petit équilibre") ;
- maîtriser l'évolution de la dette en faisant un effort sur les
coûts d'investissement et en adaptant les modalités de financement
dans le sens d'une prise en charge plus importante des investissements par des
subventions publiques (matériel roulant) ;
- améliorer le dialogue social au sein de l'entreprise et progresser
dans la mise en place d'une organisation décentralisée.