C. LES DOTATIONS DE DECENTRALISATION
L'actualisation se fait par rapport à la dotation globale de décentralisation (+ 2,77924%).
- L'application de la loi du 7 janvier 1983 |
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- La loi quinquennale du 20 décembre 1993 |
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- Les actions pré-qualifiantes |
1.353 millions de francs
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1. L'application de la loi du 7 janvier 1983
Cette
loi complétée par celle du 23 juillet 1987 portant réforme
de l'apprentissage, transfère la compétence de droit commun en
matière de formation professionnelle continue et d'apprentissage et vise
par ailleurs à compenser l'allongement de la durée des formations
en Centre de formation des apprentis.
Les crédits s'élevant à 3.315 millions de francs dont 107
millions de francs au titre de la loi du 23 juillet 1987.
2. La loi quinquennale du 20 décembre 1993
Cette
loi quinquennale relative au travail, à l'emploi et à la
formation professionnelle pose le principe de la décentralisation des
actions de type qualifiant pour les jeunes de 16 à 25 ans à
compter du 1
er
juillet 1994.
Elle comporte une dotation globale calculée à partir des
dépenses des régions au titre du fonctionnement des actions de la
rémunération des stagiaires, et des frais de gestion des
conventions. Cette dotation représente 1.847 millions de francs en
1999. Elle est complétée par une enveloppe de
rééquilibrage géographique versée sur des
critères d'aménagement du territoire pour compenser les
coûts supplémentaires des actions de formation en milieu rural.
Son montant est de 55,6 millions de francs en 1999.
3. La décentralisation des autres actions
Depuis
le 1
er
janvier 1999, toutes les actions pré-qualifiantes, de
mobilisation ainsi que les mesures d'accompagnement sont
décentralisées aux régions. Entre 1994 et 1999, les
crédits avaient fait l'objet de délégations de
compétence qui permettaient aux régions d'anticiper ainsi sur ce
mouvement de décentralisation. En 1998 l'Etat, du fait des conventions
déjà signées, ne conservait la gestion directe que dans
trois régions.
Les crédits représentent 2.643 millions de francs dont
1.353 millions de francs au titre des dépenses de fonctionnement et
1.289 millions de francs pour les rémunérations.
En conséquence, à partir du 1
er
janvier 1999,
l'ensemble du dispositif de formation continue des jeunes sera de la
compétence des régions.