2. La limitation des dépenses autorisées
Elle impose un frein à la consommation des
crédits, dont une partie se trouve " gelée ", en
même temps qu'elle provoque des retards de paiement
générateurs d'intérêts moratoires.
(En millions de francs)
1990 |
1991 |
1992 |
1993 |
1994 |
1995 |
1996 |
1997 1 |
11 |
82 |
174 |
360 |
352 |
486 |
812 |
256 |
1 . Premier semestre.
3. Les reports de charges provoqués par les annulations et les gels de crédits
Selon une estimation récente
3(
*
)
les retards de paiement
s'élèvent à
5,7 milliards de francs
et les
impayés à près de
11 milliards de francs.
(En millions de francs)
Impayés |
en % |
Retards de paiement* |
en % |
|
DGA ........................ |
10 220 |
93 |
5 557 |
96 |
Hors DGA ............... |
775 |
7 |
226 |
4 |
Total ................... |
10 995 |
100 |
5 783 |
100 |
*
Impayés entraînant intérêts
moratoires.
Ainsi se noue la
contradiction profonde
entre la pluriannualité
indispensable à la conduite des programmes et à la recherche
d'une réduction des coûts et l'utilisation du budget de la
Défense comme un réservoir de crédits servant, en cours
d'année, mois après mois, à ajuster les dépenses de
l'État.
Avec le budget en projet, cette contradiction devient éclatante.