C. DANS LA MESURE OÙ LES CONTRATS ÉTAT-RÉGIONS 2015-2020 NE DEVRAIENT ÊTRE RÉALISÉS QU'À 60 % EN 2020, IL SERA NÉCESSAIRE DE LES PROLONGER JUSQU'EN 2022
L'ensemble des opérations prévues par les contrats État-régions (CPER) pour la période 2015-2020 représente une somme totale de 24,2 milliards d'euros . Plus de 75 % de ces crédits concernent des modes de transport alternatifs à la route , dont 7,6 milliards d'euros pour les transports collectifs en Île-de-France .
Sur ces 24 milliards d'euros , 7,2 milliards correspondent aux financements apportés par l'État (auxquels s'ajoutent 277,9 millions d'euros de VNF ), qui se répartissent de la façon suivante :
Fer |
2 098,6 millions d'euros |
Routes |
3 332,3 millions d'euros |
Fluvial |
2,4 millions d'euros
|
Ports |
359,8 millions d'euros |
Transports collectifs en Île-de-France |
1 412,1 millions d'euros |
Circulations douces |
14,6 millions d'euros |
Le taux d'avancement au 31 décembre 2019 au niveau national était de 49 % pour le volet ferroviaire des CPER et de 46 % pour leur volet routier , soit des niveaux relativement faibles , qui signifient que les CPER 2015-2020 continuent de prendre du retard . Le taux d'exécution du volet portuaire était de 56 % et celui des transports collectifs en Île-de-France de 72 % du fait d'une forte mobilisation autour du projet du Grand Paris et des projets de transport collectif associés
Selon la DGITM, l'État, via l'AFITF, prévoit de leur consacrer 748 millions d'euros par an environ de 2020 à 2022, soit un peu plus de 10 % par an de l'enveloppe totale de 7,2 milliards d'euros à laquelle il s'est engagé. Eu égard à ce rythme peu rapide, le taux prévisionnel d'avancement des CPER en 2020 serait de 60 % .
Il est d'ores-et-déjà acté que ces CPER feront l'objet d'un report à 2022 , tout en sachant que le taux de réalisation des projets pour une génération de CPER n'est que de 80 % environ . L'élaboration de la nouvelle génération de contractualisation États-régions sera réalisée avec les nouveaux exécutifs régionaux élus en 2021.