B. LA RECONVERSION À L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET LES MESURES DE MAITRISE DES POLLUTIONS D'ORIGINE AGRICOLE

1. Les crédits destinés à l'agriculture biologique

Le plan en faveur de la reconversion à l'agriculture biologique a été lancé en décembre 1997 et s'est engagé effectivement en 1998. 30 millions de francs, auxquels s'ajoute un montant équivalent au titre du règlement CEE n° 2078, y ont été consacrés en 1998, permettant d'engager la reconversion de près de 2.000 producteurs. Des actions complémentaires ont été mises en oeuvre avec les offices par produit afin de mieux structurer l'organisation des filières correspondantes.

Pour 1999, le projet de loi de finances engage une deuxième année de reconversion, au titre de ce programme, avec des objectifs identiques compte tenu du succès de cette opération.

2. La maîtrise des pollutions en élevage (PMPOA)

La part qui a été inscrite pour cette action dans le cadre des contrats Etat-régions, pour le XIème plan, est égale à 553 millions de francs pour l'Etat et au moins autant pour les collectivités territoriales. Les contrats de plan ont été honorés : 558 millions de francs ont été apportés par l'Etat sur la ligne budgétaire correspondante, pour les cinq premières années, de 1994 à 1998. Depuis 1997 les crédits du FNDAE s'ajoutent pour financer les dépenses supplémentaires par rapport aux prévisions initiales.

Pour les deux années 1997 et 1998, c'est une enveloppe globale de 606 millions de francs (306 du chapitre 61.40 et 300 du FNDAE) qui aura été apportée par l'Etat.

En 1999, la dotation budgétaire pour le PMPOA sera maintenue : 175 millions de francs auxquels il faut ajouter le financement FNDAE, 150 millions de francs, soit 325 millions de francs au total.

Pour les autres opérations du programme agri-environnemental, opérations locales en particulier, leur renouvellement pourra intervenir, au vu d'un audit favorable, dans le cadre du dispositif CTE. Il sera nécessaire à cet égard, d'envisager une approche globale au niveau de l'exploitation et d'introduire l'aspect socio-économique puisque, par nature, la gestion du territoire est d'ores et déjà prise en compte.

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