A. LES DÉPENSES DU BUDGET ANNEXE

Les dépenses de personnel (810 M€) représentent le premier poste de dépenses du projet de budget annexe. Leur rythme de progression se ralentit, puisqu'il est de 2,2 %, contre 5,1 % l'an passé et 8,4 % il y a deux ans.

Pour 2004, le flux net des emplois du BAAC présente un solde négatif de huit emplois , ce qui reflète la volonté du Gouvernement de tenir compte du contexte actuellement défavorable à la croissance du trafic. Les 2,2 % d'augmentation des dépenses de personnels résultent :

- pour 0,78 %, de l'application des mesures interministérielles couvrant l'ensemble des agents de l'Etat : participation aux charges de pensions et extension en année pleine des mesures de revalorisation de la fonction publique ;

- pour 1,41 %, des mesures d'ajustement spécifiques à la DGAC prenant en compte l'évolution des qualifications et les effets du glissement vieillesse-technicité (GVT) ;

- pour 0,04 %, de la création de vingt emplois budgétaires de techniciens supérieurs de l'aviation civile (TSEEAC), compensée en partie par la suppression de six postes de personnels administratifs et de douze postes de personnels ouvriers.

Les dépenses de fonctionnement des services sont reconduites à 129,4 M€. Les dépenses d'investissement diminuent en revanche de 7,7 %, à 180 M€, ce qui se justifie par l'existence l'an passé de crédits non employés, pour 15 M€.

Les organismes extérieurs 2( * ) reçoivent des contributions en forte progression à 215,5 M€. La croissance de 6,8 % de ces contributions résulte essentiellement de la hausse, cette année encore, de la participation financière demandée par Eurocontrol (+ 17,5 M€), mais également des coûts des services rendus par Aéroports de Paris (ADP) (+ 2,8 M€) et par Météo-France (+ 2 M€) et des dispositions contractuelles liant la DGAC aux autorités suisses en application d'un programme triennal pour 2002-2004 (+ 1,5 M€), de la contribution à l'aéroport de Bâle-Mulhouse (+ 0,1 M€) et de celle de la zone déléguée de Jersey (+ 0,2 M€). En outre, 1 M€ est consacré au groupement pour la sécurité de l'aviation civile (GSAC).

Votre rapporteur pour avis rappelle l'importance du rôle de l'agence Eurocontrol, dont la France est le premier contributeur en raison de sa situation géographique stratégique pour le transport aérien de toute l'Europe. En effet, les contributions sont fonction du volume de trafic enregistré par chaque pays.

Au vu de l'évolution du trafic aérien, l'enveloppe demandée pour la navigation aérienne , à savoir 175 M€ en autorisations de programme (AP) et 140 M€ en crédits de paiement (CP), est en diminution pour les crédits de paiement (- 18 M€), mais en augmentation pour les autorisations de programme (+ 10 M€).

On constate une évolution similaire des dotations pour les bases aériennes , après une forte hausse en 2003. En effet, si les AP sont stables à près de 25 M€, les CP diminuent quant à eux de 18,5 M€ (- 7,5 %).

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