Depuis la loi pour une école de la confiance de 2019, les étudiants qui se destinent au métier d’enseignant peuvent, dans le cadre des masters MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation) proposés par les instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPE) au sein des universités, préparer les concours. Or, de nombreux acteurs du monde éducatif estiment cette formation perfectible, notamment dans la préparation des futurs enseignants à la réalité du métier.

Lors de sa conférence de presse du 16 janvier 2024, le Président de la République a annoncé une réforme majeure de la formation initiale des enseignants avec la mise en place d’un cursus dès le baccalauréat.

Mercredi 6 juin 2024, Max Brisson et Annick Billon ont présenté à la presse les conclusions de la mission.

Pourquoi ce contrôle ?

La mission d’information, rapportée par Mme Annick Billon et M. Max Brisson, entend :

  • objectiver des réalités et dresser un état des lieux des points d’amélioration possible de la formation initiale actuelle des enseignants ;
  • analyser le projet de réforme du gouvernement dans la perspective de sa future inscription dans un cadre légal ;
  • réfléchir à l’amélioration de la formation continuée permettant à l’enseignant une entrée plus sereine dans son métier.

Quels constats et recommandations ?

Au terme des travaux de la mission d'information, il  résulte 13 recommandations qui visent à inscrire la formation dans un continuum allant de la licence à la formation tout au long de la carrière par :

  • une sensibilisation au métier d’enseignant dès la licence ; 
  • une formation post-concours sur 5 ans s’appuyant sur une formation continuée obligatoire ;
  • une formation continue obligatoire prise en compte dans le déroulement de carrière ;
  • un poids renforcé pour le ministère de l’éducation nationale dans le contrôle et le pilotage des futures écoles normales supérieures du professorat (ENSP)