La commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport a décidé, mercredi 19 février 2025, de lancer une mission pour évaluer la mise en œuvre de la loi du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales, dite loi Molac. 

Celle-ci s’articule autour de trois axes : 

  • renforcer l’enseignement des langues régionales,

  • sécuriser leur utilisation dans l’espace public ,

  • reconnaître leur valeur patrimoniale. 

Pourquoi ce contrôle ?

Alors que de nombreuses langues régionales de nos territoires sont aujourd’hui en danger, voire en voie d’extinction selon la classification de l’Unesco, cette loi est la première affirmation par le Parlement d’une volonté de promouvoir ces langues, près de 13 ans après leur inscription et reconnaissance dans la Constitution. 

L’objectif de cette mission est de : 

  • vérifier le respect de la volonté du législateur, alors que ce texte a fait l’objet d’un large consensus entre les groupes politiques lors des débats ;

  • constater les effets de cette loi sur les territoires et notamment analyser ses conséquences en termes d’augmentation du nombre d’élèves apprenant ces langues ;

  • identifier les freins à sa mise en œuvre tout comme les points de tension qu’elle a pu engendrer localement. 

La mission devrait rendre ses conclusions au début de l’été 2025.