Séance du 9 novembre 1999
FAIT PERSONNEL
Mme Dinah Derycke.
Je demande la parole pour un fait personnel.
M. le président.
La parole est à Mme Derycke.
Mme Dinah Derycke.
Monsieur le président, je souhaite dire à M. le rapporteur que je n'ai mis en
cause ni ses intentions ni celles de la commission. J'ai dit simplement que, en
dépit des bonnes intentions - « partagées sur toutes les travées de la Haute
Assemblée, ai-je même pris la précaution d'indiquer le travail de la commission
avait abouti à vider de sa substance la présente proposition de loi. J'ai même
été jusqu'à dire que j'espérais, compte tenu des bonnes intentions des uns et
des autres, que nous parviendrions à trouver un compromis à l'issue des
différentes lectures.
Quant à mon attitude en commission, je tiens à préciser à M. le rapporteur que
j'avais souhaité avoir le temps de la réflexion. Sans doute ne suis-je pas
aussi vive qu'il m'a fait l'honneur de le croire !
(Rires sur les travées du
groupe communiste républicain et citoyen.)
Je le regrette, mais c'est ainsi.
J'ajoute que les sénateurs socialistes ont pour habitude de travailler de
manière collective. Or, sur un tel sujet - nous ne savions pas ce que M. le
rapporteur nous dirait en commission, connaissant simplement son attachement à
la défense des droits des enfants - nous avons été un peu étonnés par les
propositions présentées, et avons considéré que nous allions examiner de plus
près ces dernières. Le travail collectif que nous effectuons au sein de notre
groupe nous a permis de décortiquer le texte et de constater que ce médiateur
ne serait à peu près rien, sinon un pâle personnage. Voilà ! Le travail au sein
d'une commission et d'un groupe politique est aussi un travail collectif.
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