d) Les obligations de transparence
On ne
peut sans doute pas prétendre que les crises financières sont
exclusivement provoquées par un défaut d'accès à
l'information. D'autres causes agissantes ont été largement
mentionnées. On ne doit sans doute pas davantage imaginer qu'une
complète information des agents et des contrôleurs puisse
constituer une garantie sans faille contre la survenance de crises. La crise
asiatique en particulier a amplement démontré qu'au-delà
de sa disponibilité, il importait en l'espèce de faire un bon
usage de l'information.
La théorie économique, qui a depuis longtemps montré le
rôle sur les déséquilibres de marché d'une
insuffisante information ou d'une information insuffisamment partagée,
et les expériences empiriques conduisent à conclure à la
nécessité de renforcer l'éclairage des acteurs.
Cet objectif de principe est du reste reconnu par le Comité de
Bâle comme devant constituer le troisième pilier de la
réforme des règles prudentielles.