PREMIÈRE PARTIE : DES POUVOIRS PUBLICS SOUS PRESSION
La France est une nation sportive paradoxale : souvent désireuse d'organiser sur son sol de grands événements internationaux, vibrant volontiers aux exploits de ses champions lors de compétitions européennes ou mondiales ainsi qu'aux Jeux olympiques, elle apparaît nettement moins enthousiaste à l'occasion des joutes plus quotidiennes des championnats des différentes disciplines en comparaison de ses proches voisins. D'ailleurs, hormis en rugby et, dans une moindre mesure, en handball ou en volley-ball, ses clubs peinent à faire face à la concurrence dans les coupes européennes.
Son équipement en grandes infrastructures sportives reflète ce dualisme : quelques « temples » du sport français à statut particulier (Stade de France et Palais omnisport de Paris Bercy) côtoient de nombreux stades et salles, généralement municipaux, soutenant souvent mal la comparaison avec les équipements des principaux pays voisins.
C'est donc naturellement sur les pouvoirs publics, notamment au niveau local, que pèse en premier lieu la pression des autres parties prenantes (clubs, ligues, etc.) afin de rénover ou de renouveler ces installations, soit pour la « pratique ordinaire » des clubs d'élite, soit à l'occasion de grands championnats internationaux.
I. UN MODÈLE FRANÇAIS TRADITIONNEL BATTU EN BRÈCHE PAR LES RÉCENTES ÉVOLUTIONS INTERNATIONALES
A. UN ÉTAT DES LIEUX DES STADES ET DES SALLES DES CLUBS DE L'ÉLITE
1. Le panorama par discipline
a) Les enceintes accueillant des « clubs résidents » de l'élite
Les tableaux suivants, établis à partir d'éléments transmis à vos rapporteurs par les ligues concernées, dressent la liste des enceintes dans lesquelles se produisent actuellement les clubs de la principale division masculine de football (Ligue 1), rugby (Top 14) et de basket-ball (Pro A).
Stades de football de Ligue 1
Club résident |
Nom du stade |
Capacité d'accueil en spectateurs |
Propriétaire |
Mode juridique d'exploitation |
Exploitant |
AC Ajaccio |
François Coty |
11 470 |
AC Ajaccio |
Privé |
AC Ajaccio |
Evian TG FC |
Parc des sports d'Annecy |
16 873 |
Ville d'Annecy |
Concession domaniale |
Ville d'Annecy |
SC Bastia |
Stade Armand Césari |
16 078 |
Communauté d'Agglomération de Bastia |
Concession domaniale |
Communauté d'Agglomération de Bastia |
Girondins de Bordeaux |
Chaban Delmas |
34 694 |
Ville de Bordeaux |
Concession domaniale |
Ville de Bordeaux |
EA Guingamp |
Stade du Roudourou |
16 536 |
Ville de Guingamp |
Concession domaniale |
Ville de Guingamp |
Lille OSC |
Grand Stade |
50 154 |
Communauté Urbaine Lille Métropole |
Partenariat Public-Privé |
Elisa |
FC Lorient |
Stade Yves Allainmat |
15 870 |
Ville de Lorient |
Concession domaniale |
Ville de Lorient |
Olympique Lyonnais |
Gerland |
41 069 |
Ville de Lyon |
Concession domaniale |
Ville de Lyon |
Olympique de Marseille |
Stade Vélodrome |
48 370 puis
|
Ville de Marseille |
Partenariat Public-Privé |
Arema |
Montpellier HSC |
Stade de la Mosson |
35 500 |
Montpellier Agglomération |
Concession domaniale |
Montpellier Agglomération |
AS Monaco |
Stade Louis II |
15 000 |
Principauté de Monaco |
- |
- |
FC Nantes |
Stade de la Beaujoire |
38 283 |
Ville de Nantes |
Délégation de Service Public |
FC Nantes |
OGC Nice |
Allianz Riviera |
42 710 mais 34 430 pour le football |
Ville de Nice |
Partenariat Public-Privé |
Nice Eco Stadium |
Paris SG |
Parc des Princes |
48 028 |
Ville de Paris |
Délégation de Service Public (affermage) |
Société d'exploitation Sports-Evénements |
Stade Rennais |
Stade de la Route de Lorient |
31 127 |
Ville de Rennes |
Concession domaniale |
Ville de Rennes |
AS Saint-Etienne |
Stade Geoffroy Guichard |
38 458 puis 41 500 (été 2014) |
Saint-Etienne Métropole |
Concession domaniale |
Saint-Etienne Métropole |
FC Sochaux-Montbéliard |
Stade Bonal |
20 002 |
Communauté d'agglomération du Pays de Montbéliard |
Concession domaniale |
Communauté d'agglomération du Pays de Montbéliard |
Stade de Reims |
Stade Auguste Delaune |
21 628 |
Ville de Reims |
Concession domaniale |
Ville de Reims |
Toulouse FC |
Stadium Municipal |
35 775 puis 33 000 |
Ville de Toulouse |
Concession domaniale |
Ville de Toulouse |
Valenciennes FC |
Stade du Hainaut |
25 172 |
Valenciennes Métropole |
Délégation de Service Public |
Vert Marine |
Source : Ligue de football professionnel
Stades de rugby du Top 14
Club résident |
Nom du stade |
Capacité d'accueil en spectateurs |
Propriétaire |
Mode juridique d'exploitation |
ASM Clermont Auvergne |
Stade Marcel Michelin |
18 530 |
Foncier : Société MICHELIN Bâtiments : ASM CA |
Bail emphytéotique |
Aviron Bayonnais Rugby Pro |
Stade Jean Dauger |
17 084 |
Mairie de Bayonne |
Convention d'occupation du domaine public |
Biarritz Olympique Pays Basque |
Stade Aguilera |
13 506 |
Mairie de Biarritz |
Bail emphytéotique administratif (BEA) |
CA Brive Corrèze Limousin |
Stadium Amédée Domenech |
14 759 |
Ville de Brive |
Convention de mise à disposition |
Castres Olympique |
Stade Pierre Antoine |
9 589 |
Mairie de Castres |
Convention de mise à disposition |
FC Grenoble Rugby |
Stade Lesdiguières |
12 000 |
Ville de Grenoble |
Convention de mise à disposition + BEA partiel |
Montpellier Hérault Rugby |
Stade Yves du Manoir |
15 697 |
Communauté d'agglomération de Montpellier |
Convention de mise à disposition |
Oyonnax Rugby |
Stade Mathon |
11 400 |
Communauté de communes d'Oyonnax |
Convention de mise à disposition + BEA Partiel |
Racing Metro 92 |
Stade Yves du Manoir |
13 997 |
Conseil général des Hauts de Seine |
Convention de mise à disposition |
RC Toulonnais |
Stade Mayol |
15 468 |
Mairie de Toulon |
Convention de mise à disposition |
Stade Français Paris |
Stade Jean Bouin |
20 373 |
Ville de Paris |
Convention d'occupation du domaine public |
Stade Toulousain |
Stade Ernest Wallon |
18 784 |
Association « Les amis du stade » |
Convention de prêt à usage |
Union Bordeaux-Bègles |
Stade André Moga |
9 755 |
Mairie de Bègles |
Convention de mise à disposition |
USA Perpignan |
Stade Aimé Giral |
14 727 |
Ville de Perpignan |
Convention de mise à disposition |
Source : Ligue nationale de rugby
Salles de basket-ball de Pro A
Club résident |
Nom de la salle |
Capacité totale |
Propriétaire |
Mode juridique d'exploitation |
Asvel Basket Lyon-Villeurbanne |
L'Astroballe |
5 560 |
Ville de Villeurbanne |
Régie |
Antibes Sharks |
Azur Antibes Aréna |
5 249 |
Ville d'Antibes |
Délégation de service public - DSP (Société Vert Marine) |
BCM Gravelines-Dunkerque |
Le Sportica |
3 043 |
Ville de Gravelines |
Régie |
Cholet basket |
La Meilleraie |
5 181 |
Communauté d'agglomération du Choletais |
DSP |
Chorale Roanne basket |
Halle André Vacheresse |
5 010 |
Communauté d'agglomération du Grand Roanne |
Régie d'agglomération |
EB Pau-Lacq-Orthez |
Palais des sports de Pau |
7 702 |
Ville de Pau |
Régie |
Elan sportif chalonnais |
Le Colisée |
4 749 |
Ville de Chalon/Saône |
Régie |
JDA Dijon basket |
Palais des sports Jean-Michel Geoffroy |
4 328 |
Ville de Dijon |
Régie |
JSF Nanterre |
Palais des sports |
1 552 |
Ville de Nanterre |
Régie |
Le Mans Sarthe basket |
Antarès |
6 023 |
Ville du Mans |
DSP (société VEGA) |
Limoges CSP |
Palais des sports de Beaublanc |
5 516 |
Ville de Limoges |
Régie |
Orleans Loiret basket |
Zénith |
5 013 |
Ville d'Orléans |
DSP (SA Orléans Spectacle) |
Palais des sports d'Orléans |
3 222 |
Ville d'Orléans |
Régie |
|
Paris-Levallois |
Stade Pierre de Coubertin |
4 324 |
Ville de Paris |
Régie |
Palais des sports Marcel Cerdan |
3 051 |
Ville de Levallois |
Régie |
|
Sluc Nancy Basket |
Palais des sports Jean Weille |
6 027 |
Communauté urbaine du Grand Nancy |
Régie d'agglomération |
STB Le Havre |
Docks océane |
3 598 |
Ville du Havre |
DSP (société VEGA) |
Strasbourg IG |
Le Rhénus sport |
6 098 |
Communauté urbaine de Strasbourg |
Régie d'agglomération |
Source : Ligue nationale de basket
La capacité moyenne des enceintes actuellement utilisées par les clubs d'élite français s'élève donc à :
- 29 726 spectateurs pour le football ;
- 14 691 spectateurs pour le rugby ;
- et 4 569 spectateurs pour le basket-ball.
b) Les cas particuliers du Stade de France et de Bercy
De manière paradoxale, les deux principaux équipements sportifs français ne figurent pas dans les listes énumérées ci-dessus. En effet, ni le Stade de France ni la salle du Palais omnisports de Paris Bercy (POPB) ne comptent de club résident 1 ( * ) . Chacun mérite un éclairage particulier.
(1) Le Stade de France, propriété de l'Etat
Le Stade de France, qui peut accueillir 81 338 spectateurs en configuration football ou rugby, a été construit pour l'organisation par la France de la Coupe du monde de football de 1998.
Sis à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), il appartient à l'Etat, qui en a concédé la construction et l'exploitation à un consortium (dont les actionnaires sont Bouygues et Vinci) pour une durée de trente ans (c'est-à-dire jusqu'en 2025), dans un schéma qui a quasiment préfiguré les actuels partenariats public-privé (PPP).
De nombreux articles ou contrôles parlementaires 2 ( * ) ont montré que des retards initiaux ont amené l'Etat à conclure le contrat de concession dans une position de faiblesse, pressé par le temps, entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1995.
Du point de vue des finances publiques, la clause la plus notable est celle qui, à l'article 39 du contrat de concession, a défini l'équilibre financier de la concession. Outre la présence de neuf matchs de la Coupe du monde de 1998 (dont une demi-finale et la finale), l'Etat a garanti au consortium la tenue, en moyenne chaque année, de neuf « manifestations réservées » par les fédérations françaises de football et de rugby (les accords initiaux conclus avec lesdites fédérations étant joints au contrat). En outre, cet article prévoyait le versement d'une pénalité de l'Etat au consortium si le renouvellement des contrats signés avec les fédérations de football et de rugby était moins profitable au consortium que le contrat initial ou en l'absence de club de football résident . Toutefois, en contrepartie, l'Etat pouvait percevoir une redevance du consortium d'un montant de 50 % du surcroît de bénéfice par rapport aux prévisions financières annexées au contrat.
Concrètement, ces dispositions se sont traduites par l'inscription chaque année en loi de finances d'un montant provisionnel correspondant à la « pénalité nette » à verser par l'Etat (voir graphique ci-dessous). Après une forte baisse en 2007 et 2008, son montant a de nouveau augmenté ces dernières années du fait de l'absence persistante de club résident au Stade de France, mais aussi après le renouvellement des contrats des deux fédérations précitées, dans des conditions effectivement moins favorables à l'exploitant.
Evolution de la pénalité nette versée par l'Etat au consortium Stade de France
(en millions d'euros)
Source : projets de lois de règlement
La faiblesse juridique du contrat de concession est apparue très vite, un jugement en date du 2 juillet 1996 du tribunal administratif de Paris ayant d'ailleurs annulé la décision du Premier ministre de le signer. A l'approche de la Coupe du monde, le législateur a choisi de le sécuriser en adoptant une loi 3 ( * ) de validation de ce contrat. Néanmoins, le Conseil constitutionnel, saisi au moyen d'une question prioritaire de constitutionnalité, a déclaré cette loi contraire à la Constitution par une décision 4 ( * ) en date du 11 février 2011.
Cela a amené le Gouvernement et le consortium à renégocier les termes du contrat . Un accord a été annoncé le 19 septembre 2013. Celui-ci a permis de purger les clauses les plus délicates d'un point de vue juridique. En outre, l'Etat n'aura pas à verser d'indemnité pour absence de club résident pendant quatre ans (de la saison sportive 2013-2014 à la saison 2016-2017). Cela représente une économie budgétaire de l'ordre de 16 millions d'euros pour chacune de ces quatre années pour le programme de la mission « Sport, jeunesse et vie associative ».
Au-delà, comme cela sera détaillé ci-après, c'est bien l'avenir du Stade de France qu'il convient de sécuriser , au regard, notamment, de l'intention manifestée par la Fédération française de rugby de posséder son propre « grand stade ».
(2) Le POPB, propriété de la Ville de Paris
Le POPB, inauguré en 1984, appartient à la Ville de Paris et fonctionne selon le modèle de la délégation de service public, celui-ci étant défini par l'accueil de manifestations sportives à « tarif service public » et à l'exploitation de la patinoire.
La société anonyme d'exploitation du Palais omnisport de Paris-Bercy (SAE POPB), dont la Ville est actionnaire majoritaire, a remporté l'appel d'offres de 2011 qui portait à la fois sur la rénovation du POPB 5 ( * ) afin d'en faire, comme à l'origine, l'une des toutes meilleures salles de sport et de spectacle d'Europe, et sur l'exploitation de cet outil, seule rémunération du vainqueur.
Bercy ne compte pas de club résident et apparaît comme la salle multi-usages par excellence , capable d'accueillir de grands matchs de basket-ball ou de handball, mais aussi un tournoi de tennis très réputé, le tournoi de Paris de judo et des disciplines aussi diverses que le vélo tout-terrain ou la planche à voile. Le SAE POPB doit ainsi accueillir 35 jours de manifestations sportives par an .
Toutefois, les dirigeants de la société d'exploitation n'ont pas caché à vos rapporteurs que c'est l'activité « spectacles » qui assure la rentabilité d'une telle salle .
Les plus grands spectacles ayant besoin d'une forte prévisibilité des dates de représentation, la SAE POPB considère même comme un atout le fait de ne pas avoir de club résident . Ainsi, soirées de spectacle et soirées sportives s'organisent bien à l'avance, sans que les aléas de la programmation des compétitions nationales ou européennes auxquelles participe un club de sport de salle puissent bouleverser le calendrier de spectacles plus rémunérateurs.
Jusqu'alors sans véritable concurrent en région parisienne (et même en France), le POPB verra peut-être émerger dans les années à venir à la Défense, sur le territoire de Nanterre, l'Aréna 92, projet privé 6 ( * ) de stade modulable en salle et capable d'accueillir 25 000 spectateurs en mode « rugby » et de 10 000 à 40 000 spectateurs en mode « concert ».
2. Des équipements presque toujours publics
Les tableaux des pages précédentes montrent bien à quel point la propriété publique des grands équipements sportifs et, de manière générale, des stades ou salles dans lesquels se produisent les meilleurs clubs du pays, demeure la règle aujourd'hui encore. Ainsi, dix-neuf des vingt stades de Ligue 1, douze des quatorze stades du Top 14 et la totalité des dix-huit salles utilisées en Pro A appartiennent à une collectivité 7 ( * ) .
Il existe une diversité un peu plus forte pour ce qui concerne les modes d'exploitation. Pour autant, le modèle dominant est celui de l'exploitation par la collectivité elle-même , le club résident n'étant, dans un tel schéma, qu'un simple « locataire » acquittant une redevance afin de se produire dans « son » stade ou dans « sa » salle.
Les modes juridiques d'exploitation des équipements sportifs Les principaux modes d'exploitation des stades et des salles en France sont : - la gestion directe par la collectivité. Celle-ci assure la gestion de l'infrastructure avec son propre personnel et procède à l'ensemble des dépenses et à leur facturation à l'usager - en particulier le club ; - le bail emphytéotique administratif (BEA) . Le bail doit être conclu pour une durée de 18 à 99 ans en vue de l'accomplissement, pour le compte de la collectivité territoriale, d'une mission de service public ou, en vue de la réalisation d'enceintes sportives et des équipements connexes nécessaires à leur implantation. Ils peuvent porter sur une partie de l'enceinte ( cf. le cas de stades de rugby ou une tribune fait l'objet d'un BEA). L'emphytéote, qui peut être le club, se voit reconnaître un véritable droit réel sur le bien qui lui est donné à bail ; - la délégation de service public (DSP) . La collectivité propriétaire confie la gestion d'un service public (qu'il convient alors de définir précisément) à un délégataire public ou privé dont la rémunération est substantiellement liée au résultat d'exploitation du service ; - le partenariat public-privé (PPP) , par lequel la collectivité territoriale confie à un tiers, pour une période déterminée en fonction de la durée d'amortissement des investissements ou des modalités de financement retenues, une mission globale ayant pour objet la construction ou la transformation, l'entretien, la maintenance, l'exploitation ou la gestion de l'équipement. |
La prédominance du « tout-public » résulte de l'histoire de notre pays et de la perception selon laquelle le sport, y compris professionnel, est une affaire publique . Le second alinéa de l'article L. 100-2 du code du sport le traduit d'ailleurs en termes juridiques en posant le principe selon lequel « l'Etat et les associations et fédérations sportives 8 ( * ) assurent le développement du sport de haut niveau, avec le concours des collectivités territoriales, de leurs groupements et des entreprises intéressées ».
En conséquence, c'est avant tout sur les pouvoirs publics, nationaux et plus encore locaux, que pèsent les pressions afin de « mettre à niveau » les grandes infrastructures sportives , soit en en construisant de nouvelles soit en procédant à d'importants travaux de rénovation.
* 1 A l'exception du club de hockey sur glace des Français volants qui occupe non la salle mais la patinoire du POPB.
* 2 Voir par exemple la communication de notre ancien collègue Michel Sergent, alors rapporteur spécial de la mission « Sport, jeunesse et vie associative » devant votre commission des finances, le 25 octobre 2007 au lien suivant : http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20071022/fin.html#toc12
* 3 Loi n° 96-1077 du 11 décembre 1996 relative au contrat de concession du Stade de France à Saint-Denis.
* 4 Décision n° 2010-100 QPC du 11 février 2011.
* 5 Projet dit « Bercy Aréna 2015 », d'un montant légèrement inférieur à 100 millions d'euros de travaux. La capacité d'accueil passera de 17 000 à 20 000 spectateurs en configuration spectacle et de 15 000 à 16 000 spectateurs en configuration basket-ball. Le consortium Stade de France a également participé à cet appel d'offres.
* 6 Ce projet est porté par le club de rugby du Racing Metro 92.
* 7 La Principauté de Monaco, propriétaire du stade Louis-II, a été classée par commodité dans cette catégorie même si elle n'entre évidemment pas dans le champ du présent rapport.
* 8 Ces fédérations sont elles-mêmes placées sous la tutelle de l'Etat par l'article L. 111-1 du même code.