2. Des tentatives de réviser les quotes-parts de la France si nécessaire
S'agissant des quotes-parts, toutes les OI ne posent pas de problème particulier, la répartition s'effectuant, en général, à partir de critères précis. Cependant, il faut savoir réagir quand tel n'est pas le cas.
De ce point de vue, votre rapporteur spécial a été favorablement impressionné par l'action de notre représentation permanente auprès de l'ONU lorsqu'a été discutée leur évolution sur la période 2010-2011.
A partir d'une position claire définie entre le Quai d'Orsay et le poste (et visant à mieux faire coïncider la quote-part avec la part de la France dans la richesse mondiale, clé théorique de répartition du budget ordinaire), les fonctionnaires français en charge du dossier ont dépensé une grande énergie, d'abord auprès de leurs collègue des vint-six autres membres de l'Union européenne puis au sein de la cinquième commission.
Les débats se sont finalement achevés (en notre défaveur) à l'issue d'une négociation marathon bouclée juste avant le réveillon de Noël. Mais l'échec final ne saurait être imputé à l'action de la partie française.