2. Des évolutions qualitatives différenciées
Dans ce contexte, les deux pays ont procédé à des aménagements de la structure de leurs prélèvements obligatoires qui ont différé à partir de données de départ elles-mêmes sensiblement dissemblables .
En France, toutes les recettes réaugmentent légèrement pour compenser la baisse des cotisations sociales et la stabilité de l'impôt sur les sociétés.
En Allemagne, les recettes d'impôt sur les entreprises stagnent et les impôts directs sur les ménages et les cotisations diminuent mais ceci est compensé par une hausse des impôts indirects.
Dans les deux pays, l'imposition du capital et les cotisations sociales ressortent comme volontairement contenues ou allégées. L'Allemagne, plus que la France, paraît faire le choix d'une montée en puissance des impositions indirectes.