2. Faciliter l'accès au marché
L'attractivité de la France dépend également de l'ouverture de son marché. La France est, là encore, en bonne position, mais elle doit améliorer les délais de mise sur le marché et d'inscription au remboursement des vaccins, dont la longueur pénalise non seulement les patients qui ne peuvent accéder rapidement aux nouveaux produits, mais aussi les industriels qui souhaitent rentabiliser leurs investissements rapidement, dès lors que le vaccin est reconnu efficace.
A cet égard, l'Opeps approuve la majorité des propositions faites au mois d'avril 2007 par le comité vaccins des entreprises du médicament.
Pour ne pas dépasser le délai légal de 180 jours entre le dépôt de sa demande d'autorisation de mise sur le marché par le laboratoire et la décision des autorités sanitaires, ce qui est aujourd'hui rarement le cas, il convient notamment d'améliorer le dialogue entre celles-ci et les industriels, en informant régulièrement ces derniers du cours de la procédure et en leur donnant la possibilité de compléter leur dossier en cas de besoin. L'objectif est de rendre la procédure plus transparente pour les entreprises, afin qu'elles puissent répondre au mieux à la demande des autorités sanitaires.
Par ailleurs, la procédure de mise sur le marché et de remboursement faisant intervenir de nombreux acteurs, il serait utile de transmettre à chacun les informations nécessaires à sa décision sans attendre de connaître l'avis de l'instance qui intervient en amont. Un temps précieux sera ainsi gagné sans que l'examen du dossier n'en pâtisse.