C. C.- UN PREMIER BILAN FINANCIER
Le tableau en annexe 2 , fourni par le CNASEA, permet de dresser un premier bilan financier sur la pério de 1995-2002. Au total, à la fin 2002, les dépenses liées aux opérations de délocalisation ont atteint 40,55 M€ dont 44% au titre des dépenses de fonctionnement (17,86 M€) pour lesquelles les dépenses de personnel comptent pour 12,5 M€, moins du fait des allocations (qui n'en sont qu'au démarrage) que des coûts des emplois de tuilage ou occupés à la gestion de cette opération.
Le coût de la délocalisation ne saurait donc se réduire à la construction d'un nouveau siège, en partie autofinancée par la revente de l'ancien, mais comprend une part importante de charges de personnel. Par ailleurs, ce coût est encore bien plus élevé - quoique difficilement chiffrable - si l'on tient compte des perturbations causées à l'établissement depuis dix ans, et de celles à venir, tenant notamment aux difficultés de gérer un important réseau déconcentré depuis un chef-lieu de région qui n'est pas le mieux relié aux autres villes. Des surcoûts de fonctionnement sont inéluctables. Enfin, les conséquences sociales, dont certaines touchent les ressources humaines et le potentiel de l'établissement, auront des effets à long terme.