4. L'intervention au secours des populations
Les unités du SMA ont en outre pour mission de participer au secours des populations lors des catastrophes naturelles ou accidents majeurs. Ces interventions font partie intégrante de leur formation. Elles ont, en effet, un double impact pédagogique : apprentissage des métiers indispensables à l'accomplissement de ces missions de sauvetage, qui sont souvent l'occasion d'appliquer le savoir acquis en matière de travaux publics, et formation personnelle en se rendant utile à leur collectivité d'origine.
Ce rôle est d'autant plus important dans les DOM-TOM qu'il s'agit de territoires tropicaux soumis régulièrement aux dégâts des cyclones ou, pour certains aux risques de l'activité volcanique. Les unités du SMA ne limitent toutefois pas leurs interventions aux DOM-TOM. Elles sont déjà intervenues au Guatemala lors du Cyclone Mitch en 1998 et en métropole lors des tempêtes de l'hiver 1999.
Exemples récents de secours aux populations Guadeloupe - Martinique : 1995 - Cyclone Luis, Saint-Martin et Saint-Barthélémy ; 1995 - Cyclone Marylin et Luis; 1998 - Ouragan Georges; 1999 - Cyclone Lenny. Guyane : - 1996 - Mini-raz de marée ; - 1998 - Renforcement de digue ; - 2000 - Coulée de boue. Réunion : 1998 - pluies diluviennes ; 1998 - éruption volcanique ; 1999 - extinction d'incendie ; 2000 - Cyclone Connie. |
5. Une réussite en matière d'insertion professionnelle
Les unités du service militaire adapté prennent en charge 25 % des jeunes d'une classe d'âge issus du système scolaire sans qualification. Les critères de « sélection » sont la motivation, l'absence de diplôme et le contexte social et familial. Les stagiaires doivent avoir un casier judiciaire vierge de toute infraction grave.
A l'issue d'un engagement de 12 à 24 mois, le commandement du SMA a pour objectif d'en réinsérer 80 % à partir de 2003, avec un suivi à 6 mois, un an et deux ans. Cet objectif était de 60 % en 1998 et 69 % en 2002.
Cet objectif particulièrement ambitieux est en passe d'être réalisé grâce au rôle resocialisant de l'instruction et de l'encadrement militaires et de la formation dispensée en adéquation avec les besoins économiques locaux.
Les unités du SMA Martinique : 1 er régiment du SMA
Effectifs : 2001 - 298 volontaires
Formation : 3 compagnies de formation professionnelle
(CFP)
Guadeloupe : 2 e régiment du SMA
Effectifs : 2001 - 298 volontaires
2003 - 444 (objectif)
Formation : 3 compagnies de formation professionnelle
(CFP)
Insertion : 2001 - 65 % (38 % emploi et 27 % formation) 2002 - 64 % (58 % emploi et 42 % formation) Guyane : 3 e régiment du SMA Effectifs : 2001 - 250 volontaires 2002 - 310 2003 - 356 (objectif)
Formation : 3 compagnies
Insertion : 2001 - 74 % (69 % emploi et 5 % formation) 2002 - 75 % Guyane : Groupement SMA (Saint-Jean-du-Maroni) Effectifs : 2001 - 150 volontaires 2002 - 190 2003 - 216 (objectif) Formation : 2 compagnies Maçon, peintre, électricien, menuisier, carrossier, bois Insertion : 2001 - 50 % (46 % emploi, 4 % formation) 2002 - 58 % La Réunion : 4 e régiment SMA Effectifs : 2000 - 296 volontaires 2001 - 484 2002 - 634 2003 - 754 (objectif)
Formation : 5 compagnies
Insertion : 2001 - 65 % 2002 - 75 % (66 % emploi et 34 % formation) Mayotte : Groupement SMA Effectifs : 2000 - 92 volontaires 2001 - 155 2002 - 178 2003 - 242 (objectif)
Formations : 2 compagnies
Insertion : 2001 - 88 % (97,5 % emploi et 2,5 % formation) 2002 - 89 % (100 % emploi). Nouvelle-Calédonie : Groupement du SMA Effectifs : 2000 - 91 volontaires 2001 - 160 2002 - 204 2003 - 233 (objectif) Formation : 2 compagnies Insertion : 2001 - 46 % (97,5 % emploi et 2,5 % formation) 2002 - 51 % (89 % emploi et 11 % formation) Polynésie : Groupement du SMA Effectifs : 2001 - 120 volontaires 2002 - 180 2003 - 226 (objectif) Formation : 3 compagnies Insertion : 2001 - 71 % (100 % emploi) 2002 - 69,5 % (97 % emploi et 3 % formation) |