1
On consultera avec profit ce rapport
d'information qui garde toute son actualité : « Que fait
la MILDT de son argent ? » (n° 28 - 2001-2002).
2
Ce groupe d'études a été naturellement mis en
sommeil pendant la durée de la commission d'enquête et devrait
être réactivé dès l'automne prochain.
3
Nul ne reprendrait à son compte les propos
évidemment datés du docteur Henri de Rothschild en 1923, relevant
que beaucoup de médecins continuent à distinguer « le
stupéfiant détestable qui contribue pour une large part à
l'affaiblissement de la race et à la dépopulation si
menaçante pour notre pays et le bon verre de notre vin de France,
réparateur puissant des forces physiques et morales »...
4
Son chiffre d'affaires serait de l'ordre de 500 milliards de
dollars par an.
5
Ce groupe est aujourd'hui intégré, pour l'essentiel,
dans le groupe Union pour un Mouvement Populaire du Sénat.
6
Le programme et le compte rendu détaillé de ces
déplacements figurent en annexe du rapport.
7
Prisons : une humiliation pour la République -
n° 449 (1999-2000).
8
Comme le manteau de Saint Martin, l'île éponyme est
divisée en deux.
9
Il est d'usage de désigner ainsi la gendarmerie nationale
pour la distinguer des trois armées (terre, air, mer).
10
Cette opération aéronavale d'envergure était
constituée d'une vedette Couach DF24 de 24 m, susceptible d'atteindre
une vitesse de 27 noeuds, d'un intercepteur pneumatique DF 286 Mancel sur
motorisé de 500 chevaux permettant d'atteindre une vitesse de 44
noeuds et de rivaliser avec les « speed-boats » des
narco-trafiquants, et d'un avion Cessna F406 éclaireur.
La commission rappellera que le dispositif douanier à Saint-Martin a
été mis en place en octobre 1990 à l'initiative de M.
Michel Charasse, alors ministre délégué au budget,
suscitant à l'époque de très vives réticences
locales.
11
Conformément sans doute aux traditions diplomatiques de la
« Sublime Porte », cette délégation
était conduite par un ambassadeur.
12 Cette chronologie sommaire a été établie notamment à partir du remarquable ouvrage d'Emmanuelle Retaillaud-Bajac, « Les drogues, une passion maudite » (Gallimard) et d'un dossier des Cahiers de la sécurité intérieure (« L'Etat et les stupéfiants : archéologie d'une politique publique répressive », par Igor Charras).
13
Jeune officier de marine, Charles Ullmo
s'était emparé des codes confidentiels des signaux de la Royale
et avait tenté de monnayer son forfait en menaçant de livrer ces
informations à l'Allemagne. Arrêté et poursuivi pour
tentative de trahison, ce fumeur d'opium fonda sa défense sur
l'altération de sa personnalité par la drogue. Le retentissement
considérable de cette affaire contribua à développer
l'idée que l'usage de la « toufiane » par les
officiers de marine constituait un problème de défense nationale.
14
Le puissant lobby colonial de l'époque veilla à ce
que cette loi n'ait pas de répercussions trop négatives sur le
budget des colonies et n'entrave pas le fonctionnement des Régies
(d'opium en Indochine, de kif en Tunisie et au Maroc) qui participaient d'une
manière non négligeable au financement de la colonisation. On
rappellera que le Sénat comportait un « groupe
colonial » depuis 1898 et la Chambre des députés depuis
1892, avec des effectifs qui s'élevaient à 200 membres en
1902 au Palais-Bourbon.
Albert Sarraut, qui fut un ardent défenseur des Régies en tant
que gouverneur général de l'Indochine et ministre des colonies,
dirigea ensuite la « croisade » anti-drogues contre les
travailleurs « indigènes », notamment lors de ses
passages successifs au ministère de l'intérieur.
15
La commission a pu mesurer, lors de son déplacement
à Saint-Martin, les ravages de cette drogue dans les ruelles les plus
sordides du quartier du ghetto à Marigot, qui est squatté par les
crackés.
16
Ces substances et procédés dont l'usage est
interdit ou restreint sont fixés par un arrêté
ministériel du 2 février 2000 reprenant la liste établie
par le Comité national olympique (CIO).
17
La commission a constaté, lors de son déplacement
aux Pays-Bas, que ces comprimés fabriqués dans des
« kitchen labs » rudimentaires empruntaient aussi des logos
de grandes firmes automobiles ou de vêtements de luxe.
18
OEDT, Objectif drogues, L'usage récréatif de
drogues : un défi majeur pour l'Union européenne,
novembre-décembre 2002.
19
La commission d'enquête a pu le constater lors de son
déplacement aux Pays-Bas en visitant un « kitchen
lab » reconstitué de l'Unité des drogues
synthétiques à l'est d'Eindhoven, à condition de disposer
des précurseurs nécessaires.
20
Enquête Espad (1999) réalisée auprès
de 12 000 élèves du second degré de 14 à 19
ans.
21
Sondage d'opinion réalisé à la demande de la
Direction générale Justice et affaires intérieures de la
Commission européenne par The european opinion research group (EORG)
dans l'ensemble des pays européens entre le 27 avril et le 10 juin 2002.
22
Au sens retenu par l'OFDT et l'OEDT, un tel usage se
définit comme la consommation de cannabis ou d'ecstasy plus de dix fois
par mois, ou de drogues dures (héroïne ou cocaïne).
23
Défini comme le cumul des consommations
répétées d'alcool (plus de dix fois par mois), de tabac
(au moins une cigarette par jour au cours des trente derniers jours) et le
cannabis (plus de dix consommations au cours de l'année).
24
Un compte-rendu complet du déplacement de la commission
d'enquête à Saint-Martin figure en annexe du présent
rapport.
25
Elements fournis par M. Raphaël Rous, attaché
douanier de la France en poste à Bogota.
26
En France : saisie à Lorient en décembre 2002,
sur renseignement de la douane de Martinique, de 1.400 kg de cocaïne
dissimulés dans deux voiliers transportés par barge depuis la
Martinique. Aux Antilles, au large de Saint-Martin : saisie par les
services des gardes-côtes de la douane française le 2
février 2003 de 204,9 kg de cocaïne et de 15,8 kg
d'héroïne sur le voilier « Daniella ». Les
marchandises étaient destinées aux Etats-Unis.
27
Le représentant de la délégation marocaine
rencontré à Vienne par la commission, lors de la
Conférence des stupéfiants de l'ONU, a rappelé sur ce
point la lourdeur de l'héritage de la colonisation et indiqué que
le Maroc n'avait pas les moyens de contrôler ses côtes.
28
Tendances n° 28 - OFDT - Janvier 2003.
29
Rapport mondial sur les drogues - PNUCID - Publication des
Nations unies - 1996.
30
L'impact éventuel de la consommation des drogues sur
la santé mentale de leurs consommateurs - Office parlementaire
d'évaluation des choix scientifiques et technologiques -
n° 259 (2001-2002).
31
Problèmes posés par la dangerosité des
drogues - Rapport du professeur Bernard Roques au secrétaire
d'État à la santé - Mai 1998.
32
Drogues et dépendances - Indicateurs en tendances -
OFDT - 2002.
33
Toxicomanie et sida - in La revue du praticien - Tome 45 -
Juin 1995.
34
Le nom du crack provient des craquements émis pendant
cette opération.
35
Rapport précité.
36
Ross A., Vrenisa K., Gorter R., Bacchetti P., Watters J.,
Osmond D. - HIV seroconversion in intravenous danger users in San Francisco -
1985-1990 - AIDS 1994.
37
Aspects moléculaires, cellulaires et physiologies des
effets du cannabis. Académie des Sciences. Rapport n° 39 -
Avril 1997.
38
Tendances n° 28 - OFDT - Janvier 2003.
39
Le cannabis : position pour un régime de
politique publique pour le Canada - Rapport du comité spécial du
Sénat sur les drogues illicites - septembre 2002.
40
Les toxicomanes dans la cité. Avis et rapport du
Conseil économique et social. Juillet 1999.
41
Rapport précité.
42
Savoir plus, risquer moins. Drogues et dépendances,
le livre d'information - MILDT - avril 2000.
43
Tendances n° 28 - OFDT - Janvier 2003.
44
Ecstasy - Des données biologiques et cliniques aux
contextes d'usage Expertise collective - INSERM - 1998.
45
Rapport précité.
46
Rapport précité.
47
Note d'information du dispositif TREND issu du
système SINTES-OFDT - 22 janvier 2003.
48
Yves Pélicier et Guy Thuillier, La drogue, Que sais-je,
1992.
49
INSERM 2001, Expertise collective, Cannabis, quels effets sur le
comportement et la santé ?
50
Thèse pour le doctorat en médecine,
présentée et soutenue publiquement le 5 septembre 2002 par
Jacques Chamayou, sur « Les dangers du haschisch : les
dernières découvertes scientifiques sur le cannabis ».
51
Loi n° 2002-1094 du 29 août d'orientation et de
programmation pour la sécurité intérieure.
52
Drogues illicites et délinquance : regard sur les
travaux nord-américains. Tendances, novembre 2001 OFDT.
53
David Cantor : Drug involvement and Offending of
incarcerated Youth. Boston. American Society of Criminology, novembre 1995 Les
recherches portent sur l'analyse de l'usage de drogues illicites chez les
contrevenants (et plus spécifiquement des personnes
judiciarisées), des délits commis par les consommateurs (et plus
spécifiquement les toxicomanes). Ceci engendre des biais, puisque les
contrevenants consommateurs encourent plus de risques d'être
arrêtés et condamnés étant donné leur
intoxication. De plus, les toxicomanes ont une relation particulière aux
drogues non généralisable à l'ensemble des usagers. Enfin,
des enquêtes en population générale portent sur les deux
comportements avant d'opérer des croisements statistiques.
54
Flowers, 1999
55
Menée par Arsenault et portant sur une cohorte de 961
adultes nés en 1973 à Dunedin, Nouvelle-Zélande.
56
Marie-Danielle Barré, chercheur au centre de recherche sur
le droit et les institutions pénales (CESDIP), Toxicomanie et
délinquance, du bon usage de l'usager de produits illicites, avec la
collaboration de B. Froment et B. Aubusson de Cavarlay, 1994.
57
Cette étude basée sur l'observation de la
population ayant maille à partir avec les services répressifs
avait donc un biais puisqu'elle ne pouvait être représentative de
l'ensemble de la population des usagers.
58
La délinquance des jeunes - Les 13-19 ans racontent leurs
délits, Seuil, 2001.
59
Hall, Bell et Careless, 1993.
60
Deschenes, Anglin et Speckart, 1991.
61
Brochu et coll., 1999.
62
Les études de Roth (1994) et de Parker et Auerhahn (1998)
indiquent que l'alcool est bien la seule substance psychoactive pour laquelle
la relation entre violence et consommation est scientifiquement
avérée.
63
Martin Killias, « consommation de drogue et
criminalité parmi les jeunes dans une perspective
internationale », Strasbourg Groupe Pompidou, séminaire sur
les « délinquants usagers de drogues et le système
pénal », octobre 1998.
64
Robert Ballion, Les conduites déviantes des
lycéens : enquête sur la délinquance
auto-déclarée des collégiens et des lycéens
réalisée en 1999 à Grenoble et Saint-Etienne,
réalisée par le CADIS centre d'analyse et d'intervention
sociologiques, EHESS (école des hautes études en sciences
sociales), CNRS avril 1999.
65
Siegel Larry J., Joseph J. Senna. Juvenile delinquency,
Wadsworth, 2000.
66
Patrick Mura, Accidentologie et drogues illicites, Bulletin de
l'Académie nationale de médecine, 2002, 186, 19 février
2002
67
Leirer, 1989, Aviation, Space and Environmental Medicine.
68
Par les laboratoires du NIDA au centre Baltimore en 1996.
69
Berghaus.
70
Robbes, 1993, puis 1999, National highway traffic safety
administration.
71
Sexton, The influence of cannabis on driving - Departement of the
Environnement, transport and the Regions, UK, 2000.
72
Cannabis : quels effets sur le comportement et la
santé, Expertise collective, INSERM, 2001.
73
L'étude réalisée en octobre 2001 par la
division des études de la législation comparée du
Sénat indique ainsi que si la loi belge est la seule à avoir
fixé des seuils, toutes les législations prévoient des
analyses biologiques, les contrôles pouvant être inopinés en
Allemagne, en Belgique et en Espagne. Dans les pays où le permis de
conduire n'est délivré que pour quelques années (Espagne,
Italie et Pays-Bas), la toxicomanie constitue l'un des motifs empêchant
le renouvellement du permis de conduire. En Allemagne, au Danemark et aux
Pays-Bas, la police peut, lorsqu'elle a des doutes sur l'aptitude d'un
conducteur, déclencher une procédure de contrôle qui peut
entraîner un retrait, provisoire ou définitif, du permis de
conduire. De même, une directive communautaire du
29 juillet 1991 définissant les conditions minimales de
délivrance du permis de conduire précise que « le
permis de conduire ne doit être ni délivré ni
renouvelé à tout candidat ou conducteur en état de
dépendance vis-à-vis de substances à action psychotrope ou
qui, sans être dépendant, en abuse
régulièrement ».
74
Rédigé par un groupe de travail émanant du
comité de sécurité routière présidé
par M. Georges Lagier.
75
Rapport n° 28, session 2001-2002, de M. Roland du
Luart, rapporteur au nom de la Commission des finances du Sénat.
76
Rapport rédigé sous la direction de MM. Michel
Setbon, Olivier Guérin, Serge Karsenty, Pierre Kopp, non encore
rendu public.
77
Initialement insérées dans le code de la
santé publique (articles L. 627 et suivants), les dispositions
concernant la poursuite, l'instruction et le jugement des infractions en
matière de stupéfiants ont été regroupées
dans les articles 706-26 à 706-32 du code de procédure
pénale par la loi du 16 décembre 1992 relative à
l'entrée en vigueur du nouveau code pénal. Les règles
relatives à l'incrimination et à la répression ont
été transférées dans le code pénal aux
articles 222-34 à 222-43. Seules demeurent encore dans le code de
la santé publique les normes régissant l'usage des
stupéfiants (article L. 628), la poursuite, l'instruction et le jugement
de ce délit (articles L. 628-1 et suivants), la provocation à la
commission de ce délit et à toutes les infractions constitutives
de trafic de ces produits (article L. 630) ainsi que la mesure administrative
de fermeture d'un établissement dans lequel ont été commis
un usage ou l'une de ces infractions (article L. 629-2).
78
Il s'agit de systèmes d'inspection radioscopique, ou
scanners, permettant de visualiser le contenu de toute une unité de
chargement transportée par véhicule poids lourd pour les
contrôles qui incombent à la douane. A l'occasion de son
déplacement aux Pays-Bas, la commission a pu voir fonctionner le scanner
fixe du port de Rotterdam.
79
Les 110 autres fonctionnaires de police spécialisés
dans la lutte contre les stupéfiants appartiennent aux sections
spécialisées des trois divisions de police judiciaire et des
trois services départementaux de police judiciaire.
80
Mais le fait que l'humanité n'ait jamais connu de
société sans crime et sans viol (la Bible raconte que la
genèse de l'humanité a commencé avec le meurtre de
Caïn...) a-t-il jamais récusé la légitimité
d'une lutte contre ces pratiques ?
81
Lors de son déplacement à l'Unité des
drogues synthétiques (USD) située près d'Eindhoven, il a
été indiqué à la commission que les produits
précurseurs chimiques « illicites » utilisés
dans les kitchen labs néerlandais provenaient principalement de Chine et
de Russie.
82
Un objectif étant défini comme une personne
physique ou morale, un lieu défini avec précision ou un moyen de
transport impliqué, ou susceptible de l'être, dans un trafic de
stupéfiants et faisant l'objet d'investigations effectives de la part
d'un service répressif. Les « objectifs » sont
supprimés du fichier dès leur interpellation et un apurement des
objectifs est réalisé périodiquement.
83
En cas d'urgence ou de crime ou délit flagrant, ils
peuvent opérer dans l'ensemble du ressort d'un tribunal de grande
instance ; en cas de crime ou délit flagrant, ils peuvent se
transporter dans le ressort des tribunaux de grande instance limitrophes du ou
des tribunaux auxquels ils sont rattachés, les ressorts des tribunaux de
Paris, Nanterre, Bobigny et Créteil étant
considérés à cet égard comme un seul et même
ressort ; en cas d'urgence et sur commission rogatoire du juge
d'instruction ou sur réquisitions du procureur de la République
dans le cadre d'enquêtes préliminaires ou de flagrance, ils
peuvent opérer sur l'ensemble du territoire national, à charge,
si le magistrat en décide ainsi, d'être assistés par un
officier de police judiciaire exerçant ses fonctions dans la
circonscription intéressée.
84
Les statistiques traduisent l'évolution de
l'activité des services de police et de gendarmerie plus qu'une
transformation du phénomène lui-même.
85
Michel Setbon - GAPP, L'évaluation de l'injonction
thérapeutique, 1998
86
L. Simmat-Durand, Santé publique 2000, volume 12,
n° 3.
87
M. Setbon, L'injonction thérapeutique, évaluation
du dispositif légal de prise en charge sanitaire des usagers de drogues
interpellés, CNRS, mars 1998.
88
Soit par une investigation approfondie (enquête
sociale, investigation et orientation éducative, prévues par
l'article 8 de l'ordonnance) confiée par le juge des enfants à un
centre d'action éducative ou à un service du secteur associatif
habilité (services d'enquête sociale, d'investigation et
d'orientation éducative). La mesure d'investigation et d'orientation
éducative pouvant comporter des examens médicaux,
médico-psychologiques et psychiatrique ainsi qu'un bilan social semble
plus appropriée en raison de sa dimension pluri-disciplinaire ;
soit par des expertises réalisées par des professionnels
spécialisés en matière de toxicomanie, afin de mieux
évaluer la dépendance éventuelle des
intéressés.
89
Sous la direction de MM. Michel Setbon, Olivier
Guérin, Serge Karsenty et Pierre Kopp. Cette évaluation n'a pas
encore été rendue publique.
90
En utilisant trois types de sources : les données en
provenance de 7 parquets franciliens, les données collectées dans
le cadre des CDO (estimations du nombre de structures financées et de
personnes prises en charge), et les données issues des CCST.
91
Parmi les nouveaux patients des CCST, la part des personnes
adressées par la justice aux instances socio-sanitaires dans le cadre
d'une mesure de classement avec orientation a augmenté et
dépassé celle des usagers reçus pour une injonction
thérapeutique. En 1999, 3 % des nouveaux patients étaient
dans le premier cas et 5,9 % dans le second. En 2002, 5 % des
nouveaux patients bénéficiaient d'un classement avec orientation
(1.203 personnes) alors que 4,3 % seulement (1.042 personnes)
étaient suivis en CSST pour une injonction thérapeutique.
92
Rapport sur les orientations de la politique de
sécurité intérieure annexé à la loi
n°2002-1094 du 29 août 2002 d'orientation et de programmation pour
la sécurité intérieure.
93
L'article 28-1 du code de procédure pénale
autorise, pour la recherche et la constatation des infractions prévues
par les articles 222-34 à 222-40 du code pénal (trafic de
stupéfiants), le procureur de la République ou le juge
d'instruction territorialement compétent à constituer des
unités temporaires composées d'officiers de police judiciaire et
d'agents des douanes, pris parmi ceux habilités à effectuer des
enquêtes judiciaires sur réquisition du procureur de la
République ou sur commission rogatoire du juge d'instruction.
94
La commission d'enquête a constaté, lors de son
déplacement à Saint-Martin, l'existence d'une quinzaine de
casinos implantés dans la partie hollandaise de l'île.
95
Le premier objectif, traitant de la recherche
(« connaître, savoir, comprendre »), visait
l'amélioration du dispositif français d'observation pour
permettre « d'anticiper les évolutions et de prendre les
décisions utiles au bon moment ». Le deuxième objectif,
relatif à la communication (« informer le grand public et
créer une culture de référence stable »), avait
pour but de « mettre à disposition de l'ensemble de la
population des informations validées, afin d'améliorer sa
capacité à formuler des réponses
adaptées », étant précisé que ces
informations devaient porter sur « les comportements, les produits
ainsi que les politiques conduites » et permettre de
« rappeler le cadre de la loi ». Le troisième
objectif, ayant trait à la prévention en tant que telle
(« systématiser, élargir son champ, tout en rappelant
les interdits posés par la loi »), privilégiait une
approche « fondée sur les comportements, plus que sur les
produits, en distinguant l'usage, l'usage nocif et la
dépendance ». Enfin, le quatrième objectif, concernant
la formation (« harmoniser les connaissances des principaux
acteurs »), cherchait à « créer une culture
commune à tous les professionnels de la prévention, de
l'éducation, du soin et de la répression ».
96
Libération, édition spéciale d'octobre 1998,
numéro 5390 bis.
97
Circulaire du Premier ministre n° 4.692/SG du 13
septembre 1999 relative à la lutte contre la drogue et à la
prévention des dépendances.
98
Loi n° 99-223 du 23 mars 1999 relative à la
protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le
dopage.
99
Loi n° 99-505 du 18 juin 1999 portant diverses mesures
relatives à la sécurité routière et aux infractions
sur les agents des exploitants de réseau de transport public de
voyageurs.
100
Loi n° 2003-87 du 3 février 2003 relative
à la conduite sous l'influence de substances ou plantes classées
comme stupéfiants.
101
Constitués en tant que tels par la circulaire
n° 98-108 du 1
er
juillet 1998 relative à la
prévention des conduites à risques et aux comités
d'éducation à la santé et à la citoyenneté.
102
L'école citoyenne : le rôle du comité
d'éducation à la santé et à la citoyenneté,
rapport présenté à Monsieur le Premier ministre par M.
Jean-pierre Baeumler, député du Haut-Rhin, janvier 2002.
103
Circulaire n° 98-237 du 24 novembre 1998 instituant
les Rencontres éducatives sur la santé.
104
Drogues et dépendances - Indicateurs et tendances -
OFDT - 2002.
105
L'impact éventuel de la consommation des drogues sur
la santé mentale de leurs consommateurs. Office parlementaire
d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Rapport
n° 259 (2001-2002).
106
L'impact éventuel de la consommation des drogues sur
la santé mentale de leurs consommateurs. Office parlementaire des choix
scientifiques et technologiques. Rapport n° 259 (2001-2002).
107
Note remise au directeur de Cabinet du Premier ministre par
Mme Nicole Maestracci, alors présidente de la MILDT - 15 juillet
2002.
108
Adolescence : comment en sortir ? Les enjeux
d'une politique publique - Groupe d'études sur les problématiques
de l'enfance et de l'adolescence et commission des Affaires sociales - Rapport
d'information n° 242 (2002-2003).
109
que la commission a pu rencontrer à Vienne
110
« L'évolution de la politique
néerlandaise en matière de stupéfiants ».
Délégation du Sénat pour l'Union européenne -
Rapport d'information n°357 (1996-1997).
111
Les chiffres sont issus du rapport 2002 du Centraltbbundet
för alkohol-och narkotikattpplysning
112
article 4
: « la liberté
consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à
autrui » ;
article 5
: « la loi n'a le
droit de défendre que les actions nuisibles à la
société » ;
article 8
:
« la loi ne peut établir que des peines strictement et
évidemment nécessaires ».
113
On rappellera à cet égard le
précédent de la Régie de l'opium qui a perduré en
Indochine de 1888 jusqu'aux années 50.
114
Rapport mondial sur les drogues, 1997.
115
instituée par la loi du 3 janvier 1972.
116
Si le juge estime un débat contradictoire
nécessaire ou envisage une peine d'emprisonnement, il renvoit le dossier
au ministère public (article 495-1 du code de procédure
pénale).
117
Afin d'éviter la propagation d'informations parcellaires
ou inexactes ou pour mettre fin à un trouble à l'ordre public, le
procureur de la République peut, d'office et à la demande de la
juridiction d'instruction ou des parties, rendre publics des
éléments objectifs tirés de la procédure ne
comportant aucune appréciation sur le bien-fondé des charges
retenues contre les personnes mises en cause.
118
Etudes et résultats n° 4 - DREES- janvier 1999
119
Délinquance des mineurs : la République en
quête de respect- Rapport n° 340 (2001-2002)
120
Dispositif d'information mis en place par l'OFDT dans le cadre
du plan triennal 1999-2001