2. Un problème commun à l'ensemble de la haute fonction publique
Les
solutions sont évidemment délicates à proposer.
Le problème n'est pas spécifique à la fonction
universitaire mais à la haute fonction publique
, dont les
rémunérations ont crû moins vite en longue période
que celle des agents placés au bas de l'échelle. De plus, selon
une idée courante, les professeurs placés aux
« échelles-lettres » représenteraient
déjà plus de la moitié de la haute fonction publique et
cette proportion serait difficile à modifier...
En revanche, et à la différence du reste de la haute fonction
publique,
le système des primes est très peu
développé dans la fonction universitaire
, même si l'on
tient compte des heures de cours complémentaires
rémunérées à un taux très bas
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*
)
. Le plan de revalorisation de la
condition enseignante de 1989 a certes créé une prime
d'encadrement doctoral et de recherche (PEDR) d'un montant de 21.000 francs
à 31.000 francs par an accordée de façon sélective
à l'échelon national à environ 10.000 universitaires
se concentrant sur les activités de recherche. Une prime de
responsabilités pédagogiques (PRP) de 24.000 francs par an,
convertible en décharge de service peut, depuis 1999, être
attribuée par les établissements par prélèvement
sur leur dotation de fonctionnement à des enseignants remplissant
certaines responsabilités pédagogiques
« spécifiques » autres que d'enseignement.
Le total de ces primes reste modeste.