B. LES DÉPENSES D'INVESTISSEMENT
1. Le contrôle aérien
Une part
importante des investissements de navigation aérienne consiste à
achever le programme "Operator Input and Display System" -ODS- nouvelle
dénomination du programme PHIDIAS. Initié au début de la
décennie, ce programme représente un coût de
1,025 milliard de francs dont plus de la moitié -530 millions
de francs- pour des achats de matériels.
Les investissements réalisés dans le domaine de la navigation
aérienne sont à l'origine d'interrogations persistantes
:
Le projet CAUTRA-5 est un projet à très long terme, 2015, et est l'homologue français du programme EATCHIP d'Eurocontrol.
Le
budget ne supporte en effet plus de charges à raison du transfert des
dépenses d'investissement de l'Etat en matière de
sécurité et sûreté au FIATA.
La définition du stade ultime du schéma est encore, comme pour
l'EATMS d'Eurocontrol, un sujet de recherche.
On comprend mal ce qui justifie la redondance des efforts consentis pour
construire le schéma de navigation aérienne du futur.
Il est impératif de rechercher une meilleure cohérence des
dépenses d'investissement entre les programmes nationaux et les
programmes européens.
Le programme ODS pose le même type de problèmes.
Les investissements de la DGAC posent, comme ceux des autres contrôles aériens en Europe, un problème dans la perspective d'une meilleure intégration du contrôle aérien européen. Il convient d'en vérifier la capacité à s'insérer dans les projets étudiés à l'étude.
2. Les bases aériennes
Estimés à 483 millions de francs en 1998, les investissements du service des bases aériennes avaient été réduits à 420,1 millions de francs en 1999, soit une diminution sensible de 13 % et de 62,9 millions de francs en niveau.
Evolution des investissements des bases aériennes
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1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
Ecarts en % |
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1999/1996 |
1999/1998 |
Infrastructures
Total |
123
|
140,6
|
163
|
173,3
|
40,9
|
15,9
|
Cette tendance s'amplifie cette année puisque les crédits d'investissement ne représentent plus que 158,6 millions de francs. Elles ne correspondent plus qu'à des dépenses d'infrastructure hormis 33 millions de francs 9( * ) encore consacrés à terminer l'installation du siège de la DGAC.