1
Ce budget comporte en outre les
crédits afférents à la participation à des
dépenses communes aux divers régimes de protection sociale
(régime des étudiants, régime des praticiens et
auxiliaires médicaux conventionnés).
2
Ce qui n'est pas retracé dans le BAPSA : les
prestations au titre du revenu minimum d'insertion (RMI), de l'allocation de
logement à caractère social (ALS) et d'une partie de l'aide
personnalisée au logement (APL), la contribution au remboursement de la
dette sociale (CRDS) et la contribution sociale
généralisée (CSG), excepté la fraction
versée au régime d'assurance maladie en compensation de la perte
de recettes, la majoration des retraites pour enfant à charge.
3
Les données présentées dans cette partie
sont issues d'un document de synthèse de l'Observatoire
économique et social de la Caisse centrale de la Mutualité
sociale agricole.
4
Il s'agit de la taxe sur les céréales (ancien
article 1618 octies du code général des impôts), de la taxe
sur les graines oléagineuses (ancien article 1618 nonies du code
général des impôts) et de la taxe sur les betteraves
(ancien article 1609 octodies du code général des impôts).
5
Cette contribution comblait la différence entre les
cotisations de prestations familiales que les exploitants agricoles auraient
dû payer s'ils avaient été en situation de salariés
du régime général et les cotisations techniques inscrites
au BAPSA. La réforme du mode de calcul des cotisations supprime cet
écart.
6
Ces données proviennent pour l'essentiel du rapport sur
l'exécution du BAPSA 1997 publié par le Ministère de
l'agriculture et de la pêche.
7
Il s'agit de la taxe sur les farines, la taxe sur les tabacs,
de la taxe sur les corps gras alimentaires, du prélèvement sur le
droit de consommation des alcools et des cotisations assises sur les polices
d'assurance automobile.
8
88,180 milliards de francs en 1998.Il convient de rappeler que tel
que présenté dans le " bleu ", le BAPSA
s'élève à 88,762 millions de francs mais des amendements
gouvernementaux ont porté ce total à 89,162 millions de francs.
9
Dans une optique de simplification et étant donné
son faible produit, le projet de loi de finances pour 1999 prévoit de
supprimer cette cotisation additionnelle à l'impôt sur le foncier
non bâti (article 33 du projet de loi de finances pour 1999).
10
Contribution sociale de solidarité des
sociétés.
11
Allocation aux adultes handicapés.
12
Les cotisations " complémentaires " sont
destinées au financement de la gestion et de l'action sociale des
caisses de MSA et ne sont pas retracées dans le BAPSA.
13
Ce versement est effectué en compensation de la perte de
cotisations résultant des transferts instaurés par les lois de
financement de la sécurité sociale pour 1997 et 1998.
Globalement, exploitants et retraités ont connu un gain de pouvoir
d'achat lié à ce basculement, mais ce gain a été
moindre que pour les salariés et est mal réparti.
14
Cette évaluation est contestée, notamment au motif
qu'elle serait calée sur une prévision de croissance pour 1999
très optimiste.
15
Depuis 1994, aucune affectation de C3S au BAPSA n'a
été prévue en raison des résultats comptables des
régimes prioritaires dans la répartition du produit de cette
contribution.
16
La compensation démographique a été
créée par la loi de finances pour 1974 (loi n° 73-1150 du 27
décembre 1973) avec pour objet, en mettant en oeuvre une
péréquation entre les régimes obligatoires de protection
sociale, de réduire les inégalités provenant du
déséquilibre démographique entre les différents
régimes.
17
A titre d'exemple, on dénombre, dans le régime des
exploitants agricoles, seulement 0,44 cotisant pour 1 retraité (dans le
régime général : 2,2 cotisants pour 1
retraité).
18
En 1999, les crédits correspondants aux moyens de
fonctionnement du BAPSA (près de 8 millions de francs) sont
transférés sur le budget général du
Ministère de l'Agriculture.
19
Contribution aux assurances sociales des étudiants et au
régime d'assurance obligatoire des praticiens et auxiliaires
médicaux conventionnés (art. L. 381-8 et L. 722-4 du code de la
sécurité sociale).
20
En progression de 2,5 % par rapport aux crédits
votés pour 1998 et de 2,6 % par rapport aux prévisions de
réalisations pour 1998.
21
Il s'agit des retraites forfaitaires, des retraites
proportionnelles et des pensions de réversion versées en
métropole.
22
Conséquence d'un afflux modéré de nouveaux
retraités dont le nombre n'atteint pas celui des retraités
décédés. 2 102 840 retraités étaient
présents dans le régime au 31 décembre 1997.
23
- 1,6 % par rapport aux prévisions de réalisations
pour 1998.
24
- 3,8 % par rapport aux prévisions de réalisations
pour 1998.
25
Article 75 A (nouveau) du projet de loi de finances.
26
4,6 millions d'assurés, 140 milliards de francs de
prestations.
27
15 millions de francs d'économies étaient
prévues dans le budget pour 1998 de la CCMSA.
28
L'ordonnance du 24 avril 1996 n° 96-344 prévoit que
l'autorité compétente de l'Etat conclut avec l'ensemble des
organismes de sécurité sociale, dont la CCMSA, une convention
d'objectifs et de gestion pour une durée minimum de trois ans.
29
Les conventions d'objectifs et de gestion sont normalement
signées pour trois ans minimum ; toutefois, étant
donné le contexte dans lequel a été signée la
convention de 1997, une seconde convention a été conclue en
novembre 1998 avec le conseil central de la CCMSA légitimement
élu en décembre 1997.
30
A ce sujet, il convient de noter qu'une nouvelle mission a
été assignée aux caisses de MSA : faire de l'emploi
une priorité de leur action sur le terrain.
31
La MSA estime que cette disposition est " contradictoire
tant avec le souci de transparence de l'actuelle équipe dirigeante de la
Caisse centrale (...), qu'avec l'esprit du projet de nouvelle convention
d'objectifs et de gestion instaurant un rapport contractuel avec les pouvoirs
publics ".
32
Voir rapport de M. Charles de Courson " La MSA de
Corse : les limites extrêmes de la dégradation de l'Etat de
droit ", Commission des finances de l'Assemblée nationale, n°
1056, 9 juillet 1998.
33
loi du 18 janvier 1994 : attribution de points de retraite
proportionnelle gratuits ; loi de modernisation de l'agriculture du
1
er
février 1995 : alignement des modalités de
calcul et de services des pensions de réversion sur celles en vigueur
dans le régime général ; possibilité de
cumuler droits propres à une pension de retraite et pension de
réversion ; loi de finances pour 1997 du 30 décembre
1996 : majoration gratuite de points de retraite proportionnelle des
chefs d'exploitation ; majoration de la retraite forfaitaire des conjoints
et des aides familiaux ; loi de finances pour 1998 du 30 décembre
1997 : nouvelle majoration de la retraite forfaitaire.
34
Soit environ 4000 francs par mois.
35
Auditionné par la commission des affaires sociales du
Sénat le 3 novembre 1998, le ministre a indiqué : " En
tout état de cause, la suppression de l'affectation de la (C3S) au BAPSA
pourra être compensée par un abondement de la subvention de l'Etat
au BAPSA ". Toutes choses égales par ailleurs, l'écart
à combler serait de 1,4 milliard de francs.
36
Dans la limite de 16 points par an, en contrepartie d'une
cotisation de 12,5 % acquittée par le chef d'exploitation et
calculée sur une assiette forfaitaire de 400 SMIC.
37
L'article 85 du traité de Rome sur la libre concurrence
était invoqué.
38
Article 55 de la loi n° 97-1051 du 18 novembre 1997
d'orientation sur la pêche maritime et les cultures maritimes.
39
La CANCAVA, Caisse autonome nationale de compensation d'assurance
vieillesse des artisans a mis en place un système obligatoire par
répartition provisionné.
40
Audition de la commission des affaires sociales du Sénat
du 3 novembre 1998.
41
Budget annexe des prestations sociales agricoles.
42
1,2 milliard de francs sont prévus pour
1999.
Projet de loi de finances pour 1999 : Prestations sociales agricoles
Rapports législatifs
Rapport général n° 66 (1998-1999), tome III, annexe 42, déposé le