B. POUR L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
Les PME
sont plus mobiles que les grandes entreprises et leur répartition
territoriale plus diffuse Cette tendance devrait être renforcée
par le développement des nouvelles technologies d'information et de
communication.
En outre, les actions en leur faveur sont souvent moins coûteuses
(maintien, renforcement ou développement des tissus locaux de PME par
des créations, extensions ou reprises d'établissements ou
d'entreprises), ce qui permet aux collectivités territoriales de s'y
associer.
Des actions de proximité décentralisées peuvent,
dès lors, être menées avec des chances accrues de
succès.
Ainsi, l'aménagement du territoire, particulièrement dans les
zones rurales ou urbaines, passe par le soutien aux PME.
C. UNE SITUATION CONTRASTÉE
Globalement, si la situation du commerce semble
s'améliorer
sous l'effet de la reprise, celle de l'artisanat est contrastée, selon
les secteurs d'activités et les régions, et suscite des
inquiétudes (régression depuis deux ans du nombre d'entreprises,
perte de 8.600 emplois, nombre de créations d'entreprises au plus
bas depuis 1993...).
Pour préciser quelque peu ce constat d'ensemble, l'emploi dans le
commerce croît pour la quatrième année consécutive
et retrouve le niveau de juin 1990 après un point bas en décembre
1993. Le commerce automobile subit toutefois le contrecoup de la suppression de
la prime-qualité.
Dans l'artisanat, le nombre de défaillances d'entreprises est
globalement en baisse mais augmente dans le bâtiment et les services et a
concerné en 1997, 40.000 emplois (les entreprises de 2 à 3 ans
d'âge sont les plus touchées). Le nombre de créations ex
nihilo diminue nettement (de 48.500 ,en 1995, il passe à 43.200 en 1997,
peut-être en raison de la suppression de l'aide aux chômeurs
créateurs ou repreneurs d'entreprises). L'emploi progresse dans les
départements de l'Est et de l'arc atlantique (notamment en Mayenne),
mais régresse en Ile-de-France et dans ses régions limitrophes.