2. Budget 1998 et perspectives 1999
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L'exécution du budget 1998
Les principales orientations du budget pour 1998 sont les suivantes :
L'activité de RFI en 1998 est fondée sur un
déséquilibre budgétaire de 18,8 millions de francs,
résultant du fait que les arbitrages sur les recettes faits par les
pouvoirs publics étaient fondées sur la réalisation d'une
économie de 20 millions de francs sur le dispositif de diffusion en
ondes courtes qui n'est pas réalisable dans le cadre contractuel
existant avec la société TDF. En revanche pour 1999, la
dénonciation au 31 décembre 1998 de la convention
régissant l'utilisation du parc des anciens émetteurs ondes
courtes de TDF se traduira par une diminution de 80 millions de francs du
niveau des charges de RFI, et permettra de réaliser sur cet exercice la
consolidation de l'équilibre budgétaire et la reconstitution du
niveau opérationnel de la trésorerie.
Ce cadre budgétaire a réservé 3,5 millions de francs
aux développements suivants : poursuite du programme de modernisation et
de reformatage des émissions en langues étrangères, mise
en oeuvre de nouveaux services Internet et notamment d'un site
Actualité. En ce qui concerne l'indispensable développement du
réseau des stations FM, il sera réalisé en 1998 dans le
cadre d'un accord avec TDF qui se voit confier la maîtrise d'oeuvre des
nouveaux relais et en assure le préfinancement. Le redéploiement
de crédits permis par l'abandon du parc des anciens émetteurs
ondes courtes financera notamment la redevance annuelle de 2 millions de
francs générée par cet accord à partir de 1999 (et
sur une durée de 5 ans).
L'exécution des recettes et des dépenses telle qu'elle
apparaît au 30 juin est conforme au cadre du budget. Le solde de la
trésorerie était de 49,5 millions de francs à la
même date du 30 juin.
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Le budget 1999
Le fascicule jaune "Communication audiovisuelle" prévoit que, "en 1999,
le budget de RFI diminue de 9,8 millions de francs en passant de 754,4
à 745,2 millions de francs.
Le président de RFI s'appuie sur le projet de Plan stratégique
présenté aux autorités de tutelle en mai 1998 pour
regretter cette évolution. Il met en avant le fait que, pour la
période couverte par le plan, l'ensemble des développements et le
retour à l'équilibre sont financés par le
redéploiement des économies (80 millions de francs)
générées par la fermeture des émetteurs ondes
courtes les plus anciens.
Il attire l'attention sur le fait que tout déséquilibre dans le
budget 1999 reviendrait donc à accroître le déficit de
trésorerie, et donc à augmenter le montant des frais financiers
(1 MF en 1998).
A l'appui de sa position, il fait valoir que l'examen du budget, poste par
poste, montre que, compte tenu des - concernées déjà
obtenues sur les réseaux de diffusion (la dépense de diffusion
représentait 47 % du budget 98 hors amortissement et provisions) et, ne
représentera plus, à comptabilisation identique, que 40 % en
1999. Pour lui, il n'existe plus d'autre marge que celles qui pourraient
être générées par des économies sur les
charges de personnel. Or, " tout effort substantiel en la matière
ne pourrait que porter sur la masse salariale permanente et se traduire par des
réductions d'effectifs ".
Par ailleurs, le service juridique et technique de l'information et de la
communciation souhaiterait que RFI déménage les services
actuellement installés dans l'annexe dite du Tripode pour les rapatrier
à la Maison de RADIO FRANCE et que RFI supporte les frais de ce
déménagement. soit une somme évaluée à
environ 10 millions de francs.
RF1, qui est effectivement la seule société de l'audiovisuel
public dont les moyens soient en réduction, a besoin de la
visibilité nécessaire pour son développement.