N° 41

SÉNAT

SESSION ORDINAIRE DE 1998-1999

Annexe au procès-verbal de la séance du 28 octobre 1998

RAPPORT

FAIT

au nom de la commission des Lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale (1) sur le projet de loi, ADOPTÉ PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE, relatif à l' accès au droit et à la résolution amiable des conflits ,

Par M. Luc DEJOIE,

Sénateur.

(1) Cette commission est composée de : MM. Jacques Larché, président ; René-Georges Laurin, Mme Dinah Derycke, MM. Pierre Fauchon, Charles Jolibois, Georges Othily, Michel Duffour, vice-présidents ; Patrice Gélard, Jean-Pierre Schosteck, Jacques Mahéas, Jean-Jacques Hyest, secrétaires ; Nicolas About, Guy Allouche, Jean-Paul Amoudry, Robert Badinter, José Balarello, Jean-Pierre Bel, Christian Bonnet, Robert Bret, Guy-Pierre Cabanel, Charles Ceccaldi-Raynaud, Marcel Charmant, Raymond Courrière, Jean-Patrick Courtois, Charles de Cuttoli, Luc Dejoie, Jean-Paul Delevoye, Gérard Deriot, Gaston Flosse, Yves Fréville, René Garrec, Paul Girod, Daniel Hoeffel, Jean-François Humbert, Pierre Jarlier, Lucien Lanier, François Marc, Mme Lucette Michaux-Chevry, MM. Jacques Peyrat, Jean-Claude Peyronnet, Henri de Richemont, Simon Sutour, Alex Türk, Maurice Ulrich.

Voir les numéros :

Assemblée nationale
( 11 ème législ.) : 956, 1019 et T.A. 179 .

Sénat : 530 (1997-1998).


Justice.

LES CONCLUSIONS DE LA COMMISSION

Réunie sous la présidence de M. Jacques Larché, président, le mercredi 28 octobre 1998, la commission des Lois a examiné, sur le rapport de M. Luc Dejoie, le projet de loi relatif à l'accès au droit et à la résolution amiable des conflits, adopté par l'Assemblée nationale.

M. Luc Dejoie, rapporteur, a expliqué que les dispositions de ce projet de loi s'articulaient autour de trois orientations :

- une extension du champ d'application de l'aide juridictionnelle au règlement amiable des conflits avant la saisine d'une juridiction, ainsi que des améliorations de son fonctionnement ;

- un développement de l'aide à l'accès au droit ;

- une consécration législative des maisons de justice et du droit.

Tout en soulignant l'utilité des dispositions prévues, le rapporteur a cependant constaté que le projet de loi n'apportait que des aménagements limités au régime actuel de l'aide juridique, issu de la loi du 10 juillet 1991 que le Sénat avait adopté sur son rapport.

Suivant les propositions de son rapporteur, la commission a adopté, outre un certain nombre d'amendements rédactionnels ou de précision, des amendements tendant à :

- remédier à une incohérence du régime actuel de l'aide juridique concernant le cas particulier des instances devant les juridictions compétentes en matière de pensions militaires ( art. additionnel après l'article 7 ) ;

- étendre l'aide à l'intervention de l'avocat en matière de médiation pénale prévue par l' article 14 du projet de loi à la mise en oeuvre par le parquet de la procédure de réparation spécifique aux mineurs prévue par l'article 12-1 de l'ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 ;

- simplifier la dénomination du nouveau conseil départemental appelé à se substituer à l'actuel conseil départemental de l'aide juridique en le désignant " conseil départemental de l'accès au droit " ( articles 8 à 11 ) ;

- élargir la composition de ce conseil départemental aux représentants de l'ensemble des professions concernées par l'aide à l'accès au droit (avocats mais aussi huissiers, notaires et le cas échéant avoués), ainsi qu'à l'association départementale des maires ( article 9 ) ;

- et supprimer certaines mentions n'apparaissant pas relever du domaine de la loi.

La commission a adopté à l'unanimité l'ensemble du projet de loi ainsi modifié.

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