II. LES ORIENTATIONS PRIORITAIRES
A. LES ACTIONS STRUCTURELLES DE DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE MENÉES PAR LE FIOM
Une part importante de la subvention au FIOM
(125,13 millions de francs) sera consacrée aux actions
structurelles permettant la modernisation et la réorganisation de la
filière et notamment :
- le renforcement des mesures visant à améliorer la
politique de qualité et à valoriser les produits de la mer
français, impliquant l'ensemble des acteurs de la filière, du
marin-pêcheur au distributeur ;
- l'encouragement des démarches communes de commercialisation des
organisations de producteurs. Ceci concerne plus particulièrement les
espèces les plus sensibles pour lesquelles des schémas
d'intervention communs et des campagnes de promotion concertées sont
nécessaires ;
- et l'incitation à la restructuration et à la modernisation
de la filière : amélioration de la connaissance, de la
régulation et de l'orientation de l'offre, modernisation des entreprises
de mareyage.
B. LES ACTIONS RELATIVES À LA FLOTTE DE PÊCHE ET AUX INVESTISSEMENTS À TERRE
En matière de flotte de pêche, les
crédits destinés à l'ajustement des efforts de pêche
(22 millions de francs) sont maintenus
de façon à
assurer l'adéquation entre les capacités de capture et
l'état de la ressource.
Cependant, le maintien d'une flotte de pêche performante et
compétitive nécessite la reconduction de crédits
d'investissement, tant pour la modernisation que pour le renouvellement de
l'outil existant.
De plus les engagements de l'État pour les équipements à
terre dans le cadre des contrats de plan État régions seront
respectés.
L'ensemble des efforts de l'État en matière de crédits
d'investissement se maintient donc à 40,2 millions de francs.
C. LES CRÉDITS RELATIFS À IFREMER
La dotation inscrite au budget de l'agriculture et de la pêche en 1997 est reconduite pour 1998 (3,3 millions de francs). Elle permet d'assurer pour le compte de l'État la validation des statistiques de capture des pêches.