IV. PRINCIPALES OBSERVATIONS
A. LA NOUVELLE ORGANISATION DU SGDN
La réforme du SGDN avait pour objectif de recentrer ses
missions, dégageant ainsi une économie budgétaire tout en
maintenant l'efficacité nécessaire à leur accomplissement.
Cette réforme comportait comme objectif majeur le recentrage de
la
mission d'assistance du Premier ministre dans ses responsabilités de
direction générale de la défense et de son rôle de
secrétariat interministériel.
Pour remplir ce rôle, le SGDN doit être en mesure d'exercer trois
fonctions:
- synthèse et arbitrage, pour que soit mieux assurée la
cohérence de l'action gouvernementale,
- veille, afin d'apporter une vision prospective très large,
- sécurité, pour contribuer à la protection des
intérêts nationaux fondamentaux.
L'organisation du SGDN s'articule désormais autour de cinq grands
" pôles " de compétence, issus de sa restructuration,
dont l'un à vocation transversale, qui ont remplacés 14
directions et sous-directions. Il dispose désormais d'une organisation
plus légère et plus souple, il travaille en équipes moins
hiérarchisées et très décloisonnées,
composées de personnels de cultures plus différentes.
B. L'EVOLUTION DES CREDITS EN COURS D'EXERCICE
Les mouvements de crédits, consécutifs à
la poursuite de l'application de la réforme, rendant déjà
toute comparaison des évolutions de crédits difficile, il
était préférable de ne pas venir y ajouter au fil de leur
présentation des commentaires sur les annulations pratiquées
depuis ces dernières années.
Pour une analyse réaliste des crédits, il convient
néanmoins de préciser qu'après des annulations de l'ordre
de 8,8 % en crédits de paiement et près de 36 % en
autorisations de programme en 1995, l'exercice 1996 a été
frappé d'annulations de 8,5 % en crédits de paiement et de
30 % d'autorisations de programme. En 1997, les crédits
votés ont été réduits par l'arrêté
d'annulations du 9 juillet 1997 de 6 % en crédits de paiement et
de 25 % en autorisations de programme.