3. La politique de la mémoire
Les crédits traditionnellement consacrés aux fêtes nationales et aux cérémonies publiques (chapitre 41.91) sont en très forte diminution (- 53,6 %) et s'élèvent à 2,3 millions de francs. Cette baisse doit être relativisée car elle est en partie liée à la non reconduction de 2,3 millions de crédits votés par le Parlement en 1996 et destinés à financer le programme commémoratif du 80ième anniversaire de la bataille de Verdun. Toutefois, même si l'on tient compte de cette ressource exceptionnelle, les crédits baissent de 15 % sous l'effet de la régulation budgétaire.
Les crédits consacrés aux interventions en faveur de l'information historique (chapitre 43.02) enregistrent également une baisse très sensible (- 64,6 %) pour se limiter à 4,8 millions de francs. Eux aussi avaient bénéficié en 1996 d'une importante contribution non reconductible. Il reste que l'effort de maîtrise des dépenses publiques ampute ces crédits de 32,4 %, pour les ramener à 4,8 millions de francs.
En revanche, les crédits consacrés à la remise en état des nécropoles nationales (chapitre 57.91) augmentent de 16 % et passent à 8,125 millions de francs.