ANNEXE
II - LES RECOMMANDATIONS DU RAPPORT D'INFORMATION RELATIVES À L'ACTION
DE L'UNION EUROPÉENNE EN MATIÈRE DE CYBERDÉFENSE
Recommandation n°39 : Promouvoir une véritable stratégie globale européenne en matière de protection des systèmes d'information au sein de l'Union européenne. Rendre l'action de l'UE plus « lisible ». Recommandation n°40 : Réformer fondamentalement l'agence européenne ENISA afin d'en faire véritablement un outil de soutien réellement efficace aux Etats membres Recommandation n°41 : Inciter l'Union européenne à assurer la protection de ses propres réseaux en renforçant le rôle du CERT des institutions de l'Union européenne, notamment auprès des organismes dépendants de l'Union européenne Recommandation n°42 : Renforcer la coopération industrielle européenne en matière de conception de produits informatiques ou de sécurité informatique, et soutenir l'industrie européenne des technologies de l'information et de la communication afin d'en assurer la compétitivité et la pérennité, notamment grâce à des financements ou des mécanismes innovants (programme compétitivité et innovation par exemple) en priorité dans le domaine des télécommunications (routeurs et équipements coeur de réseau) mais également dans des domaines comme l'électronique (processeurs, PC), les systèmes d'exploitation ou les environnements sécurisés. Encourager la recherche au niveau européen par le biais du programme cadre de recherche et développement. Recommandation n°43 : Développer le rôle de l'Union européenne en matière de normes juridiques afin de renforcer la protection des systèmes d'information des entreprises et des infrastructures critiques au niveau européen, notamment la protection des infrastructures critiques européennes et les infrastructures d'information (en posant notamment des garanties minimales à l'échelle européenne en matière de sécurité informatique). Recommandation n°44 : Interdire sur le territoire national et européen le déploiement et l'utilisation de « routeurs » ou d'équipements de coeur de réseaux qui présentent un risque pour la sécurité nationale, en particulier les « routeurs » ou d'autres équipements informatiques d'origine chinoise |