B. LE RÉTABLISSEMENT DU CARACTÈRE MARITIME DE LA BAIE DU MONT-SAINT-MICHEL

Dans le projet de budget pour 2000, deux articles ont été créés, consacrés au rétablissement du caractère maritime de la baie du Mont-Saint-Michel. La baie s'ensable en effet chaque jour d'avantage, et des mesures de sauvetage s'imposent.

Le Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire du 23 Juillet 1999 a arrêté le montage financier permettant les opérations de désensablement, sur la base d'une estimation de 99 millions d'euros (650 millions de francs) hors taxes. Etant donnés les cofinancements (Agence de l'eau, FEDER, collectivités locales ), la part de financement revenant à l'Etat est de 43,9 millions d'euros (288 millions de francs), répartis entre le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, le ministère de la Culture et le ministère chargé de la mer. Ce dernier prend à sa charge les travaux d'hydraulique maritime et l'organisation du transport de la terre ferme au Mont.

L'année 2000 a été consacrée à la mise au point détaillée des éléments du projet et à l'attribution des maîtrises d'oeuvre nécessaires pour en assurer l'accompagnement .

Au titre V, 300 000 euros (2 millions de francs) en crédits de paiement et 530 000 euros (3,5 millions de francs) en autorisations de programme devaient couvrir les investissements exécutés par l'Etat (chapitre 53-30, article 50) en 2000. En 2001, en revanche, les crédits de paiement prévus étaient limités à 76 000 euros (500 000 francs) et il n'était pas envisagé d'ouvrir d'autorisations de programme. Il en sera de même en 2002 et les crédits de paiement seront encore réduits, à 46 000 euros (301 740 francs). Au titre VI (chapitre 63-30, article 50), en 2001, les subventions d'investissements ont été réduites en crédits de paiement, de 460 000 euros à 370 000 euros (de 3 à 2,4 millions de francs) mais les autorisations de programme ont augmenté de 990 000 euros à 1,52 million d'euros (6,5 à 10 millions de francs). Pour 2002, il est proposé de ne pas ouvrir de crédits de paiements et de reconduire les autorisations de programme au niveau de 2001.

Ces réductions budgétaires sont la conséquence du retard pris dans l'élaboration du projet. Dans la mesure où les autorisations de programme demeurent élevées, la poursuite de sa réalisation ne sera pas compromise.

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