B. LA DÉLÉGATION GÉNÉRALE POUR L'ARMEMENT
La DGA est aujourd'hui engagée dans un important et nécessaire processus de rationalisation de sa gestion et de réduction de ses coûts d'intervention. Celle-ci passe notamment par la restructuration de la Direction des centres d'expertise et d'essais, à travers la rationalisation et l'externalisation des activités de soutien, mais surtout la prise en compte de la nécessaire concurrence et/ou complémentarité des centres européens 16 ( * ) .
C. LES ACTIVITÉS DE RENSEIGNEMENT
Les crédits affectés aux activités de renseignement bénéficient pour l'essentiel à la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure).
Ainsi, en 2001, la DGSE recevra 900 millions de francs au titre des crédits de fonctionnement 17 ( * ) (soit + 5,8 % par rapport à 2000) et 722 millions de francs, au titre des dépenses d'équipement (soit + 10,2 % par rapport à 2000).
La direction du renseignement militaire (DRM), directement rattachée au Chef d'état-major des Armées, bénéficie de 40 millions de francs de crédits de fonctionnement (reconduits à l'identique) et de 75 millions de francs de crédits d'équipement (soit + 44,2 % par rapport à 2000) 18 ( * )
On soulignera que les effectifs de la DRM sont moitié moins nombreux que ceux de son équivalent britannique (Defense Intelligence staff ) et près de six fois moins nombreux que ceux de la Defense Intelligence Agency américaine.
* 16. Notamment le BWB allemand
* 17. Plus 943 millions de francs de crédits de fonctionnement inscrits au titre III du budget de la Défense, et 200 millions de francs de " fonds spéciaux " inscrits au budget des Services généraux du Premier ministre.
* 18. Lié au financement du projet Sirius, système d'aide à la gestion et à l'analyse du renseignement d'origine électromagnétique